Georges Legrain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Georges Legrain
Biographie
Naissance
Décès
(à 51 ans)
Louxor, Égypte
Nationalité
française
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction

Georges Legrain, né à Paris XIVe le , mort à Louxor le , est un égyptologue français, inspecteur en chef des antiquités à Louxor. Il épouse au Caire, le , Jeanne-Hélène Ducros, fille d'un pharmacien du Caire. Deux enfants naissent de cette union : Gaston Auguste Jules, né au Caire le et Jean-Daniel Pierre, né au Caire le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Travaux de restauration de la grande salle hypostyle de Karnak après l'effondrement du 3 octobre 1899. Photo par Georges Legrain, le 29 décembre 1899.

En 1889, il est choisi pour décorer les murs de la salle égyptienne du Musée de Péronne et il soutient sa thèse d'égyptologie à l'école du Louvre. Dès 1892, il intègre l'équipe de l'archéologue Jacques de Morgan en Égypte, en tant qu'inspecteur-dessinateur[2]. Il a pris part à de nombreuses fouilles à Assouan - plus précisément à Qubbet el-Hawa - à Kôm Ombo, Dahchour, au Gebel el-Silsila et à Coptos. Chargé de la direction des travaux de Karnak en 1895 par Jacques de Morgan, iI effectue le dégagement général du site (en particulier le temple de Ptah en 1900, celui de Ramsès II, etc.) et d'ambitieuses restaurations, comme la reconstruction de la Grande salle hypostyle après l'écroulement de douze colonnes de celle-ci le [2]. Sa grande découverte est celle de la fameuse « cachette », le avec ses 700 statues[3].

On a pensé son journal de fouille, commencé en 1901, définitivement perdu, mais le Musée du Louvre reçoit en don, en 2015, dix-huit cahiers de notes de l'archéologue[3]. On conserve de lui une importante collection de clichés photographiques[4].

Dans le jardin de sa maison annexée à la cour ouest du temple, Legrain établit un studio consacré aux statues et aux stèles découvertes dont il faisait quotidiennement les clichés. La démolition de sa maison afin de dégager le panorama a suscité de vives polémiques[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurent Coulon, Emmanuel Jambon, « Les Cahiers de Georges Legrain », dans Grande Galerie - Le Journal du Louvre, juin/juillet/, no 32, p. 52-56.
  • Laurent Coulon, Emmanuel Jambon, « Qui était Georges Legrain ? », dans Grande Galerie - Le Journal du Louvre, juin/juillet/, no 32, p. 57.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Extraits de l'État-Civil du Consulat de France au Caire.
  2. a et b Grande Galerie - Le Journal du Louvre, juin/juillet/août 2015, no 32.
  3. a et b Grande Galerie - Le Journal du Louvre, mars/avril/mai 2015, no 31.
  4. Gérard Réveillac, Michel Azim, Karnak dans l'objectif de Georges Legrain, CNRS Éditions, 2004, (ISBN 2-271-06223-3).
  5. Article de Al-Ahram Hebdo : Le plan de réaménagement de Karnak divise les experts mais met surtout aux prises le CSA et les archéologues français.

Liens externes[modifier | modifier le code]