Hans Krebs (général SS)
Hans Krebs | ||
Hans Krebs (à gauche), alors directeur général au Reich du Ministère de l'Intérieur, en 1938. | ||
Naissance | Iglau, Margraviat de Moravie, Autriche-Hongrie |
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Décès | (à 58 ans) Prague, Bohême, Tchécoslovaquie |
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Allégeance | Autriche-Hongrie Troisième Reich |
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Arme | Schutzstaffel | |
Grade | SS-Brigadeführer | |
Années de service | 1914 – 1945 | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Hans Krebs ( - ) était un membre du parti nazi allemand, SS-Brigadeführer de la Tchécoslovaquie.
Carrière
[modifier | modifier le code]Krebs est né dans l'ancienne ville d'Iglau (Jihlava) en margraviat de Moravie (Autriche-Hongrie). Impliqué dans le nationalisme allemand depuis sa jeunesse, il devint directeur du parti ouvrier allemand (Deutsche Arbeiterpartei) à Vienne, en 1911.
Pendant la Première Guerre mondiale, Krebs se porte volontaire pour servir dans l'Armée de terre austro-hongroise. Il sert dans le Tyrol du Sud, reçoit plusieurs décorations[Lesquelles ?] et finit la guerre avec le grade de lieutenant. Après la guerre, Krebs est impliqué dans le Parti national-socialiste des travailleurs allemands en Tchécoslovaquie (en) et devient rédacteur en chef du journal Iglauer Volkswehr. La ville devient la deuxième plus grande enclave de la langue allemande (sprachinsel) en Tchécoslovaquie où l'insatisfaction politique règne parmi les Allemands des Sudètes.
Krebs était apparemment en communication avec Adolf Hitler et a été à quelques reprises membre du Parlement tchèque. En 1933, son immunité parlementaire lui est retirée et il est emprisonné. Krebs réussit ensuite à rejoindre l'Allemagne nazie, où il s'incorpore dans la SS. Quelque temps après, il est promu SS-Brigadeführer. Au milieu des années 1930, il écrit deux ouvrages sur les Allemands des Sudètes: Kampf in Böhmen (Berlin, 1936); Wir Sudetendeutsche (Berlin, 1937).
Il rencontre Rudolf Jung (en) et Hans Knirsch (en), deux des rares national-socialistes Moraves originaux à demeurer dans le parti après 1933. Au cours des Accords de Munich, Heinrich Himmler et les SS donnent gain de cause à Krebs et Konrad Henlein. Krebs revient en Moravie en 1939 et participe à la persécution des opposants politiques du régime nazi. Il est nommé Oberregierungsrat im Reichsinnenministerium (chef de la direction au Reich du Ministère de l'Intérieur), gardant ce poste jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, il est condamné à la peine de mort pour haute trahison et pendu dans l'enceinte de la prison de Pankrác le . Ses dernières paroles sont « Vive ma nation allemande ! ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hans Krebs (SS general) » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Kampf in Böhmen, (Berlin: Volk und Reich Verlag, 1936)
- Wir Sudetendeutsche, (Berlin: Runge, 1937).
- Karl Vietz, Ein Leben Für die Freiheit, in H. C. Kaergel, Ein Sudetendeutscher, p. 145
- Lumans, Valdis O., Himmler’s Auxiliaries; The Volksdeutsche Mittelstelle and the German National Minorities of Europe, 1933-1945 - 1993. (ISBN 0-8078-2066-0 et 978-0-8078-2066-7)
- Naissance à Iglau
- Naissance dans le margraviat de Moravie
- Naissance en avril 1888
- Décès en février 1947
- Décès à Prague
- Décès à 58 ans
- Personnalité condamnée à mort pour haute trahison
- Condamné à mort exécuté en prison en Tchécoslovaquie
- Condamné à mort exécuté en prison par pendaison
- Allemand des Sudètes
- Militaire austro-hongrois de la Première Guerre mondiale
- SS-Brigadeführer
- Criminel de guerre nazi