Hossein Sharang
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Hossein Sharang, né en 1959, est un poète québécois d'origine iranienne[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1959 à Jiroft, en Iran, Hossein Sharang publie son premier recueil de poésie alors qu'il n'a que dix-neuf ans. Il fuit la République Islamique d'Iran où la répression des poètes est bien réelle depuis la révolution islamique; ce fut malheureusement le sort réservé à son compatriote Saïd Soltanpoor qui fut assassiné[2]. Hossein Sharang part s'installer à Montréal en 1983[1],[2].
Dans le cadre du Festival international de littérature de 2008, le poète participe au Cabaret des mots qui sonnent, une soirée « multilingue et multiculturelle[3]» avec, entre autres, Samian, Ivy et Raôul Duguay[4]. En 2009, il est accueilli par la résidence d'écrivains de l'Institut canadien du Québec[5]. L'année suivante, en 2010, il participe aux Nuits de la poésie du Festival de la poésie de Montréal aux côtés de Michèle Lalonde, Joséphine Bacon, Hélène Dorion et bien d'autres[6]. En 2018, il participe à Langues liées, un spectacle collectif qui souhaite illustrer le multilinguisme de la ville de Montréal en réunissant des artistes de toutes les langues. Ceux-ci sont invités à partager dans leur langue maternelle, une langue apprise ou autre[7].
L'artiste considère qu'il a deux sortes de poésie : « une poésie "de jour" et une poésie de mystère[2] », l'une humoristique et engagée[1], la seconde à l'image de l'exil et de la censure qu'il a connu en Iran.
Ses poèmes paraissent au Québec dans des revues telles que Brèves littéraires, Nuit blanche, Liberté et Estuaire, mais aussi « dans divers périodiques en Iran, en Suède et au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis, en République fédérale allemande[8] ». Il est également mentionné dans diverses anthologies de poésie iranienne[8]. Sa poésie est traduite en français, en allemand et en suédois[5].
Il écrit et récite dans sa langue maternelle, le farsi (ou persan)[1],[8].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Poésie
[modifier | modifier le code]- Le tumulte du matin, Téhéran, Éditions Azadi, 1978.
- Sur la tablette du vent, et autres poèmes, Allemagne, Éditions Navid, 1989, 202 p.
- L'hymne à la danseuse, Allemagne, Éditions Navid, 1991.
- Je deviens l'univers, édition bilingue, Suède, Édition Roya, 1995.
- De l'étrange habitude de vivre, Allemagne, Éditions Navid, 2001.
- Montagnes fugitives, traduction de Bahman Sadighi et Gilles Cyr, Montréal, Éditions du Noroît, coll. « Latitude », 2003, 100 p. (ISBN 2-89018-512-5).
- Livre sauvage, traduction de Houman Zolfaghari, Montréal, Éditions du Noroît, 2009, 125 p. (ISBN 978-2-89018-669-9).
Prix et honneurs
[modifier | modifier le code]- 2009 : écrivain en résidence de l'Institut canadien du Québec[5]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- par, « RÉSIDENT 2008: HOSSEIN SHARANG, ORIGINAIRE DE L’IRAN. », sur P.E.N. Québec, (consulté le )
- Nadine Ltaif, « Yadollah Royaï et Hossein Sharang »
, sur Érudit, hiver 2001-2002 (consulté le )
- ↑ « IVY: l'écrit est d'argent, le slam est d'or », sur La Presse, (consulté le )
- ↑ Caroline Montpetit, « Le Cabaret des mots qui sonnent au FIL - Son des mots, et son des sens », sur Le Devoir, (consulté le )
- Archives Impact Campus, « Poèmes d’un exilé », sur Impact Campus, (consulté le )
- ↑ Festival de la poésie de Montréal, « Festival de la poésie de Montréal (FPM) - Les Nuits de la poésie », sur Festival de la poésie de Montréal (consulté le )
- ↑ « LANGUES LIÉES », sur Festival FIL (consulté le )
- « LE POÈTE D’ORIGINE IRANIENNE HOSSEIN SHARANG EN RÉSIDENCE À QUÉBEC DU 3 NOVEMBRE 2008 AU 31 JANVIER 2009 »
, sur Maison de la littérature (consulté le )