Nudi per vivere

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Nudi per vivere

Réalisation Giuliano Montaldo
Elio Petri
Giulio Questi
Scénario Giancarlo Fusco (it)
Acteurs principaux
Sociétés de production P3 G2 Cinematografica
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Documentaire
Durée 93 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Nudi per vivere est un film documentaire mondo italien sur le monde de la nuit parisienne sorti en 1963. Il est réalisé par Giuliano Montaldo, Elio Petri, Giulio Questi, tous trois crédités au générique sous le nom unique « Elio Montesti » (Elio pour Petri, Mont pour Montaldo et Esti pour Questi).

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le long métrage consiste en une série de numéros de variétés filmés dans différentes discothèques gays parisiennes.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Exploitation[modifier | modifier le code]

« [...] Quelques mois plus tard, la première sortie du film a eu lieu à Catane. Lorsque la billetterie a fermé pour la nuit ce premier jour, le distributeur nous a téléphoné pour nous parler d'une billetterie fabuleuse. Nous étions riches en une nuit. Le lendemain matin, un télégramme nous informait que le film avait été saisi par les autorités judiciaires. Un procès a suivi. Selon la loi de l'époque, le défendeur était le producteur. Il s'en est sorti avec une mise à l'épreuve. Mais pas le film, qui a été condamné à mort : destruction du négatif. »

— Giulio Questi[2]

Une copie du film a ensuite été retrouvée dans les archives de la Cineteca Nazionale et projetée lors de la Mostra de Venise 2009 dans le cadre de la rétrospective Questi Fantasmi 2: cinema italiano ritrovato.

Accueil critique[modifier | modifier le code]

« Ce qui frappe le plus en revoyant Nudi per vivere aujourd'hui, c'est la facilité avec laquelle on peut tisser un lien avec le chef-d'œuvre de Luis Buñuel, Belle de jour (1967). Si l'on exclut d'emblée que Luis Buñuel ait vu ce mondo singulier, il est inévitable de saisir la subtile ironie et le détachement ingénieux avec lesquels l'univers érotique parisien est abordé et raconté, signe évident que Buñuel et Elio Montesti ont puisé dans le même imaginaire. Contrairement à ce que l'on pourrait penser - et en contradiction avec l'interdiction aux moins de 18 ans imposée par la censure de l'époque - Nudi per vivere est un film résolument inoffensif, presque tendre, un documentaire innocent à la structure épisodique typique accompagné de l'habituel commentaire faussement moralisateur (écrit par Giancarlo Fusco qui a également pensé au titre). »

— Mattia Ravaioli[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Nudi per vivere », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  2. a et b (it) Mattia Ravaioli, « Nudi per vivere », sur nocturno.it (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]