Georges Blanchard

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Georges Blanchard
Nom de naissance Georges Lucien Blanchard
Naissance
Donzy
Décès (à 74 ans)
Draveil
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français, patois donziais

Œuvres principales

  • Ma Mélie à moué, en pleuchant mes truffes
  • Les berdineries d'un arcandier

Georges Blanchard est un écrivain et poète français né le à Donzy (Nièvre) et mort à Draveil (Essonne) le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Blanchard a rédigé une œuvre importante : six livres de poésie et une dizaine de pièces de théâtre, en patois donziais, langue d'oïl de transition entre berrichon et bourguignon-morvandiau. Ces recueils s'avèrent, de par la richesse du vocabulaire usité, un témoignage majeur de la langue vernaculaire dans la première moitié du vingtième siècle.

Ma Mélie à moué, en pleuchant mes truffes fut présenté par Charles Exbrayat et préfacé par le romancier nivernais et académicien Maurice Genevoix.

Interprète de ses œuvres, il fut aussi un acteur de talent[1].

En 1952, il réalise un film de court métrage, utilisant un des premiers procédés de couleur : Le Gévacolor illustrant un de ses poèmes : Matin de printemps aux Champs Élysées. Dans les années soixante, Georges fréquenta les sociétés régionalistes parisiennes (« La Morvandelle », « Nivernais-Morvan ») et anima quelques émissions radiophoniques telle que La grange aux chansons avec d'autres artistes nivernais comme Jean Nohain et Maryse Martin.

Il revient dans la Nièvre en 1967 et collabore de façon hebdomadaire au Journal du Centre en écrivant un billet en patois et en vers qu'il avait intitulé : Les berdineries d'un arcandier. C'était un chapelet de spirituels petits pamphlets égratignant savamment la politique des « grands de ce jour ». La même année, il fit un triomphe au XIe salon de la Radio et de la Télévision, pour sa revue : le Cabaret des Arcandiers.

Il fut officier des Palmes académiques.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Voyage en bérouette, Cosne-Cours-sur-Loire, éditions Nivernaises,
  • Siété su ma bérouette, Nevers, éditions Chassaing,
  • Autour du poêle à deux marmites, Nevers, éditions Chassaing,
  • I sont partis, Nevers, éditions Chassaing,
    Poèmes patriotiques
  • En délissant des calons, Nevers, éditions Chassaing,
  • Ma Mélie à moué, en pleuchant mes truffes, La Charité-sur-Loire - Nevers, éditions Delayance,

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • La biaude, Nevers, éditions Chassaing,
    Pièce en un acte
  • La fille à la Hortense, Nevers, éditions Chassaing,
    Pièce en un acte
  • En bérouette, Nevers, éditions Chassaing,
    Revue régionaliste
  • Feu Berlauger, Nevers, éditions Chassaing,
    Pièce en un acte
  • Un souér à la veillée, Nevers, éditions Chassaing
    Sketch
  • Dans la grange, Nevers, éditions Chassaing
    Sketch
  • En écoutant chanter la vielle, Nevers, éditions Chassaing
    Suite de sketches radiophoniques

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les frères Drouillet, Anthologie des Poëtes Nivernais (tome II), Crépin-Leblond, Moulins,
  • Kilien Stengel, Anthologie des Poètes de la bonne chère, éditions de la Table Ronde - Gallimard,
  • Jean-Pierre Harris, Nivernais et Morvan d'autrefois, Lyon, éditions Horvath,
  • Georges Narcy, Le canton de Donzy, éditions Alan Sutton,
  • Claude Lesueur, Un regard sur Donzy et son canton,

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Pour penser à G. Blanchard, écrit Charles Exbrayat, je ferme les yeux. Aussitôt j'entends le rire de Georges, ce bon rire d'homme heureux, un rire où résonne la joie simple et naïve des paysans morvandiaux dont notre poète sait bien rendre les émotions profondes ou légères, les petites ruses, les vieux soucis et les incompréhensions touchantes en face des injustices de la vie et de l'homme » in Joseph Bruley, Le Morvan, cœur de la France, Paris, éditions la Morvandelle,