Saint-Thierry
Saint-Thierry | |
La place de la mairie et le monument aux morts. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Antoine Lemaire 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51518 |
Démographie | |
Gentilé | Théodoriciens, Théodoriciennes |
Population municipale |
618 hab. (2018 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 15″ nord, 3° 57′ 52″ est |
Superficie | 7,59 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Thierry est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Thierry (51220) est une commune du département de la Marne se situant au nord-ouest de Reims à environ 8,5 km en passant par la D 944. A flanc de coteau du massif de Saint-Thierry, le territoire communal descendant jusqu'à Reims passe par l'autoroute des Anglais et héberge la station d'épuration de Reims.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Lieu-dit ː ferme de Baslieux où fut arrêté Alexandre Gonsse de Rougeville.
Histoire[modifier | modifier le code]

Le village s'est formé autour d'un monastère, fondé en l'an 500 par saint Thierry disciple de saint Remi. Modifié et agrandi au cours des siècles, le monastère fut rasé au XVIIIe siècle, à la veille de la Révolution. Depuis 1968, des sœurs bénédictines de la congrégation des bénédictines de Vanves, y restaurent la vie monastique.
Au Mont-Berti, furent exhumés cinq cercueils du haut Moyen Âge. Une autre fouille a mis au jour une sépulture de la Tène au Gros-Mont.
Pendant la Révolution française, la commune s'appelait Montdor[1].
En 1870, la commune a cédé une partie de son territoire communal pour la création, en même temps que Bétheny, Courcy et Reims, de la commune de La Neuvillette[1] ; cette dernière fait aujourd'hui partie de la ville de Reims.
La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Massif, est membre, depuis le , de la communauté de communes du Nord Champenois.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [2], cette communauté de communes du Nord Champenois est issue de la fusion, le , de :
- la communauté de communes de la Colline ;
- de la communauté de communes de la Petite Montagne ;
- de la communauté de communes des Deux Coteaux ;
- et de la communauté de communes du Massif[3].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2018, la commune comptait 618 habitants[Note 1], en diminution de 1,12 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Le collège du Mont-d'Hor rassemble les élèves des villages aux alentours.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Dans ce qui avait été une abbaye de moines (la règle de saint Benoît y est adoptée vers la fin du Xe siècle) sur la colline du Mont d'Hor, près de Reims, fondée par saint Thierry, on trouve la chapelle de la communauté (XIIe siècle) ainsi qu'une ancienne salle capitulaire avec de beaux chapiteaux sculptés qui font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Les ruines du château, la fontaine et d'autres parties de l'ancienne abbaye sont également classées[11]. Historiquement, en 1777, la communauté est chassée et une partie de l'abbaye est rasée. Après deux siècles d'interruption, la vie monastique a repris en 1968 et le lieu est devenu un monastère des Bénédictines de la congrégation de Vanves (des retraites y sont possibles).
- L'église Saint-Hilaire du XIIe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [12].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Le blason reprend celui de l'abbaye du lieu.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à l'arbre arraché au naturel sommé d'une aigle d'argent, aux cinq crosses d'or brochant sur le tout, deux à dextre l'une sur l'autre mouvant du canton dextre de la pointe, une mouvant du point de la pointe, deux à senestre l'une sur l'autre mouvant du canton senestre de la pointe.
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Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Thierry du Mont d'Or, fondateur du monastère du Mont d'Hor autour duquel se forma le village.
- Le bienheureux Guillaume de Saint-Thierry (1075-1148), moine cistercien et écrivain mystique, abbé du monastère de 1121 à 1135.
- Roland Dorgelès y situe un épisode de son récit de la Grande Guerre, Le Cabaret de la belle femme.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-Thierry sur le site de l'Insee
- [PDF] Dossier de l'INSEE sur les données de la population de Saint-Thierry
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le 19 juillet 2015), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Colline, de la Communauté de communes de la Petite Montagne, de la Communauté de communes des Deux Coteaux et de la Communauté de communes du Massif », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 18-21 (lire en ligne).
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 175
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le 19 juillet 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Abbaye et château (ruines) à Saint-Thierry », notice no PA00078848, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église à Saint-Thierry », notice no PA00078849, base Mérimée, ministère français de la Culture