Lactips

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Lactips
logo de Lactips

Création 4 avril
Fondateurs Frédéric Prochazka
Marie-Hélène Gramatikoff
Fabrice Plasson
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Saint-Jean-Bonnefonds
Drapeau de la France France
Direction Marie-Hélène Gramatikoff
Activité Plasturgie
SIREN 801500018[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR46801500018Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web http://lactips.com

Fonds propres 4 294 800 € fin 2018
Chiffre d'affaires 49 300 € en 2018
Résultat net -753 500 € en 2018 (perte)[2]

Lactips est une start-up française créée en 2014. Elle travaille sur un plastique à base d'une protéine de lait, la caséine, qui a l'avantage d'être hydrosoluble, biosourcé et biodégradable.

L'entreprise fait partie des lauréats de la première édition du programme French Tech 2030[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Un premier brevet sur l'application industrielle de la transformation de la caséine en plastique est déposé en 2010 par l'Université Jean-Monnet-Saint-Étienne, où Frédéric Prochazka est chercheur dans le laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères[4]. En , avec ses associés Marie-Hélène Gramatikoff, ancienne industrielle plasturgiste reconvertie dans la création et direction d'entreprises, et Fabrice Plasson, directeur de l'entreprise de biotechnologie Amoeba, est créée la société Lactips[5].

En 2015, Lactips effectue une première levée de fonds où sont récoltés 1,2 million d'euros et reçoit un Oscar de l’Emballage[6].

En 2018, une deuxième levée de fonds permet d'atteindre un capital de 3,7 millions d'euros[7]. Lactips remporte aussi un Innovation Award au salon All4Pack 2018[8].

Commercialisation des produits[modifier | modifier le code]

En 2018 sont commercialisés dans plusieurs pays les premiers films plastiques pour emballer les tablettes de lave-vaisselle en plastique biosourcé[9], en association avec l'entreprise allemande Ulrich Natürlich[10].

En 2019, Lactips signe un partenariat d'exclusivité avec BASF[11],[12].

En 2020, une levée de fonds auprès de Bpifrance et Mitsubishi Chemical Holdings réunit 13 millions d'euros[13],[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « LACTIPS (SAINT-JEAN-BONNEFONDS) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 801500018 », sur societe.com (consulté le ).
  3. « Annonce des lauréats de la 1ère édition du programme French Tech 2030 », sur economie.gouv.fr,
  4. Mathieu Ozanam, « Et Frédéric Prochazka inventa le plastique à base de protéines de lait », sur lessor42.fr, (consulté le )
  5. Corinne Delisle, « Marie-Hélène Gramatikoff, la plasturgie dans la peau », sur executive.em-lyon.com, (consulté le )
  6. « Oscars de l’emballage 2015 : deux clients Bpifrance primés », sur bpifrance.fr, (consulté le )
  7. Romain Lambic, « Lactips : la crème des films hydrosolubles », sur plastiques-caoutchoucs.com, (consulté le )
  8. Karine Ermenier, « All4Pack : découvrez les 11 lauréats des Innovation Awards », sur processalimentaire.com, (consulté le )
  9. « Saint-Jean-Bonnefonds: Lactips fabrique du plastique écologique... avec du lait », sur leprogres.fr, (consulté le )
  10. Frédéric PAILLAS, « Lactips fabrique le premier « plastique sans plastique » », sur leprogres.com, (consulté le )
  11. « BASF signe un contrat d'exclusivité avec Lactips », sur zoomdici.fr, (consulté le )
  12. Stéphanie Gallo, « Lactips signe avec BASF et veut (encore) lever des fonds », sur acteursdeleconomie.latribune.fr, (consulté le )
  13. Keren Lentschner, « Le plastique naturel français attire les investisseurs », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  14. L'Usine Nouvelle, « Lactips lève 13 millions d’euros pour industrialiser son plastique à base de lait - L'Usine Matières premières », (consulté le )