Massimo Stanzione

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Massimo Stanzione
Massimo Stanzione Femme en costume napolitain, 1635, Fine Arts Museums of San Francisco
Naissance
Décès
Autres noms
Stanzioni
Activité
Maître
Lieu de travail
Distinction

Massimo Stanzione, dit aussi Stanzioni, né à Orta di Atella (Caserte) vers 1585, mort à Naples vers 1656, est un peintre italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Massimo Stanzione a été l'élève de Fabrizio Santafede dès 1603 puis de Battistello Caracciolo dont il apprend les effets de lumière rasante et de dramatisation, propres à l'art du Caravage. Il se perfectionne lors de son séjour à Rome entre 1617 et 1618, et s'oriente vers une peinture éclectique qui trouve son inspiration dans les œuvres diverses de Guido Reni, Artemisia Gentileschi et sa confrontation avec l'art napolitain de Ribera et Filippo Vitale[1].

Vers le début des années 1630 il se tourne vers la peinture romano-bolonaise de l'école des Carrache et propose un réponse classicisante au naturalisme des élèves de Ribera[2].

Ses compositions innovantes aux formules claires vont séduire autant le public qu'une clientèle privée et lui permettre de participer aux plus grands chantiers contemporains de Naples, comme la chapelle San Bruno de la chartreuse San Martino, la chapelle royale du Trésor de San Gennaro, ou encore, en 1642, le plafond de la nef de San Paolo Maggiore[1].

Probablement décédé lors de la grande peste de 1656, Stanzione laisse un atelier prestigieux et de nombreux élèves dont Andrea Vaccaro, le plus réputé[1].

De son abondante production, on peut retenir ses fresques et toiles pour la chapelle San Mauro (1631-1637) et pour la chapelle Battista (1644-1651) à la chartreuse de San Martino à Naples.

Œuvres dans les collections publiques et privées[modifier | modifier le code]

Judith et la tête d'Holopherne (vers 1630–1635), New York, Metropolitan Museum of Art.

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Nathalie Volle in L'Âge d'or de la peinture à Naples, p. 148.
  2. (it) Raffaello Causa, « La natura morta a Napoli nel Sei e nel Settecento » in Storia di Napoli, Naples, Cava dei Tirreni, 1972.
  3. a et b (en) Nicola Spinosa, The National Museum of Capodimonte, Electa Napoli, , 303 p. (ISBN 88-435-5600-2), p. 120
  4. Valérie Bougault, « Sombres délices napolitaines », Connaissance des Arts, no 607,‎ , p. 26
  5. Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre Editions, , 589 p. (ISBN 2-35031-032-9), p. 352
  6. Véronique Prat, Chefs-d'œuvre secrets des grandes collections privées, Paris, Albin Michel, , 191 p. (ISBN 2-226-03427-7), p. 89-90

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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