Garde camerounaise

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Garde camerounaise
Insigne de la Garde camerounaise
Histoire
Fondation
1923 (Garde indigène)
1947 (Garde camerounaise)
Dissolution
Successeur
Cadre
Type

La Garde camerounaise est une force de police coloniale (de) au Cameroun français.

Historique[modifier | modifier le code]

Le corps est créé le sous le nom de Garde indigène. Il opère en parallèle de la Garde régionale (créée en 1919) et du régiment de tirailleurs du Cameroun, remplacé en 1925 par le bataillon de milice du Cameroun[1],[2],[3].

En 1947, elle prend le nom de Garde camerounaise[4]. Dans l'après-guerre, elle composée de pelotons mobiles montés ou portés. Elle est commandée par un capitaine et encadrée par quatorze sous-officiers de la gendarmerie française[5]. Elle est réorganisée en 1955 pour faire face au mouvement indépendantiste de l'Union des populations du Cameroun : de nouveaux pelotons sont créés et le nombre de cadres gendarmes est augmenté[6]. En 1956, la Garde compte 1 500 hommes[1] et opère dans le cadre de la guerre du Cameroun. Les 740 hommes de la Garde camerounaise passent le sous le command{ement du nouveau gouvernent sous tutelle camerounais[6] et fusionnent le dans la nouvelle gendarmerie nationale camerounaise[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b André Dia, « Police et renseignement au Cameroun français. Entre surveillance du territoire et radicalisation du système de contrôle colonial (1919-1960) », dans Maintenir l’ordre colonial : Afrique et Madagascar. XIXe – XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 65–83 p. (ISBN 978-2-7535-6903-4, lire en ligne)
  2. Lionel Messia Ngong, La diplomatie militaire camerounaise, l'Harmattan, coll. « Émergences africaines », (ISBN 978-2-343-15011-6, lire en ligne), p. 18-19
  3. Eustache Akono Atangane, Repenser la sécurité nationale au Cameroun, Publibook, (ISBN 978-2-342-16527-2, lire en ligne), p. 37
  4. Guy Roger Voufo, « Enfermement en contexte colonial au Cameroun : cas de la prison de d'Abong-Mbang (1930-1960) », Note de recherche - Institut de Recherche et Enseignement sur la Paix Thinking Africa, no 60,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  5. Éric Bibens, « Les insignes des gardes territoriales d'Afrique-Équatoriale française », Militaria Magazine, no 338,‎ , p. 40-43
  6. a et b Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa, Kamerun ! une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971), Paris, La Découverte, , 741 p. (ISBN 978-2-7071-5913-7), p. 163 & 357
  7. « La gendarmerie nationale camerounaise en bref », sur mindef.gov.cm (consulté le )