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Marie Long-Landry

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Marie Long-Landry
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Fratrie
Enfant
Parentèle
Hélène Campinchi (nièce)
Adolphe Pichon (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Marie Long-Landry, née le à Ajaccio et morte le à Paris[1], est une médecin française.

Marie Landry est née dans une famille d’intellectuels radicaux socialistes apparentée aux Meuron et aux Bonaparte[2]. Sa mère Augustine Meuron (1844-1926) et son père Timothée Landry (1841-1912), juriste devenu ensuite président de chambre à la Cour d'appel de Paris, quittent la Corse pour Nîmes en 1883 avant de rejoindre la capitale en 1896[2]. Elle a 5 frères et sœurs : Josèphe, dite Seppa, (1869-1871), morte de tuberculose ; Eugène Landry (1872-1913), agrégé de français et d'italien, docteur ès lettres, maître de conférences à l'Institut national de Florence ; Adolphe Landry (1874-1956), normalien, fondateur de la démographie française, député de Corse, plusieurs fois ministre ; sa sœur jumelle Marguerite Pichon-Landry est une féministe qui fut la présidente du Conseil national des femmes françaises ; Lasthénie Thuillier-Landry (1879-1962), également médecin, fondatrice de l’Association française des femmes médecins en 1923[2].

En 1906, Marie Landry est interne des Hôpitaux de Paris[3] sous la direction notamment d'Ernest Dupré et surtout Jules Dejerine à l'hôpital de la Salpêtrière[4].

Sa thèse, en 1911, porte sur la maladie de Little[5].

Elle est la première femme nommée au poste de chef de clinique (clinicat) en 1911[6],[7].

Carrière médicale

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Pendant la Première Guerre mondiale, Marie Long-Landry aide son mari à diriger le service de physiologie-neurologie[8] de l’hôpital militaire de Bourg-en-Bresse[3],[4]. Elle y croise le chirurgien suisse Albert Reverdin[4].

Après la guerre, elle part travailler au service de neuropsychiatrie de l'hôpital de Genève, où son mari y devient professeur en 1919[3]. Elle s'investit également dans la fondation Dejerine[4].

En 1924, elle fonde le Service social international à Genève, dont elle est présidente pendant 25 ans[3].

Vers 1929, elle travaille dans le service de neurologie d'André-Thomas à l'hôpital Saint-Joseph[4].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle reçoit la Médaille de la Résistance pour son aide aux Juifs et aux soldats alliés[3]. Sa maison se trouve en effet sur la frontière franco-suisse[4].

Vie privée

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En 1908, Marie Landry épouse à Paris Édouard André Long, professeur de médecine à Genève[3] et rencontré à l'hôpital de la Salpêtrière[4]. Ils ont un fils, Olivier Long qui naît le à Veyrier[9]. Elle perd son mari en 1929[4].

Distinction

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Références

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  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 7e, n° 1563, vue 7/16.
  2. a b et c Julien Pomart, « Fonds Marguerite Pichon-Landry – Présentation », sur Archives de la FMSH, (consulté le )
  3. a b c d e et f Martine Piguet, « Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) : Marie Long », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le )
  4. a b c d e f g et h « [Marie Long-Landry (1883-1968)] », Revue Neurologique, vol. 121, no 5,‎ , p. 550–551 (ISSN 0035-3787, PMID 4907942, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Samuel Alexander Kinnier Wilson, Neurology, Williams & Wilkins, (lire en ligne)
  6. (en) Julie Fette, Exclusions: Practicing Prejudice in French Law and Medicine, 1920-1945, Cornell University Press, (ISBN 978-0-8014-6399-0, lire en ligne)
  7. M. -P. Vazquez, « Histoire des femmes chirurgiens. Mon histoire débute en 1968 », Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, vol. 205, no 8,‎ , p. 954–961 (ISSN 0001-4079, DOI 10.1016/j.banm.2021.05.019, lire en ligne, consulté le )
  8. Robert Philipot, « Soigner les poilus en Bresse pendant la Grande Guerre », Chroniques de Bresse,‎ , p. 54 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  9. Marc Perrenoud, « Marie Long-Landry » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  10. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Marie Long » (consulté le )

Liens externes

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Article connexe

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