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Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt

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Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt
Jean-Baptiste Maximilien Joseph Antoine Lecat de Bazancourt
Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt

Naissance
La Neuville-d'Aumont (Picardie)
Décès (à 62 ans)
Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17841815
Commandement 4e régiment d'infanterie légère
Valladolid
Dantzig
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron d'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jean-Baptiste Maximilien Joseph Antoine, baron Lecat de Bazancourt, né à La Neuville-d'Aumont, le , mort à Paris le , est un général français de l’Empire.

Issu d'une famille noble de Picardie, fils de Joseph-François Le Cat, seigneur de Molagny et de Bazancourt, et d'Angélique Félicité de Rémy, Lecat de Bazancourt entre comme élève à l'école militaire en 1775. Il en sort, en , avec le grade de sous-lieutenant au 42e régiment de ligne. Lieutenant le , et capitaine l'année suivante, il fait en cette qualité la campagne d'Italie sous le général Bonaparte, et est fait chef de bataillon au commencement de l'an VIII, il est alors en Égypte. Il se distingue principalement au siège de Saint-Jean d'Acre, où il reçoit à la tête une blessure grave.

En l'an X, il est colonel du 4e régiment d'infanterie légère, grade qu'il occupe encore le 19 frimaire an XII, époque à laquelle il est décoré de l'ordre de la Légion d'honneur. Bazancourt, qui se fait remarquer à la bataille d'Austerlitz, en est récompensé par la croix de commandant de la Légion d'honneur, que Napoléon lui décerne le 11 nivôse an XIV ().

Signataire du jugement rendu à l'unanimité, le 30 ventose an XII, par la commission militaire chargée de prononcer sur la culpabilité du duc d'Enghien, il n'a siégé dans ce procès qu'en remplacement du colonel Colbert qui, désigné par le ministre, n'a point été trouvé chez lui au moment où sa nomination lui a été portée[1].

En , il est nommé commandant de la place de Valladolid. Après la campagne de Prusse, il est promu le général de brigade, et créé baron de l'Empire le , il a le commandement de Hambourg avec mission spéciale de veiller à l'observation du blocus continental. En 1809, il lit la sentence condamnant à mort Armand de Chateaubriand, émissaire de l'agence royaliste. Son cousin, l'écrivain François-René de Chateaubriand, malgré ses interventions, ne peut éviter l'exécution le jour du Vendredi-Saint, le dans la plaine de Grenelle. L'année suivante, il est désigné commandant en chef de la garde nationale de Paris. Affecté à Dantzig en 1812, il est nommé en 1813 commandant supérieur de la place, mais y est fait prisonnier de guerre l'année suivante[2].

Mis à la retraite lors de la première Restauration, il reçoit cependant, sous le nom de Lecat, la croix de chevalier de Saint-Louis. Mais ayant repris du service pendant les Cent-Jours, et commandé le département de la Manche puis celui d'Eure-et-Loir, il rentre définitivement dans sa position de retraite en et cesse depuis d'être employé.

Il meurt à Paris le .

Il a épousé le , Élisabeth Marie Henriette Constance d'Houdetot, fille de César Louis Marie François Ange d'Houdetot et petite fille de Sophie Lalive de Bellegarde. Sa sœur Césarine épouse Prosper de Barante.

Le couple a deux enfants : César l'historien et Sophie (une des deux muses de Sainte-Beuve) qui épouse le général François Aimé Frédéric Loyré d'Arbouville.

Récapitulatifs

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Décorations

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Rubans des décorations
Commandant de la Légion d'Honneur Chevalier de Saint-Louis
Image Armoiries
Armes du baron Lecat de Bazancourt et de l'Empire

Coupé : le premier parti d'azur à trois besants d'or deux et un et de gueules au signe des barons tirés de l'armée, le deuxième d'or au sphinx de sable soutenu de gueules, brochant sur un palmier de sinople, accosté à dextre et à sénestre d'un croissant de gueules surmonté d'une étoile de même.[4]

  • Livrées : les couleurs de l'écu. Le verd en bordure seulement[4].

Notes et références

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  1. « Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
  2. S.H.A.T. 8 Yd 1 160.
  3. Léonore LH/150/23.
  4. a et b Archives nationales BB/29/966, p. 329.

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article ;