L'union fait la force

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L'union fait la force est une locution française qui sert de devise nationale à la Belgique, la Bulgarie et Haïti, ainsi que de devise Acadienne depuis la Convention de Miscouche en 1884.[1] Ainsi, elle a été traduite en néerlandais, en allemand et en bulgare ce qui donne respectivement Eendracht maakt macht, Einigkeit macht stark et Съединението прави силата.

Historique

La devise fut auparavant employée par les Provinces-Unies sous sa forme latine (Concordia res parvae crescunt[2]). Après la proclamation du royaume, les Pays-Bas prirent pour devise celle de la maison royale d'Orange-Nassau, Je maintiendrai (en français).

Belgique

La phrase « l’Union fait la Force », déjà utilisée lors de la révolution brabançonne est prononcée par le régent Érasme-Louis Surlet de Chokier lors de sa prestation de serment le 25 février 1831. Il ne s'agit pas alors de l'union entre les communautés linguistiques du pays, comme on interprète souvent aujourd'hui cette devise, mais de l'union des tendances catholiques et libérales de la bourgeoisie majoritairement francophone au nord comme au sud, l'unionisme, au pouvoir après la révolution[3]. Cette devise, qui sera gravée au centre du parlement, exprime la nécessite de s'unir dans un État encore fragile et menacé par les armées de Guillaume Ier des Pays-Bas.

Divers

Paul Kruger et la devise du Transvaal

Références

  1. Cyberacadie.com : histoire acadienne : L'insigne et la devise acadienne
  2. Cette devise est extraite de Salluste, dont la citation complète est : Nam concordia parvae res crescunt, discordia maximae dilabuntur (Guerre de Jugurtha, 10), et dont la traduction en français est : « par la concorde, les plus petits établissements s'augmentent, la discorde renverse les plus grands ». Cette maxime est également citée par Sénèque dans les Lettres à Lucilius (XCIV, 46).
  3. * Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, Nouvelle Histoire de Belgique, vol. 1 : 1830-1905, Bruxelles, Complexe, , 640 p. (ISBN 2804800660)

Voir aussi