Joseph de Clermont-Mont-Saint-Jean

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Joseph de Clermont-Mont-Saint-Jean
Naissance
château de La Bâtie d'Albanais
Décès (à 63 ans)
Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Années de service – 1830
Distinctions Ordre de Saint-Louis
Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
Ordre de Saint-Ferdinand
Ordre de la Légion d'honneur
Autres fonctions Page du roi de Sardaigne
Président de la « bannière de Paris » des Chevaliers de la Foi
Famille Maison de Clermont-Tonnerre

Joseph Claude Ier de Clermont, marquis de Mont-Saint-Jean, est un militaire français, opposant de la Révolution française et du Premier Empire, né au château de La Bâtie d'Albanais le et mort à Paris le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph-Claude de Clermont est né le , au château du bourg de La Bâtie d'Albanais (commune actuelle de Montcel), dans le duché de Savoie[1],[2]. Il est le fils du général Jacques de Clermont-Mont-Saint-Jean, issue d'une branche de la Maison de Clermont-Tonnerre[3].

Il devient page du roi de Sardaigne[1],[4], en 1792. Lieutenant au service du royaume de Sardaigne, il passe au service de l'armée française en 1798[1] et s'engage la même année dans l'armée de Condé[2].

Royaliste et opposant à l'Empire, il devient président de la « bannière de Paris » des Chevaliers de la Foi, dès la création de l'organisation en 1810[2].

À la première Restauration, le , il est nommé lieutenant à la 1re compagnie des mousquetaires gris de la garde du roi[2]. Il est promu lieutenant-colonel du 2e régiment de hussards le [2].

Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe en 1830 et se retire dans la vie privée[2].

Joseph-Claude de Clermont meurt à Paris, le . Son corps est inhumé au cimetière du Montparnasse[5].

Famille[modifier | modifier le code]

Joseph de Clermont-Mont-Saint-Jean épouse en 1804 Alix de Coucy (1783-1811), fille du général-comte François-Charles de Coucy et petite-fille du marquis Joachim de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de France[4]. Elle est la dernière héritière de sa maison[3]. Ils ont[4] :

Distinctions[modifier | modifier le code]

Joseph de Clermont-Mont-Saint-Jean a reçu les distinctions suivantes[2] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les colonels - Armée française », Revue savoisienne, no 38,‎ , p. 259 (lire en ligne).
  2. a b c d e f et g A. V. Lacaine, Biographies et nécrologies des hommes marquants du XIXe siècle, vol. 3, (lire en ligne), p. 200-202.
  3. a b c d e et f Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.XI. Cib-Cor., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), pp. 92-93.
  4. a b c d e et f Jullien de Courcelles 1886, p. 96.
  5. Théodule Pinard, Le cimetière du sud (Montparnasse), Paris, Retaux frères, , 146 p. (lire en ligne), p. 37.
  6. « Base léonore », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Généalogie de la Maison de Clermont-Mont-Saint-Jean, en Savoie. Branche de la Maison de Clermont, en Dauphiné, extraite de la généalogie de la maison De Clermont-Tonnerre, imprimée dans le tome VII de l'Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, Paris, Imp. de Plassan, , 98 p. (lire en ligne).
  • Antoine Claire Thibaudeau, Le Consulat et l'Empire ou histoire de la France et de Napoléon Bonaparte 1799 à 1815, Renouard, (lire en ligne).
  • Louis de Gobineau, Mémoires, éditions Erasme, 1955.
  • Guillaume de Bertier de Sauvigny, Au soir de la monarchie : la Restauration, Paris, Flammarion, , 506 p..

Liens externes[modifier | modifier le code]