Neil Ritchie
Neil Methuen Ritchie | ||
Naissance | Guyane britannique |
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Décès | (à 86 ans) Toronto, Ontario, Canada |
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Origine | Royaume-Uni | |
Allégeance | ||
Grade | Général | |
Années de service | 1914 – 1951 | |
Commandement | 51e division d'infanterie VIIIe armée 52e division d'infanterie XII Corps |
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Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Première Guerre mondiale Front Ouest, Campagne de Mésopotamie Seconde Guerre mondiale Opération Dynamo, Bataille de Gazala, Bataille de Normandie |
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Distinctions | Chevalier Grand Croix de l'Ordre de l'Empire britannique[1] Chevalier Commandeur de l'Ordre du Bain[2] Ordre du Service distingué[3] Croix Militaire[4] Legion of Merit[5] Chevalier Grand Officier de l'Ordre d'Orange-Nassau avec Épées[6] L'Ordre du Mérite militaire (Vertuti Militari, de cinquième classe[7] |
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Neil Methuen Ritchie, né le , mort le , est un officier supérieur britannique durant la Seconde Guerre mondiale.
Début de carrière
[modifier | modifier le code]La carrière militaire du général Ritchie débute en 1914 lorsqu'il est affecté en tant qu'officier au Black Watch. Durant la Première Guerre mondiale il sert lors des campagnes en France et en Mésopotamie dont les actions il reçoit la Croix militaire en 1918, pour « [avoir montré] un calme et un courage parfait ainsi qu'un profond mépris pour le danger[4] ».
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde Guerre mondiale, Ritchie a déjà atteint le rang de brigadier. Il participe à l'évacuation de Dunkerque. Il fait partie des états-majors des généraux Wavell, Brooke et Auchinleck qui le tiennent tous en grande estime. C'est Auchinleck qui lui confie son premier grand commandement de terrain, celui de la VIIIe Armée, en .
Ritchie a la malchance d'obtenir ce commandement dans les premières phases de la guerre, lorsque les revers britanniques sont les plus forts. Sur l'ensemble des théâtres de guerre, la VIIIe Armée, en Afrique du Nord, est la seule force terrestre à combattre les Allemands. Après quelques réussites contre les Italiens, les Britanniques sont repoussés par l'arrivée de l'Afrika Korps de Rommel.
Initialement, Ritchie ne devait commander la VIIIe Armée que temporairement dans l'attente d'un remplaçant, mais il occupe ce poste pendant plus de six mois. Il est responsable de la VIIIe Armée lors de la Bataille de Gazala, en mai-, son commandement est approximatif et les Britanniques sont lourdement défaits, perdant le port de Tobrouk.
Il est destitué par Auchinleck le avant la Première bataille d'El Alamein.
Auchinleck est fréquemment soupçonné d'avoir mandaté Ritchie, alors relativement jeune, dans le but de pouvoir lui-même diriger étroitement la bataille en tant que Commandant-en-Chef des forces au Moyen-Orient. Ritchie est critiqué lourdement pendant et après la guerre pour avoir échoué à bloquer Rommel. Depuis, plusieurs commentateurs l'ont défendu, dont notamment le Field Marshal Lord Carver.
Après avoir été remplacé à la tête de la VIIIe Armée, Ritchie est affecté à la 52e division d'infanterie en Grande-Bretagne et, plus tard, à la tête du XII Corps lors du Débarquement en Normandie.
Le fait que Ritchie ait obtenu un commandement au feu après avoir été relevé, à la différence de son prédécesseur à la tête de la VIIIe Armée Cunningham, reflète la haute estime dans laquelle le tenait le Chef d'état-major impérial, Alan Brooke.
Après guerre
[modifier | modifier le code]Après la guerre, Ritchie reste dans l'Armée et, en 1947, sert comme commandant en chef des forces britanniques en Extrême-Orient, aide de camp du Roi et colonel du Black Watch, son ancien régiment[8],[9].
Après son départ à la retraite, il émigre au Canada et devient Secrétaire général d'une compagnie d'assurance. Il meurt à l'âge de 86 ans à Toronto.
Notes
[modifier | modifier le code]- (en) The London Gazette, (Supplement) no 39243, p. 3066, 7 juin 1951. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 37977, p. 2573, 6 juin 1947. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 30252, p. 8854, 24 août 1917. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 31480, p. 9768, 30 juillet 1919. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 38178, p. 401, 13 janvier 1948. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 37761, p. 5143, 15 octobre 1946. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 35559, p. 2113, 12 mai 1942. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 38473, p. 6361, 3 décembre 1948. Consulté le 2008-06-21.
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 39017, p. 4633, 15 septembre 1950. Consulté le 2008-06-21.
Références
[modifier | modifier le code]- Churchill's Generals, edited by John Keegan (ISBN 0-349-11317-3)
- Biographical Dictionary of British Generals of the Second World War, Nick Smart (ISBN 1-84415-049-6)
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative aux militaires :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en Guyane britannique
- Naissance en juillet 1897
- Décès en décembre 1983
- Décès à Toronto
- Décès à 86 ans
- Général britannique du XXe siècle
- Chef militaire britannique de la Seconde Guerre mondiale
- Personnel de l'armée de terre britannique pendant la Première Guerre mondiale
- Général de l'Armée de terre britannique pendant la Seconde Guerre mondiale
- Élève de l'Académie royale militaire de Sandhurst
- Compagnon de l'ordre du Service distingué
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Chevalier commandeur de l'ordre du Bain
- Chevalier grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique
- Récipiendaire de la Virtuti Militari
- Titulaire de la croix militaire (Royaume-Uni)
- Chevalier du très vénérable ordre de Saint-Jean