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Jean-Baptiste Nouvion (général)

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Jean-Baptiste Nouvion
Jean-Baptiste Nouvion (général)
Portrait-miniature du général Jean-Baptiste Nouvion (1753-1825)

Naissance
Mézières (Ardennes
Décès (à 72 ans)
Delémont (Canton du Jura, Suisse)
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France (1771-1791)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1791-1792)
Drapeau de la France République française (1792-1799)
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17711799
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerre de Vendée
Faits d'armes 1re Bataille de Fontenay-le-Comte
2e Bataille de Fontenay-le-Comte

Jean-Baptiste Nouvion ( à Mézières - à Delémont, Suisse) est un général français de la Révolution et de l’Empire.

La carrière de Jean-Baptiste Nouvion est fulgurante comme celle de nombreux jeunes généraux issus de l'amalgame des « nouveaux » les « bleus » de la Révolution avec les « anciens » de l'armée royale.

On le voit successivement le , cavalier volontaire au régiment du Roi cavalerie, avec le grade de brigadier en 1779, maréchal des logis en 1780, et maréchal des logis chef en 1782. Il passe dans la cavalerie des trois Évêchés en qualité de porte-étendard puis rentre au 10e régiment de Chasseurs le . Il devient quartier maître trésorier le , capitaine de cavalerie le , chef de brigade le et chef d'état-major à l'armée des côtes de La Rochelle le .

Général de brigade de l'armée de l'Ouest (1793)

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Il sert dans l’armée du Rhin et en Vendée, notamment lors de la première bataille de Fontenay-le-Comte. Il est promu général de brigade le . Mais le , Nouvion est destitué de son grade, à la suite de rivalités intestines et se retire à Bourbonne-les-Bains. Les généraux Kléber et Marceau interviennent alors en sa faveur. Il est réintégré le , et entre au service de Pichegru, commandant de l’Armée du Rhin. Il rejoint le Jura, alors Département du Mont-Terrible en 1795. Il rencontre, lui, le soldat de la Révolution, une jeune fille de l’aristocratie delémontaise, Marie Louise de Verger. Il l’épouse le .

Commandant de la division de l'intérieur de l'Helvétie

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Le dictionnaire historique et biographique de la Suisse rapporte que Nouvion joue un rôle important lors de l’invasion de la Confédération par la France. Il occupe Bienne le , entre à Berne le , quelques heures avant le général Brune, combat les Schwytzois, prend Einsiedeln le , conclut la capitulation avec les cantons primitifs, prend encore Rapperswill le . Il s’établit à Lucerne, nommé commandant de la division de l'intérieur de l'Helvétie par le Directoire le , pour protéger le nouveau gouvernement helvétique. Il démissionne le . Le , il achète à Delémont l’ancienne Courtine d’Humbert des Bois, à l’extrémité est de la grand’rue, et s’y fixe avec sa famille. Il y meurt en 1825.

Commandant de la citadelle de Besançon (1815)

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Mis à la retraite en 1806, malade, Nouvion est pourtant rappelé le afin de prendre le commandement de la citadelle de Besançon, il ne reste à ce poste que durant quatre mois.

Sa demeure - classée dans l'Inventaire suisse des biens culturels d'importance régionale - est située en bordure est de la vieille-ville de Delémont. Une rue de cette localité porte aujourd'hui son nom.

États de service

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  • cavalier au régiment du Roi le
  • maréchal des logis en 1780
  • passé comme porte-étendard dans la cavalerie des Trois-Évêchés le
  • réintégré au 10e régiment de chasseurs à cheval en
  • aide de camp avec le grade de capitaine, le
  • adjudant-général chef de brigade en Vendée, le
  • chef d'état-major de la division établie à Fontenay-le-Comte
  • Chef de brigade, il se distingue lors de la défaite de l'armée Républicaine à Fontenay le , en couvrant la retraite avec Beaufranchet d'Ayat
  • Général de brigade le , suspendu le , alors qu'il est encore chef d'état-major de la division de Chalbos ; requis par les représentants du peuple d'avoir à demeurer en fonction, il continue de servir jusqu'au 4 frimaire an II (), époque où Rossignol l'oblige à quitter l'armée ; c'est lui qui réorganise en quelques jours l'armée de l'Ouest, à Angers, après la déroute d'Entrammes.
  • Réintégré le 11 ventôse an III (), et envoyé peu après à l'armée de la Moselle. Il doit prendre sa retraite en l'an VIII pour cause de blessures et d'infirmités, et se retire à Delle.
  • Lors de l'invasion de 1814, il demande un emploi et est envoyé à Dijon, commandant de la citadelle. Retiré en Suisse après la Restauration, il revient à Delle en 1818.

Bibliographie

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Liens externes

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