Henri Potterat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Henri Potterat
Fonctions
Député à l'Assemblée provisoire du Pays de Vaud
– ?
Député à la Diète cantonale vaudoise

(moins d’un an)
Député au Grand Conseil vaudois

(23 ans)
Conseiller d'État vaudois

(1 an, 7 mois et 28 jours)
Biographie
Nom de naissance Jean-Henri Potterat
Date de naissance
Lieu de naissance Orny
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Blonay
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Diplômé de Académie de Lausanne
Profession Notaire, curial, juge
Religion Protestant

Henri Potterat, né Jean-Henri Potterat le à Orny et mort le à Blonay, est un notaire, un curial[Note 1] , un juge et une personnalité politique suisse[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

De confession protestante, originaire d'Orny et de Chavannes-le-Chêne, Henri Potterat est le fils de Jean-Henri Potterat senior, agriculteur, lieutenant de la cour de justice et receveur de la seigneurie de Chevilly, et de Catherine Girard. Il épouse Jeanne Danielle Guex ; le couple a sept enfants. Henri Potterat fait des études de droit à l'académie de Lausanne puis devient notaire dans le bailliage de Romainmôtier. Il est jusqu'en 1798 châtelain d'Orny et curial[Note 1] de Chevilly et de Moiry, puis juge au Tribunal du canton du Léman dès 1798 ; il est destitué en 1800. Il est ensuite juge de paix du cercle de La Sarraz en 1803 et juge au tribunal d'appel entre 1805 et 1824 ; il en est le président du au [1],[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 1798, Henri Potterat est nommé député à l'Assemblée provisoire du Pays de Vaud, puis député à la Diète cantonale en 1801. Il participe activement à la révolte des Bourla-Papey : avec Abram Gleyre, president municipal de Chevilly, à la tête de 300 hommes, le , il vole et brûle les archives du château de La Sarraz qui ont résisté au raid de février. Il est condamné en 1802 à six ans d'emprisonnement avant d'être amnistié la même année. Député à la première législature du Grand Conseil vaudois de 1803, il y siègera jusqu'à sa mort. Il est pressenti en 1803 pour siéger au Petit Conseil, mais il annonce qu'il refusera une élection avant d'accepter son élection au Conseil d'État le  ; il y siège jusqu'à sa mort[1],[3].

Références et notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gilbert Marion, « Henri Potterat » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b Eug. Rochaz, « Un magistrat vaudois : Jean-Henri Potterat », Revue historique vaudoise, vol. 33, no 10,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Personnel de la cour, du tribunal