Justinien-Victor Somis

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Justinien-Victor Somis
Naissance
Marseille, France
Décès (à 91 ans)
Marseille, France
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Arme Génie
Grade Lieutenant-général
Années de service 17631814
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Ordre de Saint-Louis
Ordre de la Couronne de fer
Autres fonctions Inspecteur-général du génie
Député des Bouches-du-Rhône
Famille Françoise Rose Clary (sœur)[1]

Justinien-Victor, baron Somis, né le à Marseille, mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un général et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'une famille piémontaise, Justinien-Victor Somis est le fils de Joseph Ignace Somis, officier au régiment de Picardie, ingénieur en chef du port de Marseille et chevalier de Saint-Louis, et de Catherine Rose Soucheiron. Sa sœur, Françoise Rose Clary, a épousé François Clary, elle est la mère de la reine de Suède, de la Reine Julie et du comte Clary.

Il entre en service le comme lieutenant en second à l'école du génie de Mézières et en sort le avec le grade d'ingénieur. Il reçoit son brevet de capitaine le , et en 1782 il sert au siège de Gibraltar. En 1783 il embarque sur l'escadre combinée destinée à l'attaque de la Jamaïque, puis rentre en France. Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et le il est nommé lieutenant-colonel. Il démissionne le parce qu'on lui refuse un congé, et il se retire à Marseille.

Après le il fait partie de l'armée insurgée des Bouches-du-Rhône, puis il sert à Toulon dans les rangs des Anglo-Espagnols, défend le fort de Malbousquet et quitte la place avec les alliés lorsque celle-ci est prise le . Il s'embarque sur la flotte espagnole, puis il sert en Catalogne comme lieutenant-colonel du régiment espagnol d'Hibernie. Il se trouve à la bataille des Albères le , puis aux combats des et , et à la bataille de la Montagne Noire du 17 au .

De retour en France en 1796, il y vécut en simple particulier, avant d'être réintégré dans l'armée française par Bonaparte, comme chef de brigade du génie le . Membre et officier de la Légion d'honneur les et , il prend les fonctions de chef d'état-major du génie de l'armée de Batavie le , puis au 2e corps de la grande Armée sous Marmont le . Il prend part au combat d'Ulm du 15 au , puis il est nommé commandant en chef du génie du 2e corps d'armée. Commandant en second le génie de l'armée de Dalmatie le , il devient chef d'état-major du génie à l'armée d'Italie le . Chevalier de la Couronne de fer en , il est promu général de brigade le de la même année, et membre du comité central des fortifications le .

Il est chargé de l'inspection des côtes depuis Marseille jusqu'à la Spezia le , des travaux du génie à Lyon et aux îles d'Hyères le . Il est créé Baron de l'Empire le , et admis sur sa demande à la retraite le , avec le titre honorifique de lieutenant-général. il se rallie à Louis XVIII, et est fait par le roi commandeur de la Légion d'honneur le .

Élu du département des Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants le , avec 7 voix sur 13 votants, il refuse d'y siéger.

Il meurt le à Marseille.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Vte Albert Révérend, Armorial du 1er Empire

Sources[modifier | modifier le code]

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 464
  • « Justinien-Victor Somis », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]