Michele Arditi
Directeur Musée archéologique national de Naples | |
---|---|
- | |
Directeur de musée |
Marquis | |
---|---|
à partir de |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Parentèle |
Giacomo Arditi (en) (neveu) |
Membre de |
---|
Michele Arditi, marquis de Castelvetere, né le à Presicce et mort le à Naples, est un avocat et un archéologue italien.
Avocat, amateur d'art, dessinateur, compositeur et archéologique, il est le premier directeur du musée archéologique national de Naples et dirige les fouilles à Pompéi, Herculanum et d'autres sites voisins.
Biographie
[modifier | modifier le code]Michele Arditi naît à Presicce le de parents nobles.
Poursuivant des études de droit à Naples, il se distingue par la publication, à l'âge de 21 ans, d'une dissertation latine De obligatione pupilli. sine tutoris auctoritate contrahentis. Esprit ouvert, il étudie parallèlement l'archéologie. C'est également un musicien qui compose, jusqu'à un âge avancé de courtes œuvre sacrées ou profanes[1].
En 1797, il achète le fief de Castelvetere et obtient la même année le titre de marquis[1]
Il se retire à Presicce entre 1799 et 1801 pendant la campagne militaire menée en Italie par l'armée française. Revenu à Naples, il est confirmé dans ses fonctions en 1807. Nommé surintendant des fouilles du royaume de Naples et premier directeur du musée archéologique de cette ville par Joseph Bonaparte et Joachim Murat[2], il organise des fouilles à Pompéi et Herculanum, sur le site archéologique de Baies et à Paestum. En 1817, il est nommé directeur général de tous les dépôts archéologiques, littéraires et artistiques. De cette date jusqu'à sa mort, il mène de front organisation de fouilles archéologiques, inventaire et conservation du matériel du musée, quelle qu'en soit sa nature, préparation d'un histoire littéraire et politique de la période aragonaise et illustration des publications de l'académie pontanienne dont il est président en 1834 (mandat annuel)[1].
Michele Arditi meurt à Naples le . Il est inhumé dans l'église San Ferdinando ; son tombeau a été sculpté avant sa mort par son ami Antonio Canova[1].
Publications
[modifier | modifier le code]Dans son ouvrage La corografia fisica e storica della provincia di terra d'Otranto, Giacomo Arditi, neveu de Michele, donne une liste des publications de son oncle[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Huit ordres honorifiques, dans le Royaume de Naples ou à l'étranger, ont décoré Michele Arditi[4] :
- Ordre royal de François Ier (commandeur) ;
- Ordre de l'Aigle rouge (commandeur) ;
- Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte (chevalier) ;
- Ordine costantiniano di San Giorgio (chevalier) ;
- Ordre de la Couronne de fer (chevalier) ;
- Ordre de Dannebrog (chevalier) ;
- Ordre de l'Hermine ;
- Ordine Auretao.
Références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Michele Arditi » (voir la liste des auteurs).
- (it) « ARDITI, Michele, Dizionario Biografico degli Italiani, volume 4, 1962 », sur Encyclopédie Treccani (consulté le ).
- Arditi 1885, p. 492.
- Arditi 1885, p. 493-496.
- (it) Annuario della nobiltà italiana: anno VII, 1885, Pise, Cappelli, , 776 p. (lire en ligne), p. 181.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Giacomo Arditi, La corografia fisica e storica della provincia di terra d'Otranto, Lecce, Tipografia Scipione Ammirato, (1re éd. 1879), 652 et III p. (lire en ligne), p. 482-498.
- (it) Loredana Pellé Stani, Michele Arditi di Castelvetere e la cultura europea (1746-1838), Pensa Multimedia, , 168 p. (ISBN 978-8-8676-0391-6).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :