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Habib Tawa

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Habib Tawa
Naissance (78 ans)
Tripoli (Liban)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture français, arabe, anglais
Genres
Histoire du Proche-Orient

Habib Tawa, né le [1] à Tripoli (Liban), est un historien, journaliste et mathématicien français.

Biographie

Sa thèse de doctorat en histoire, sous la cotutelle de l'EHESS et de l'université Paris IV-Sorbonne, porte sur l'Égypte contemporaine alors que sa thèse en mathématiques, soutenu à l'université Paris-Sud, a pour thème l’algèbre linéaire. Par la suite, il oriente ses recherches et ses publications sur l'histoire des religions (Samaritains, Yézidis[2], etc.), sur le Proche-Orient contemporain et sur l'Asie centrale et orientale. Il est connu pour être un très bon connaisseur des questions d'émigrations syro-libanaises en Égypte qui se produisent à partir du milieu du XIXe siècle[3].

Depuis 2001, lui est confiée la responsabilité de la chronique de géopolitique au sein du mensuel Afrique-Asie[4].

Habib Tawa est secrétaire de plusieurs sociétés savantes (Société d'études samaritaines 1995-2008, Société des amis des manuscrits et études karaïtes depuis 1995) et membre de la Société asiatique[5] et adhérent de la Société mathématique de France.

Bibliographie

  • « Liban : un centre lesté par sa périphérie », in Le centre et la périphérie, colloque au Collège de France avec le CNRS et la Société asiatique, Jean Maisonneuve, 2009, 14 p.
  • « Alexandrie à Beyrouth, d'une société multiculturelle à une société multiconfessionnelle », in Alexandrie et la Méditerranée : entre histoire et mémoire (Actes du colloque international Histoire et mémoire à la Bibliotheca Alexandrina), Maisonneuve & Larose, 2006, 13 p.
  • « Le système communautaire au Liban, dernier survivant ou modèle d'avenir ? » in Actes d’un colloque international à la Bibliotheca Alexandrina, ETS Pisa et Vrin, Paris, 2004, 42 p[6].
  • « Les Yézidis », in Revue des anciens de l’Inalco, Paris, 2001, 25 p.
  • « Traces de l’Israël éthiopien au travers des principaux géographes arabes du Moyen âge », in Noblesse oblige, in honour of David Kessler, Vallentine Mitchel, London, Portland Oregon, 1998, 14 p.
  • « Sur quelques traces d’influences samaritaines au sein de l’islam », in New Samaritan Studies, vol. III et IV, Université de Sydney, 1995, 15 p.
  • « Aspects historiques de la question de la science face au racisme », in Racisme, science et pseudo-science[7], actes du colloque réuni en vue de l'examen critique des différentes théories pseudo-scientifiques invoquées pour justifier le racisme et la discrimination raciale, Athènes, 30 mars - 3 avril 1981, Unesco (trad. en anglais et espagnol), 1982, 16 p.
  • « La violence politique marginalisée en Afrique sub-saharienne », in Terrorisme et culture, Université Paris IV-Sorbonne, vol. II, cahier 20, 1981, 23 p[8].
  • Théorie des espaces vectoriels à dimension finie relative (Positive, Négative), thèse de doctorat en mathématique, Université Paris-Sud, 1979, 120 p., 29 cm
  • Imbrication entre pouvoir, mouvements politiques et armée en Égypte de la guerre de Palestine à la chute de la monarchie (1948-1952), thèse de doctorat en histoire, EHESS et Université Paris IV-Sorbonne, Paris, 1977, 483 p., 29 cm[9].

Notes et références