Manoir d'Escarboville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Manoir d'Escarboville
Présentation
Type
Fondation
XVIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Style
Usage
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le manoir d'Escarboville, est une demeure, du début du XVIe siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune française de La Pernelle, dans le département de la Manche, en région Normandie.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le manoir d'Escarboville est situé, sur la gauche de la grande route qui va de Quettehou à Barfleur au hameau éponyme, à 1 km au sud-sud-est de l'église Sainte-Pétronille et de l'escarpement de la colline sur le territoire de La Pernelle, dans le département français de la Manche.

Historique[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Construit au début du XVIe siècle[1],[note 1], le manoir, solide et sobre construction de style gothique flamboyant[3], est flanqué sur sa façade intérieure d'une grosse tour au toit en poivrière qui dépasse la toiture de forte pente de la hauteur d'un étage environ. On peut voir de ce côté une belle porte à fines colonnettes et à arc surbaissé, dont le sommet fortement en aigu du gable de gauche n'est pas engagé sous la toiture[2].

Le logis s'éclaire au rez-de-chaussée par deux grandes fenêtres à imposte et à linteau droit, et, à l'étage au-dessus de chacune d'elles, par des fenêtres de plus petites dimensions, et, la tour par des petites fenêtres carrées « d'éguet »[2].

La partie droite est percée d'une porte en plein cintre surmontée d'une fenêtre carrée à meneaux de dimension moyenne, taillés en biseau, et protégée par une grille épaisse à section carrée. Au dessus, fenêtre à l'étage et deux fenêtres superposées à l'extrême droite[2].

À l'intérieur, on peut voir une belle cheminée de pierre blanche de Valognes, formée de cinq colonnettes dont trois à boudins et deux à tresse. Son manteau richement sculpté représente, notamment, une chasse, ainsi que de petits personnages vêtus suivant le style François Ier. La légende qui court sur le devant n'a put être déchiffré. Deux autres cheminées anciennes méritent de s'y attarder[2].

Autour, de nombreux communs dont une charretterie à pieds droits, plusieurs portes en plein cintre à angles ébrasés. Un cellier avec un beau linteau droit cannelé que supportent, afin d'agrandir la largeur de la porte et permettre de faire passer des tonneaux de grande capacité, deux sortes de larges tailloirs qui reposent sur des jambages de maçonnerie[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Certains détails sont peut-être un peu plus tardifs, comme l'épaisse souche de cheminée à gros bossage à l'extrême droite de sa toiture[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 142.
  2. a b c d e et f Barbaroux 1977, p. 51.
  3. Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 91-92.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Barbaroux, 120 Châteaux et Manoirs en Cotentin, Bayeux, Éditions Heimdal, , 112 p., p. 51. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]