Georges Le Bail (homme politique)

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Georges Le Bail
Illustration.
Fonctions
Député français

(25 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 27 avril 1902
Réélection 6 mai 1906
24 avril 1910
26 avril 1914
16 novembre 1919
11 mai 1924
Circonscription Finistère
Législature VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe et XIIIe (Troisième République)
Groupe politique UD (1902-1906)
GR (1906-1914)
RRRS (1914-1928)
Sénateur français

(8 ans, 1 mois et 18 jours)
Circonscription Finistère
Maire de Plozévet

(103 ans)
Prédécesseur Lucien Le Bail
Successeur Albert Le Bail
Conseiller général du Finistère

(15 ans)
Circonscription Canton de Plogastel-Saint-Germain
Prédécesseur Jean Hénaff
Successeur André Foy

(1 an)
Circonscription Canton de Plogastel-Saint-Germain
Prédécesseur Jean Hénaff
Successeur Jean Hénaff

(24 ans)
Circonscription Canton de Plogastel-Saint-Germain
Prédécesseur Gaston Conen de Saint-Luc
Successeur Jean Hénaff
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Quimper
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Quimper
Résidence Finistère

Georges-Auguste Le Bail, né le et mort le à Quimper (Finistère), est un homme politique français d'orientation républicaine et radicale, maire de Plozévet, député puis sénateur du Finistère.

Il est le père de Georges Le Bail-Maignan, député du Finistère de 1914 à 1918, et d'Albert Le Bail, lui aussi député du Finistère (de 1932 à 1940) et son successeur à la mairie de Plozévet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avocat, il exerce à Quimper où il devient bâtonnier.

Il est élu maire de Plozévet en 1898, succédant à son père Lucien[1], en poste depuis 1870. La même année, il est élu conseiller général, siège qu'il conserve jusqu'en 1928. Après un premier échec en 1898, il est élu député du Finistère en 1902 dans la 1re circonscription de Quimper. Il siège sur les bancs de la Gauche radicale. Il s'investit beaucoup dans les questions maritimes, et, pendant la première guerre mondiale, occupe la présidence de la commission de la Marine militaire.

Battu aux élections législatives de 1928 par Jacques Queinnec, il réussit à se faire élire sénateur en décembre, lors d'une élection partielle. Il meurt en fonction en 1937.

La personnalité de Georges Le Bail est évoquée par Pierre-Jakez Hélias dans son livre Le Cheval d'orgueil[2].

Ses œuvres littéraires[modifier | modifier le code]

La brigade des Jean le Gouin.
  • La question des congrégations : 2e lettre à mes électeurs, imp. de A. Jaouen, 1902, 28 p.
  • Une élection législative en 1906 (miettes électorales), mémoires, précédés d'une étude sur le clergé breton, A. Messein, 1908, 216 p.
  • L'Émigration rurale et les migrations temporaires dans le Finistère, thèse pour le doctorat (Université de Paris ; faculté de droit), M. Giard & E. Brière, 1913, 107 p.
  • La brigade de Jean le Gouin : histoire documentaire et anecdotique des Fusiliers-Marins de Dixmude; d'après des documents originaux et les récits des combattants, Perrin, 1917, 338 p.
  • Grands Avocats politiques : XIXe siècle, Impr.-édit. Berger-Levrault, 1934, 180 p.
  • Les Pêches, l'enseignement et le crédit maritime, Chambre des députés (France), éd. P. Guillaume, 52 p.

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Georges Le Bail (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lucien Le Bail avait été précédé par un « Roland Le Bail » dans les années 1840.
  2. Le Cheval d'orgueil, Mémoires d'un Breton du pays bigouden, Paris, Plon, 1975 : chapitre IV : « Les enfants de la République », pp. 189 ssq., 246 ssq.