Numéro zéro (roman)

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Numéro zéro
Auteur Umberto Eco
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Genre Roman
Version originale
Langue Italien
Titre Numero zero
Éditeur Bompiani
Lieu de parution Milan
Date de parution
Version française
Traducteur Jean-Noël Schifano
Éditeur Bernard Grasset
Lieu de parution Paris
Date de parution
Nombre de pages 224
ISBN 978-2246857709
Chronologie

Numéro zéro (titre original : Numero zero) est le septième et dernier roman d'Umberto Eco, publié initialement en aux éditions Bompiani à Milan.

Trame[modifier | modifier le code]

Numéro zéro est une fable autour de la théorie du complot : ce n'est pas Benito Mussolini qui aurait été fusillé en , mais un sosie, ce qui aurait permis au dictateur de disparaître sans être inquiété dans l'attente d'un hypothétique retour...

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Colonna : narrateur, écrivain et journaliste raté, divorcé (« perdant compulsif » selon son ex-épouse), dottor, réviseur, présenté comme « assistant de direction » par Simei ;
  • Simei : « rédacteur en chef » du futur journal Domani, dottor, assisté de six rédacteurs et d'un réviseur en guise d'assistant ;
  • Vimercate : magnat (hôtellerie, maisons de repos, télévisions, périodiques...), mystérieux et puissant commanditaire du journal, Commandeur, donneur d'ordres, dont Simei est la courroie de transmission, seul personnage, lié au journal, nommément désigné dans le récit sans jamais y apparaître physiquement ;
  • Maia Fresia : 28 ans, journaliste, célibataire, subordonnée de Colonna, devenue ultérieurement sa maîtresse puis sa compagne ;
  • Romano Braggadocio : journaliste, auteur d'une thèse complotiste sur la fin de Mussolini qui est peut-être à l'origine de son assassinat ;
  • Cambria : journaliste ;
  • Lucidi : journaliste, soupçonné d'accointances avec les services secrets italiens ;
  • Palatino : journaliste ;
  • Costanza : ancien prote (correcteur).

Résumé[modifier | modifier le code]

Le roman se déroule entre le et le à Milan et près du lac d'Orta. Chaque chapitre, précisément daté, évalue l'état d'avancement du numéro zéro du journal, tel qu'il existerait si le magnat décidait d'investir vraiment...

Citation[modifier | modifier le code]

  • Chapitre IV, Mercredi  : Faisons le journal du de cette année. (p. 53)

Éditions[modifier | modifier le code]

Édition italienne[modifier | modifier le code]

Éditions françaises[modifier | modifier le code]

Édition imprimée grand format
Édition imprimée au format de poche
Livre audio

Réception française[modifier | modifier le code]

Ce petit polar burlesque[1], certes pamphlet au vitriol du monde des médias (les Échos), roman de la guerre du faux, n'est pas le meilleur roman d'Umberto Eco[2],[3], et exige une bonne connaissance de la vie politique italienne pour apprécier correctement l'ironie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Numéro Zéro » [livre], sur livredepoche.com, (consulté le ).
  2. https://www.atlantico.fr/decryptage/2293522/-numero-zero--ce-n-est-pas-le-meilleur-umberto-eco--critique-avis-roman-culture-tops-ed-grasset-
  3. Nicolas Truong, « Umberto Eco : « Que vive le journalisme critique !« », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]