Aller au contenu

Jules Worms

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jules Worms
Jules Worms photographié par Ferdinand Mulnier vers 1860.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Ida Wolf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Distinction
Œuvres principales
La Romance à la mode (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Jules Worms, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre, graveur et illustrateur français.

Né dans une famille de commerçants parisiens, Jules Worms commence sa carrière comme illustrateur et lithographe dans des journaux satiriques comme Le Charivari. Il avait appris la technique dans l'atelier de Jean-Adolphe Lafosse[1], dont la fille, Cécile, sera plus tard l'élève de Worms.

Il collabore avec le journal de L'Illustration, entre 1850 et 1860, et avec le Musée des familles. En 1858, deux lithographies d'Évremond de Bérard et Jules Worms, d'après des croquis de Nélie Jacquemart, paraissent dans le journal L'Illustration[2] dans la double page centrale, pour illustrer l'article sur « Les funérailles de la reine d'Oule »[3].

Il présente ses premiers tableaux au Salon de 1859 et devient membre de la Société des artistes français. Il envoie ses peintures aux Salons jusqu'en 1890. C'est un peintre de genre avec des sujets espagnols ou d'un caractère humoristique[4].

À partir de 1860, Jules Worms voyage dans plusieurs pays, en particulier en Espagne, d'où il revient en 1863 avec une série de tableaux à sujets folkloriques. Il remporte des médailles en 1867, en 1868, une médaille de 3e classe à l'Exposition universelle de 1878 et une autre à celle de 1889.

L’État lui achète en 1868 le tableau La Romance à la mode, présenté au Salon de 1868 avec le tableau La Ronda. Ce tableau salué par la critique est une peinture de genre qui pastiche les tableaux de Louis Léopold Boilly.

En 1871, Worms passe six mois à Grenade avec son ami, le peintre catalan Mariano Fortuny qu'il avait rencontré à Paris.

Après la guerre franco-allemande de 1870, il déploie ses talents de lithographe pour illustrer les Fables de Jean de La Fontaine en 1873. Il illustre Les Contes rémois de Louis de Chevigné, pour une édition de Don Quichotte de Cervantès, en 1884. Il œuvre aussi pour des livres pour enfants : Aladin et la lampe merveilleuse, conte des Mille et une nuits, Histoire du petit bossu, et autres contes.

Il présente des œuvres à la Société des amis des arts de Bordeaux de 1868 à 1874.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1876.

Il a ensuite écrit des récits sur ces voyages en Espagne et poursuit son œuvre peint jusqu'aux débuts de la Première Guerre mondiale.

Jules Worms est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse (section 5).

Œuvres dans les collections publiques

[modifier | modifier le code]
Aux États-Unis
En France

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Souvenirs d'Espagne - impressions de voyages et croquis, ouvrage illustré de 53 gravures et 8 planches hors texte, d'après les dessins et les peintures de l'auteur, Paris, H. Floury, 1906.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Gil Blas, 23 février 1880, p. 3.
  2. Jean-Pierre Babelon, « Nélie Jacquemart-André, une grande collectionneuse et un grand mécène (conférence, cycle les grandes voix) », sur École nationale des chartes, (consulté le ).
  3. « L'illustration 1858 no 780 du 6 février 1858 : Les funérailles de la reine d'oule : 10 beaux dessins sur double page centrale, belle composition de MM. Evremont de Bérard et J. Worms, d'après les croquis de Mlle Nélie Jacquemart », sur labibliothequedusouvenir.com (consulté le ).
  4. Ce goût hispanisant avait été encouragé par la collection de tableaux de l'école espagnole constituée par le roi Louis-Philippe avec l'aide du baron Taylor pour la Galerie espagnole du musée du Louvre, ouverte en 1838 et fermée en 1849.
  5. (en) « The Red Shawl », notice sur hagginmuseum.org.
  6. (en) « The Furtive Message », notice sur hagginmuseum.org.
  7. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :