Louis Icart
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Louis Justin Laurent Icart |
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Louis Icart, né le à Toulouse et mort le à Paris, est un artiste peintre, graveur et illustrateur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Louis Justin Laurent Icart naît le à Toulouse de Jean Marie Adolphe Icart, comptable et d'Elisabeth Antoinette Girot, tailleuse[1]. Ses parents s'étaient mariés à Toulouse le [2].
Le dans le 17e arrondissement de Paris, il épouse Marie Augustine Repérant et reconnaît et légitime comme son fils, Roger Marius Icart Repérant (1905-1993)[3]. Le couple divorce le et Louis Icart épouse en secondes noces le dans le 6e arrondissement de Paris, Fanny Volmers dont il avait fait connaissance chez Paquin, célèbre maison de couture pour laquelle il réalisait des modèles de chapeaux et d'accessoires. Fanny Volmers deviendra son modèle favori[4]. Dans l'acte de mariage, il légitime la fille de Fanny Volmers, Juliette Reine Louise Volmers, née le [5],[a]. Le , un jugement du tribunal civil de la Seine annule reconnaissance et légitimation de Roger Marius Icart Repérant[6].
Parcours d'artiste
[modifier | modifier le code]Impressionnée par ses dons de dessinateur, sa tante l'emmène à Paris : elle possède la Maison Valmont, modiste en vue de la Belle Époque. Louis Icart est alors introduit dans les milieux de l'illustration pour la presse de mode. Il dessine pour le périodique La Critique théâtrale et pour les catalogues de maison de haute couture.
Formé à la gravure, il présente ses travaux originaux au Salon des humoristes : ses portraits de femmes, de Parisiennes, commencent à séduire le public ; il est comparé à Paul César Helleu et Manuel Robbe[réf. nécessaire].
Durant la Première Guerre mondiale, il est pilote de chasse[7], part dans plusieurs missions aériennes mais ne cesse pas de dessiner.
En 1920, il expose à la galerie Simonson à Paris, puis, en 1922, à New York, galerie Belmaison, plus d'une trentaine de toiles exprimant un style Art déco. À la suite de cette exposition, ses gravures connaîtront un certain succès en Amérique jusqu'en 1932.
Louis Icart fait partie en 1930 des peintres et sculpteurs de l'Aéro-Club de France[8].
Il crée la société anonyme La Gravure Française en . La société recouvre un atelier d'artistes qu'il a fondé. Les actions de 500 francs portent sa signature autographe en tant qu'administrateur.
Son œuvre comprend plus de cinq cents gravures. Il a également participé à l'illustration d'une trentaine d'ouvrages, dont un bon nombre d'érotiques.
Durant l'Occupation, il compose une série gravée intitulée L'Exode.
Son travail tombe dans l'oubli après guerre, mais suscite de nouveau l'intérêt quand, dans les années 1970, une partie de ses premières peintures est retrouvée dans le grenier d'une école d'art[réf. nécessaire].
Il meurt en 1950 au 1, place du Calvaire dans le 18e arrondissement de Paris[9], où une plaque lui rend hommage.
Œuvre
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Une Jeune femme à la mode, (années 1920, Wellcome Collection).
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Le train des permissionnaires, illustration pour le magazine Fantasio (1917, Bibliothèque nationale de France).
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(Sans titre, n. d., Médiathèque du patrimoine et de la photographie).
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(Sans titre, n. d., Médiathèque du patrimoine et de la photographie).
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Action de La Gravure Française S.A.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) William R. Holland, Clifford P. Catania, Nathan D. Isen, Louis Icart, the complete etchings, Atglen, Schiffer Publishing, 1998, 246 pages (ISBN 978-0-764-30380-7).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le dans le 17e arrondissement de Paris, Juliette Reine Louise Icart épouse Henri Jacques Joseph Benac (1913-1984).
Références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance de Louis Justin Laurent Icart, archives de l'état civil de Toulouse, registre des naissances de l'année 1888, no 2335, p. 73 sur 197.
- Acte de mariage de Jean Marie Adolphe Icart et d'Elisabeth Antoinette Girot, archives de l'état civil de Toulouse, registre des mariages de l'année 1888, no 780, p. 274 sur 407.
- [https://deces.matchid.io/id/Zn36TxcwG2MM Fiche « Roger Marius Icart Repérant » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
- La Gazette Drouot.
- [https://deces.matchid.io/id/lAUxJMTMiNQE Fiche « Juliette Reine Louise Icart » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
- Acte de mariage de Louis Justin Laurent Icart et de Marie Augustine Repérant, archives de l'état civil de Paris, registre des mariages du 17e arrondissement, no 1843, p. 84 sur 142.
- Le Poilu Tel Qu'il Se Parle, Slatkine, 1971, p. 31, [lire en ligne lire en ligne].
- Louis Icart, sur peintresairespace.blogspot.com, en décembre 2014.
- Son acte de décès (n° 4015) dans les registres de décès du 18e arrondissement de Paris pour l'année 1950.
- Peintre français du XXe siècle
- Graveur français du XXe siècle
- Aquafortiste français
- Illustrateur français du XXe siècle
- Illustrateur érotique
- Aviateur français de la Première Guerre mondiale
- Art déco
- Naissance en novembre 1888
- Naissance à Toulouse
- Décès en décembre 1950
- Décès dans le 18e arrondissement de Paris
- Décès à 62 ans
- Personnalité inhumée dans l'Essonne