Germain Vaillant de Guelis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Germain Vaillant de Guelis
Biographie
Naissance
Orléans
Décès
Meung-sur-Loire
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque d'Orléans
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de Paimpont

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Germain Vaillant de Guelis (né à Orléans en 1516 mort à Meung-sur-Loire le ) est un ecclésiastique qui fut brièvement évêque d'Orléans en 1586-1587 mais aussi auteur d'œuvres poétiques en latin et proche du mouvement de la Pléiade.

Biographie[modifier | modifier le code]

Germain Vaillant de Guelis est né à Orléans. Il est le fils de Jean (II) de Guelis conseiller au Grand Conseil et de Jeanne Nivart.

Destiné à l'état ecclésiastique, il est aumônier de Catherine de Médicis de 1552 à 1560. Docteur en droit, conseiller au Parlement de Paris en 1557, il devient prévôt de Sologne et chanoine de la Collégiale Saint-Aignan d'Orléans en 1562, chanoine et doyen de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans en 1580. Il est en outre depuis 1554 abbé commendataire de l'abbaye de Paimpont en Bretagne.

À la suite de la démission de Denis Hurault, il est nommé évêque d'Orléans le et consacré le 21 décembre dans l'église Saint-Victor de Paris par l'évêque de cette cité. Il meurt de maladie dès le dans sa résidence de Meung-sur-Loire avant la fin de sa première année d'épiscopat et il est inhumé dans l'église Saint-Lyphard de cette cité[1].

Il laisse le souvenir d'un commentateur de Virgile dans un ouvrage publié à Anvers en 1575 et d'un poète humaniste en latin sous son nom latinisé « Germanus Valens Guellius », estimé par les poètes de la Pléiade et ami de Remy Belleau[2].

Il écrit une pièce liminaire (en latin) à la gloire de Ronsard quand il publie La Franciade (Græco igni Troiæ populandaque mœnia ferro ...)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eugène Duchateau, Histoire du diocèse d'Orléans depuis son origine jusqu'à nos jours, 1888, p. 264-265.
  2. Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, 1881, p. 261-163.