Villers-Franqueux
Villers-Franqueux | |
La mairie et le monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Éric Maltot 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51633 |
Démographie | |
Population municipale |
296 hab. (2020 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 43″ nord, 3° 56′ 40″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 188 m |
Superficie | 3,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Villers-Franqueux (prononcé [vilɛʁ fʁɑ̃kø]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Villers-Franqueux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
- terres arables (69,4 %), forêts (14,9 %)
- zones urbanisées (9,2 %)
- cultures permanentes (6,5 %)[6] L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1842 un grand incendie détruisait au village, treize maisons et l'église[7].

Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune, antérieurement membre de la Communauté de communes de la Petite Montagne, est membre, depuis le , de la communauté de communes du Nord Champenois.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [8], cette communauté de communes du Nord Champenois est issue de la fusion, le , de :
- la Communauté de communes de la Colline,
- de la Communauté de communes de la Petite Montagne,
- de la Communauté de communes des Deux Coteaux
- et de la Communauté de communes du Massif[9],[10].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2020, la commune comptait 296 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
-
L'église vue du sud-est.
-
Lavoir aménagé.
- Le moulin de Villers-Franqueux,
- Bois de la Montagne avec ruines et terrain de VTT,
- Lavoirs.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Le coureur cycliste allemand Otto Meyer est fait prisonnier le 28 septembre 1914 alors qu'il était réfugié dans le clocher de l'église[18];
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Villers-Franqueux sur le site de l'Institut géographique national
- Villers-Franqueux sur le site de l'Insee
- Analyse des Comptes et des Equilibres Financiers Fondamentaux de la commune de Villers-Franqueux 2011
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Mandement de Monseigneur l'archevèque de Reims...à la bibliothèque de Reims sous la cote : CR.I384 MM
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Colline, de la Communauté de communes de la Petite Montagne, de la Communauté de communes des Deux Coteaux et de la Communauté de communes du Massif », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 18-21 (lire en ligne).
- « Avant la fusion des communautés Les derniers vœux de la Colline », L'Union, (lire en ligne).
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « De la retraite à la poursuite : le 28e RI en septembre 1914 », sur vlecalvez.free.fr (consulté le )