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Gianna Maria Canale

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Gianna Maria Canale
Description de cette image, également commentée ci-après
Gianna Maria Canale en 1959.
Naissance
Reggio de Calabre, Royaume d'Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Décès (à 81 ans)
Sutri, Viterbe, Latium
Profession Actrice

Gianna Maria Canale, née le à Reggio de Calabre, (Calabre), et morte le à Sutri, Viterbe, (Latium), est une actrice italienne[1].

Carrière et vie privée

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D'abord secrétaire en entreprise[2], Gianna Maria Canale est élue Miss Calabre au cours de l'été 1947 et arrive deuxième au concours de Miss Italie, remporté cette année-là par Lucia Bosè. Lors du concours auquel participent d'autres futures vedettes du cinéma italien, telles que Gina Lollobrigida, Silvana Mangano et Eleonora Rossi Drago[2], elle est remarquée par le réalisateur Riccardo Freda qui, bien que marié et son aîné de dix-huit ans, tombe amoureux d'elle et lui propose des films destinés à mettre en valeur sa beauté. L'année suivante, elle tient un premier rôle, celui de la baronne Lehmann dans Le Chevalier mystérieux (1948). C'est immédiatement un grand succès, relayés par des couvertures dans les magazines les plus populaires.

Gianna Maria Canale dans Les Vampires (1957).

Avec Riccardo Freda, qui a quitté sa femme pour vivre avec elle, commence une relation intense, sur le plateau et en dehors. Ils s'installent tous deux au Brésil où ils tournent Guarany (1950) et O Caçula do Barulho (1949), mais Canale, qui a le mal du pays, oblige Freda à retourner en Italie où elle continue d'être son actrice préférée[3].

Dans Il conte Ugolino (1949), elle révèle son tempérament dramatique. La même année, elle joue dans Totò le Moko (1949) de Carlo Ludovico Bragaglia, aux côtés de Totò, avec qui elle tournera ultérieurement Il coraggio (1955). En 1951, elle est invitée pour un film à Hollywood et fait la couverture du magazine Life. Le à Florence, elle a un accident de voiture avec Riccardo Freda au volant, ce qui lui laisse une faiblesse musculaire faciale[4]. En 1954, elle connaît un succès personnel avec Théodora, impératrice de Byzance de Riccardo Freda.

À partir du milieu des années 1950, elle est l'une des reines du péplum et joue dans des films à grand succès tels que Sous le signe de la croix (1956), La Muraille de feu (1957). Les Travaux d'Hercule (1958) et La Révolte des gladiateurs (1958). Elle interprète la baronne Du Grand dans Les Vampires (1957), qui est le premier film d'épouvante gothique italien et la dernière œuvre réalisée pour elle par Riccardo Freda[5].

Sa relation avec le réalisateur rompue, Gianna Maria Canale apparaît néanmoins dans de nombreux autres péplums et films de cape et d'épée, dont certains sont des coproductions françaises. Son dernier grand film est Il boom de Vittorio De Sica en 1963, dans le rôle de l'épouse frivole d'Alberto Sordi[6] ; l'année suivante, elle quitte le monde du spectacle et se retire sur la petite île méditerranéenne de Giannutri.

Retrait de la vie publique

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Pendant plus de quarante ans retirée sur la petite île méditerranéenne de Giannutri au large de la Toscane, Gianna Maria Canale n'apparaît plus à la télévision ni ne se laisse photographier.

Avec l'âge, la vie sur une petite île dépourvue d'équipements et de services devient inconfortable : l'ancienne actrice déménage à Sutri; à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Rome.

Gianna Maria Canale meurt le à l'âge de 81 ans.

Filmographie

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Notes et références

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  1. (it) « Omaggio a Gianna Maria Canale », sur newz.it.
  2. a et b (it) Alessandra Longo, « BELLE SENZ' ANIMA FRA LACRIME E SOGNI », sur ricerca.repubblica.it
  3. (it) « Gianna Maria Canale », sur mymovies.it
  4. (en) Roberto Curti, Riccardo Freda: The Life and Works of a Born Filmmaker, McFarland, (ISBN 978-1476628387, lire en ligne) :

    « Canale had actually been involved in a car accident a decade earlier, on the night of June 2, 1952, in Florence, when the car driven by Freda crashed against a wall »

  5. (it) « Gianna Maria Canale », sur comingsoon.it
  6. (it) Enrico Lancia et Roberto Poppi, Le attrici : dal 1930 ai giorni nostri, Gremese Editore, 2003, , 379 p. (ISBN 978-88-8440-214-1 et 88-8440-214-X, lire en ligne), p. 60

Liens externes

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