Louis Chassaignac de Latrade

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Louis Chassaignac de Latrade
Illustration.
Buste de Louis Chassaignac de Latrade à Rosiers-de-Juillac inauguré par Paul Doumer le 28 septembre 1930.
Fonctions
Président du Conseil général de la Corrèze

(5 ans)
Prédécesseur Joseph Brunet
Successeur Jean-Baptiste Billot
Préfet de la Corrèze

(9 mois et 11 jours)
Prédécesseur François Péchin
Successeur Michel Le Roux de Lajonkaire
Préfet de la Dordogne

(9 jours)
Prédécesseur Thomas Dusolier
Successeur Jean-Baptiste Clément Dulac
Député français

(10 ans et 8 mois)
Élection
Réélection 20 février 1876
14 octobre 1877
21 août 1881
Circonscription 2e de Brive-la-Gaillarde
Corrèze
Groupe politique Gauche républicaine
Prédécesseur Jean-Charles Rivet
Successeur Philippe-Michel Labrousse

(2 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 13 mai 1849
Circonscription Corrèze
Groupe politique Montagne
Prédécesseur Assemblée nationale constituante
Successeur nouvelle législature

(1 an et 20 jours)
Élection 23 avril 1848
Circonscription Corrèze
Groupe politique Gauche Modérée
Prédécesseur nouvelle législature
Successeur première législature
conseiller général de la Corrèze

(12 ans)
Circonscription Canton d'Ayen
Prédécesseur Pierre-Aimé Berthy-Lafon
Successeur Antoine Blanc

(4 ans)
Circonscription Canton de Juillac
Prédécesseur Arsène Mathon
Successeur Léonard Henri Joyet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sauveboeuf
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Rosiers-de-Juillac
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Gauche
Père Gabriel Chassaignac-Ladtrade
Mère Anne-Marie Mayaudon
Conjoint Adèle Chassaignac de Guimond
Enfants 2
Diplômé de École Polytechnique
Profession homme politique

Louis Chassaignac de Latrade est un homme politique Français né le à Sauveboeuf commune Aubas (Dordogne) et mort à Lescure[1] (commune de Rosiers-de-Juillac) le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Sorti de l'École polytechnique en 1833, il quitte l'armée l'année suivante à la suite d'un procès politique[2],[3],[4],[5]., il part aux États-Unis avec son ami de classe Ernest Caylus. De retour en France, militant républicain, il est rédacteur au journal Le National, et se retrouve impliqué dans plusieurs procès de presse. Il est également ingénieur dans les compagnies de chemin de fer.

En 1848, il est commissaire du gouvernement en Gironde et en Dordogne. Il est député de la Corrèze de 1848 à 1851, siégeant au centre gauche, puis à la Montagne. Exilé en Belgique puis en Espagne après le coup d’État du 2 décembre 1851, il rentre en France en 1860.

Préfet de la Corrèze après le , il reste en poste jusqu'en . Conseiller général du canton d'Ayen en 1871, il est député de la Corrèze de 1873 à 1883, siégeant au groupe de la Gauche républicaine. Il est réélu député en 1876 avec 1967 voix, face au bonapartiste Charles Fauqueux, ancien sous-préfet, qui obtient 4018 voix. Il fut l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le 16 mai 1877.

Il est le fondateur en 1878 de la "Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze"[6] et de la "Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze"[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Latrade (Louis Chassaignac de)», in: Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 [sous la direction de] Adolphe Robert et Gaston Cougny, Bourloton (Paris), 1889, tome 3, p. 628, Texte intégral.
  • « Latrade (Louis)», in: Biographie des 750 représentants à l'Assemblée législative, élus le , par deux journalistes E. C. et De M., Pagnerre (Paris), 1849, p. 51-2, lire en ligne sur Gallica.
  • « Latrade (Louis)», in: Guide des électeurs. Les 363 par Camille Etiévant et Emile Dehau, C. Marpon et E. Flammarion (Paris), 1877, p. 35, lire en ligne sur Gallica.
  • « Nécrologie. Latrade », in: Annuaire de la presse française par Émile Mermet (directeur de publication), [Annuaire de la presse] (Paris), 1880-1891, p. 877-8, lire en ligne sur Gallica.
  • « Latrade (Louis Chassaignac de)», in: Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique, T. 10 L-MEMN, par M. Pierre Larousse, Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1866-1877, p. 243, lire en ligne sur Gallica.
  • « Latrade (de) Louis Chassaignac »: Dictionnaire général de biographie contemporaine française et étrangère : contenant les noms et pseudonymes de tous les personnages célèbres du temps présentpar Adolphe Bitard, Dreyfous (Paris), 1878, p. 778-9, lire en ligne sur Gallica.
  • François Labrousse: « Louis Latrade, député de Corrèze », in: Révolution de 1848, 1931.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Certaines sources retiennent Paris comme lieu de décès.
  2. « Le centenaire de l'École polytechnique », in: La Science illustrée, publié sous la direction de Louis Figuier, Exposition internationale, [s.n.] (Paris), 1894, 13, p. 312, lire en ligne sur Gallica
  3. [François Vincent Raspail, Procès des vingt-sept, ou de la Société des Droits de l'Homme et des élèves de l'école polytechnique, ed. Adolphe Riou, 1834 p. [lire en ligne]
  4. Gaston Pinet, Histoire de l'école polytechnique, Paris, 1887 p. 217-
  5. Procès des accusés d'Avril devant la cour des Pairs, publié de concert avec les accusés, Pagnerre (Paris), 1835, Texte intégral.
  6. Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze dans le site du Comité des travaux historiques et scientifiques.
  7. Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze dans le site du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]