Olivier Thierry d'Argenlieu

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Olivier Thierry d’Argenlieu
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
GouyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
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Formation
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Fratrie
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Grade militaire
Conflit
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Olivier Charles Marie Thierry d'Argenlieu, né à Rochefort (Charente-Inférieure) le , Mort pour la France le , à Gouy, Aisne, est un général de brigade de l'armée française.

Sa sépulture ancestrale se situe à Avrechy (Oise), dont Argenlieu est un hameau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Issu d’une famille d'ancienne bourgeoisie picarde connue depuis le XVIIe siècle[2] établie à Argenlieu, près d'Avrechy, dans l'Oise, Olivier Thierry d'Argenlieu est le fils d'un contrôleur général de la Marine, Olivier Thierry d'Argenlieu[3]. Il est le frère de l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu et le neveu du contre-amiral Émile Ternet[4].

Service et mort[modifier | modifier le code]

Le , il devient commandant du 151e régiment d'infanterie[5]. Le , il est nommé chef d'état-major de la 9e Armée, dont le général Giraud prend le commandement le [6]. Le , ce dernier, après la dislocation de son armée, donne l'ordre à d'Argenlieu de rejoindre le PC principal au Catelet, où le général d'aviation Raoul Augereau a été tué la veille. D'Argenlieu tombe sur une colonne allemande au niveau de Gouy et est tué[6].

Il est l'un des treize officiers généraux français morts au cours des opérations de mai-juin 1940.

Grades et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Avancement :
    • lieutenant-colonel ()
    • colonel ()
    • général de brigade ()

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire Français, 2012, p. 752.
  3. « Notice LH du père d'Olivier Thierry d'Argenlieu », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. « Notice LH/2576/49 du CA Ternet », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. Revue historique des Armées, op. cit..
  6. a et b Claude Franc, « Le Commandement français en 1940 : les généraux tués à l'ennemi en mai-juin 1940 », Le Casoar, no 199,‎ , p. 36-38 (lire en ligne)
  7. « Notice LH non référencée », base Léonore, ministère français de la Culture.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Revue historique des Armées, 1979, no 4, pp. 240-241

Liens externes[modifier | modifier le code]