Hercule-Gilles de La Grandière

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Hercule-Gilles de La Grandière
Château de la Grandière dans le Maine-et-Loire, Hercule-Gilles de La Grandiere y est né en 1736.
Biographie
Naissance
Décès
(à 57 ans)
Angers
Nationalité
Activité
Militaire
Fratrie
Palamède-Guy-Marie de La Grandière (1736-1776)
Autres informations
Propriétaire de
Grade militaire

Hercule-Gilles de La Grandière, né le à Grez-Neuville au château de La Grandière, mort le à Angers, est un aristocrate et militaire français guillotiné pendant la Révolution Française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Gilles-François de La Grandière (1697-1761), seigneur de la Giraudière, de La Grandière et du Plessis et de Marguerite de Talour de la Carterie (1705-1772).

Il épouse sa cousine Marie-Adelaide de Talour de la Carterie le à Angers, Saint-Michel du Tertre.

Il fut chevalier, seigneur du Plessis, paroisse de La Jaille-Yvon[1].

Ancien régime[modifier | modifier le code]

Capitaine de grenadiers dans le régiment d'Aquitaine pendant 27 ans.

En 1789 il assiste à l'assemblée de la noblesse d'Anjou pour l'élection des députés aux États-Généraux[2]

Arrestation et Condamnation[modifier | modifier le code]

Pendant la Guerre de Vendée et la période de La Terreur, il est arrêté et accusé ainsi que son ami et voisin Jacques-Nicolas-René Gastineau « d'avoir eu des intelligences et correspondances avec les brigands de la Vendée » et d'avoir favorisé les troubles dans la commune de La Jaille-Yvon où les habitants refusèrent de subir le recrutement et s'insurgèrent le , mais furent mis en déroute par les « patriotes », plusieurs de leurs domestiques auraient participé à cette révolte[3].

D'après le registre des jugements rendus par la commission militaire Félix, il est condamné et exécuté le même jour le 14 ventôse An II ()[3]sur la Place du Ralliement à Angers[4].

Sa femme Adelaide de Talour de la Carterie décède le 29 pluivôse An II () au château de Montreuil-Bellay qui servait à cette période de prison pour femmes royalistes[4], elle avait été transférée des prisons d'Angers ou elle était détenue pour cause de « suspicion d'activités contre-révolutionnaire ».

Décoration[modifier | modifier le code]

Article Connexe[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • André Joubert (1848-1891), La Chatellenie de la Jaille-Yvon et ses seigneurs d'après les documents inédits (1052-1789), 1885. Paysages et croquis / André Joubert, 1867, Angers, imprimerie Germain et G. Grassin[4].
  • Archives départementales de Maine-et-Loire, archives en ligne, registres paroissiaux et d'état civil, Grez-Neuville, Saint-Martin, baptême, mariages, sépultures (1718-1759), Hercule-Gilles de La Grandière, page 197[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne., Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, Imprimerie de L. Moreau (Laval), (lire en ligne), p. 70
  2. a et b Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes d'Anjou et pays Saumurois qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, publié d'après les procès-verbaux officiels, E. Dentu (Paris), (lire en ligne), p. 13
  3. a et b Simon-Jean Gruget, Les fusillades du Champ des martyrs, mémoire rédigé en 1816 par M. l'abbé Gruget, publié et annoté par E. Queruau-Lamerie, Germain et G. Grassin (Angers), (lire en ligne), p. 42, 43
  4. a b et c Joubert, André (1848-1891), La Chatellenie de La Jaille-Yvon et ses seigneurs, d'après des documents inédits, (lire en ligne), p. 45, 46, 47, 48
  5. Généalogie des de La Grandière, 1280-1894, Lachèse (Angers), (lire en ligne), p. 39, 40
  6. « Registres paroissiaux et d'état civil », sur archives49.fr