Pierre-Elie Bergier
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| Pierre-Elie Bergier | |
 Pierre-Elie Bergier par Benjamin Samuel Bolomey (1798) | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député au Grand Conseil vaudois | |
| – (19 ans) |
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| Député au Petit Conseil vaudois | |
| – (11 ans) |
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| Conseiller d'État vaudois | |
| – (8 ans) |
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| Biographie | |
| Nom de naissance | Jean-Pierre-Elie Bergier |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Lausanne |
| Date de décès | (à 79 ans) |
| Lieu de décès | Lausanne |
| Nationalité | Suisse |
| Religion | Protestant |
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Jean-Pierre-Elie Bergier, couramment appelé Pierre-Elie Bergier, né le à Lausanne et mort le dans la même ville, est un homme politique vaudois[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Protestant, originaire de Lausanne, Seigneur de Vuarrens, il est le fils de Jean-Jacob, justicier et banneret de la Cité, et de Madeleine Françoise Barbey. Il épouse Jeanne Elisabeth Albertine Diedey. Le couple se fait construire dans les années 1770 la maison de maître des Tilleuls à Renens, dessinée par l’architecte Gabriel Delagrange[2]. Pierre-Elie Bergier est boursier de Lausanne entre 1777 et 1781 et entre 1785 et 1788, puis banneret de la Cité dès 1785[1].
Révolution vaudoise[modifier | modifier le code]
En , Pierre-Elie Bergier se range du côté des révolutionnaires décidés à libérer le canton de Vaud de l'administration bernoise et siège au Comité de surveillance. Il devient membre puis président de l'Assemblée provisoire du Pays de Vaud. Élu le , 10 jours après la chute du gouvernement bernois, à la Chambre administrative du canton du Léman (avec Pierre-Maurice Glayre – président, Henri Monod, Isaac Louis Auberjonois et Vincent Perdonnet), il est en outre entre 1802 et 1803 membre de la commission chargée de l'exécution de l'Acte de Médiation attribuant une nouvelle constitution à la Suisse et en 1803 de la Commission intérimaire[1],[3],[4].
Il est député au Grand Conseil vaudois entre 1803 et 1813 et de 1814 à sa mort en 1822, membre du Petit Conseil vaudois entre 1803 et 1814, puis Conseiller d'État vaudois de 1814 à sa mort en 1822[1],[4].
Références[modifier | modifier le code]
- Fabienne Abetel-Béguelin, « Bergier, Pierre-Elie » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Une œuvre méconnue de Gabriel Delagrange La maison de maître des Tilleuls à Renens », sur fermedestilleuls.ch (consulté le ).
- Corinne Chuard, Histoire vaudoise : un survol, Lausanne, Infolio, , 160 p. (ISBN 978-2-88474-849-0), p. 98.
- « Bergier, Pierre-Elie », sur museris.lausanne.ch (consulté le ).
