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Ligne Reims à Cormicy

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Ligne de
Reims à Cormicy
Image illustrative de l’article Ligne Reims à Cormicy
Ligne CBR Reims à Cormicy
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 14 mars 1897
Fermeture 08 janvier 1933 pour les trafics voyageurs
Caractéristiques techniques
Longueur 22 km km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique

La ligne du Chemin de fer de la Banlieue de Reims (CBR), reliant Reims à Cormicy, était un élément du réseau ferroviaire local de la région de la Marne. Inaugurée le 14 mars 1897, cette ligne de voie métrique servait principalement à transporter les passagers et les marchandises. Le trajet de 22 km était réalisé (selon le livret Chaix d’août 1898) en 1h15’.

Historique de la construction

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Elle ouvre au trafic le 14 mars 1897.

Construction de Reims à Cormicy et prolongements

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La ligne de Soissons à Cormicy est ouverte en deux étapes en 1904 de Soissons à Vailly-sur-Aisne puis de Vailly-sur-Aisne à Corbeny via Cormicy. La ligne de Cormicy à Corbeny est prolongée en 1905 jusqu'à Guignicourt[1].

La première guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale, Cormicy était un secteur à fort enjeu du front, notamment avec la Motte de Sapigneul, qui surplombait le passage de l’Aisne et du Canal. La cote 108 était une position essentielle pour le contrôle de ce carrefour qui ouvrait la voie vers Reims. Les combats y firent rage et Sapigneul fut complètement détruite lors de la bataille de Sapigneul. Cormicy lui-même a été complètement détruit en 1918.

Fermeture de Reims à Cormicy

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La ligne est fermée au trafic voyageur le 08 janvier 1933. Puis elle ferme au trafic marchandises, entre Saint-Brice-Courcelles et Cormicy le 31 décembre 1933. La section de voie entre Reims et Saint-Brice-Courcelles est transformée en voie normale en 1952 et géré comme un embranchement industriel.

Le parcours entre Reims et Cormicy, hors du parcours à l’intérieur de Reims traversait

Le tracé de l'ancienne ligne du CBR à aujourd’hui

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Les Bâtiments

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Saint-Brice-Courcelles

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A Saint-Brice-Courcelles, la gare du CBR est en face de la halte de la Compagnie des chemins de fer de l'Est. La section de voie entre Reims et Saint-Brice-Courcelles est transformée en voie normale en 1952 et géré comme un embranchement industriel. Avant cette transformation, les wagons à l'écartement standard étaient mis sur des trucks porteurs à la gare CBR de Reims Jacquart pour desservir ensuite les différents embranchements.

Gare de Merfy – Saint-Thierry

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La gare de Pouillon desservait un village de 284 habitants dans les années 1900. Un parc est créé par Messieurs David frère de rimes avec des petites maisons de campagne. Le maire demandera une halte au milieu de celui-ci qui lui sera accordée[4]. L'ancienne gare CBR de Pouillon est aujourd'hui, la propriété d’un particulier.

La Halte du Parc à Pouillon

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La halte du Parc, qui n’existe plus a été créée à la suite de la demande du maire en juin 1900 pour desservir le lotissement du Parc de Pouillon, alors en cours de construction.

En 1934, à la fermeture de la ligne, la gare devient un bâtiment communal qui va servir de logement pour le garde champêtre puis le cantonnier jusqu’à la fin des années 90. Elle devient salle associative en 2005 puis retrouve une fonction de logement en 2022[5].

Le CBR a notamment été utilisé pour transporter des pierres issues des carrières d’Hermonville pour la reconstruction de la Cathédrale de Reims et des habitations de la ville de Reims, après la première guerre mondiale.

Le CBR a notamment été utilisé pour transporter des tuiles de la tuilerie situées à quelques km de la gare de Cauroy-Lès-Hermonville. L'ancienne gare de Cauroy-Lès-Hermonville, gare de type 4, est la propriété d’un particulier.

La gare de Cormicy assurait une correspondance avec la ligne Soissons / Rethel. Les trains de la ligne Soissons -Rethel devait rebrousser car le plan de voie de la gare était en épi[7].

Le bâtiment a été détruit. La plte-forme de la gare de Cormicy est occupée par une zone pavillionnaire.

Le trafic des marchandises expédiées était constitué du bois, une scierie était à proximité, des pierres avec une carrière à proximité, des cendres sulfureuses utilisées pour l'agriculture. A l'arrivée, la reconstruction de Cormicy a généré un trafic de briques rouges utilisées pour la reconstruction des maisons en harmonie avec la brique locale blanche[8].

Exploitation

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Matériel roulant

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Notes et références

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  1. Reims 150 ans de chemins de fer de Michel Thibault P134.
  2. P104 Tome 1, Le CBR de 1882 à 1914 (ISBN 2-915034-57-5)
  3. Thillois Grande Guerre 14-18 Carte P119 (ISBN 979-10-699-4222-6)
  4. Le Pays rémois dans les années 1900 P54
  5. https://villers-franqueux.fr/images/BM/15_-_bulletin_municipal_2022.pdf
  6. https://archives.marne.fr/ark:/86869/4bn87c1fts0v/6d13f702-a459-443c-8a2b-df295c8f4897
  7. Claude Wagner, Le chemin de fer de la banlieue de Reims, Paris, La Vie du rail, 2006, Tome 1, Le CBR de 1882 à 1914 P173
  8. https://drive.google.com/file/d/1Z40zMpDwFC8qpN4o9qMQY68dUbfir3z-/view

Articles connexes

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Bibliographie

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