La Vierge, les Coptes et moi...

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La Vierge, les Coptes et moi...
Description de l'image La Vierge, les Coptes et moi... Logo.jpg.
Réalisation Namir Abdel Messeeh
Scénario Namir Abdel Messeeh
Nathalie Najem
Anne Paschetta
Acteurs principaux

Namir Abdel Messeeh
Siham Abdel Messeeh

Sociétés de production Oweda Films
Doha Film Institute (Qatar)
Maison de l'Image Basse-Normandie
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Égypte Égypte
Drapeau du Qatar Qatar
Genre Comédie
Documentaire
Durée 91 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Vierge, les Coptes et moi... est un film franco-égypto-qatari réalisé par Namir Abdel Messeeh, sorti en 2011.

Synopsis[modifier | modifier le code]

À la suite du visionnage d’une cassette vidéo censée présenter une apparition de la Vierge Marie dans le clocher d’une église du Caire devant des milliers de fidèles, Namir, issu d’une famille copte (chrétiens d’Égypte), part sur place pour recueillir des témoignages et des preuves photographiques.

La direction de Église copte orthodoxe ne l’ayant pas aidé dans sa recherche et les témoignages recueillis étant insuffisants, il décide de partir pour Assiout, où se tient une grande fête en l’honneur de la Vierge, et de retrouver sa famille maternelle dans le village d’Om Doma (Umm Dumah), entre Assiout et Sohag[1].

Accueilli chaleureusement par sa famille et ses voisins, il leur fait part de son projet de recréer avec leur aide une apparition de la Vierge. Son producteur lui coupe les fonds à ce moment et il doit revenir en France.

Il retourne par la suite à Om Doma avec sa mère Siham, ancienne chef comptable au Qatar, qui gère la trésorerie du tournage. Avec l’aide des villageois, rapidement formés au métier d’acteur, du clergé copte local qui aide au casting de la jeune fille qui va jouer la Vierge et de la technique informatique, la fin du film peut être tournée et représentée devant le village.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Comme il est mentionné au générique de fin, le tournage a eu lieu avant la révolution égyptienne de 2011, étalé sur trois ans, suivi d'un montage lui-même étalé sur un an.

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Le magazine américain Variety établit un parallèle entre la minorité copte en Égypte et la minorité égyptienne en France, félicitant au passage le montage du film[3]. Pour Slant Magazine, la mise en scène amène le film à un « climax satisfaisant »[4].

Le Huffington Post salue la décision du réalisateur de garder la séquence filmée en 2010, avant la révolution égyptienne de 2011[5]. Pour la revue catholique américaine America, « la population copte est maintenue par un sens partagé de l'abnégation et de foi inébranlable, la foi qui reste une force de ralliement pour les Coptes sur l'écran en dépit de leur statut de victimes comme une minorité religieuse »[6].

En France, le film reçoit des critiques globalement positives, notamment sur le site Allociné, avec une note de 3,5 sur 5 par la presse et de 3,9 étoiles sur 5 par les spectateurs[7].

Box-office[modifier | modifier le code]

Lors de son premier jour d'exploitation, le film fait 14 088 entrées pour un total de 55 233 entrées sur le territoire français[2].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sauf mention contraire, les informations mentionnées proviennent d'Allociné.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Umm Dumah - Egypt », sur Mapcarta.com (consulté le ).
  2. a et b « La Vierge, les Coptes et moi... », sur Jpbox-office.com (consulté le ).
  3. (en) Jay Weissberg, « Review: The Virgin, the Copts and Me », sur Variety.com, (consulté le ).
  4. (en) Gerard Raymond, « Tribeca Film Festival 2012: The Virgin, the Copts and Me », sur Slant Magazine.com, (consulté le ).
  5. (en) E. Nina Rothe, « DFI Presents Groundbreaking: The Virgin, the Copts and Me at Tribeca », sur Huffington Post.com, (consulté le ).
  6. (en) Victor Stepien, « Keeping the Faith », sur America.com, (consulté le ).
  7. « La Vierge, les Coptes et Moi critiques presse et spectateurs », sur Allociné.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]