Maison forte de La Faverge

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Maison forte de La Faverge
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XVe siècle
Propriétaire initial Famille du Goy
Coordonnées 45° 42′ 32″ nord, 5° 46′ 50″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Savoie
Commune Yenne
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison forte de La Faverge
Géolocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Maison forte de La Faverge

La maison forte de La Faverge est une ancienne maison forte, du XVe, au Moyen Âge siège de la seigneurie de La Faverge, dont les vestiges se dressent sur la commune de Yenne, dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation[modifier | modifier le code]

La maison forte se dresse après le hameau des Bernards.

Histoire[modifier | modifier le code]

Possession au XVIIe siècle de la famille de La Mar[2],[3] ; Jean de La Mar (de Mari), est, en 1625[4], seigneur de La Faverge. La seigneurie de La Faverge, voisine de celle de Lagnieu, pourrait avoir été confondue avec la seigneurie de Navette, possession de la famille noble des du Goy[5].

Jean de Navette (de Navetis), est mentionné dans l'acte de fidélité que font, au duc Charles Ier de Savoie, à son avènement, les habitants de Yenne.

En 1570[4], on relève Claude du Goy, seigneur de Navette, et, en 1590[4], noble Barthélemy du Goy, son fils. En 1620[4], Gaspard du Goy de Navette est en possession de biens à Saint-Paul et à Yenne. La famille du Goy, prendra, peu après, la possession du fief de la Martinière. En 1625[4], noble Pierre-François du Goy de Navette, possède des biens au village voisin de Bas-Somont.

Le [4], le duc Victor-Amédée Ier de Savoie, par lettres patentes, autorise Urbain du Goy, seigneur de Saint-Agniez, à installer, à Yenne, un moulinage et dévidage de soie.

Le [4], un du Goy de Saint-Agniez, seigneur de La Faverge, assiste à Yenne à la réunion de la noblesse du petit Bugey, à l'occasion de l'avènement[6] de Victor-Amédée II de Savoie. Vit, en 1690[4], Louis du Goy, son fils, et, en 1715[4], Pierre du Goy de Saint-Agniez, seigneur de La Faverge, et, en 1730[4], noble François Laurent de La Faverge.

La terre et la maison forte de La Faverge étaient, au début du XXe, la possession de la famille Dupasquier, qui en avaient la jouissance déjà avant la Révolution.

Description[modifier | modifier le code]

La maison forte, qui a été remaniée, se présentait sous la forme d'une grosse tour carrée datée du XVe. Il subsiste de cette époque des fragments de fenêtres, des jambages de portes gothiques, et à l'intérieur des corbeaux et une cheminée également gothique. On accède à la cour, que ferme un grand mur, par un portail d'entrée du XVe, fermé par un système de barres, visible à la fin du XXe siècle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. La famille de La Mar nous serait connu depuis le XIIe, Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, 1995 (ISBN 9782882951427), p. 164.
  3. Il porte : d'azur à la bande d'or chargée de trois étoiles de gueules.
  4. a b c d e f g h i et j Jean Létanche 1907, p. 60-61.
  5. Une branche de cette famille portait : d'azur au chevron d'or une étoile d'argent en pointe ; et une autre : d'azur à une fasce d'argent surmontée de trois bessans de même en chef à deux étoiles d'argent en pointe.
  6. Sous la tutelle de sa mère, régente de Savoie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Jean Létanche 1907] Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll. « Monographie des villes et villages de France » (no 1005), (réimpr. 2007), 2e éd. (1re éd. 1907), 99 p. (ISBN 978-2-84373-813-5), p. 60-61.
  • [Michèle Brocard 1995] Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7 et 2-88295-142-6), p. 316-317.

Articles connexes[modifier | modifier le code]