Félix Galipaux

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Félix Galipaux
Félix Galipaux devant le Théâtre de la Porte-Saint-Martin (1910)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Galipaux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Félix-Martin Fénelon-GalipauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
signature de Félix Galipaux
Signature
Tombe de Félix Galipaux (cimetière du Père Lachaise, division 93).

Félix Galipaux, né le à Bordeaux 2e (Gironde) et mort à Paris 1er le à 22 heures 30, est un dramaturge, romancier, comédien, humoriste et violoniste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né Félix Martin à Bordeaux de parents inconnus, il a été reconnu par sa mère, Louise Fénélon-Galipaux le 27 avril 1866 .

Après un premier prix au Conservatoire de Paris, il préfère se diriger vers le théâtre du Palais-Royal plutôt qu'à la Comédie-Française. Il passe ensuite du théâtre du Palais-Royal à celui de la Renaissance.

Il est l'auteur de plusieurs pièces boulevardières, comédies, saynètes, monologues et fantaisies. Il est connu comme monologuiste, équivalent de l’« humoriste » de spectacle actuel, jouant pour déclencher le rire uniquement sur l’esprit de ses textes, sans exploiter une particularité physique ou un défaut de prononciation comme il est fréquent à l’époque[1].

André Warnod rapporte dans le Figaro (lire en ligne sur Gallica) : Dans la pièce Pension de famille, en 1894, Galipaux était amoureux de Léonie Yahne mais comme dans les coulisses, il faisait la cour à Lucy Gérard, quand ils étaient en scène tous les trois et qu'il avait des choses gentilles à dire à Léonie Yahne, il regardait Lucy Gérard cela produisait le plus drôle d'effet sentimentalement, il avait l'air de loucher.

Félix Galipaux s’éteint en 1931, il repose dans la 93e division, sous un monument orné de son buste en bronze, au cimetière du Père-Lachaise à Paris[2].

Galipaux et galipettes[modifier | modifier le code]

On doit à cet écrivain humoriste la popularité du mot galipette[3], qui existait probablement dans les parlers de l’Ouest. En effet, Félix Galipaux écrit un recueil d’histoires intitulé Galipettes, qui connaît un tel succès que suivent cinq autres volumes, de1887 à 1930.

Plaque Félix Galipaux à Brunoy

Il donne également le nom "Les Galipettes" à la maison qu'il occupe de 1904 à 1921, à Brunoy (Essonne), rue des Vallées.

  • Galipettes, Paris, Jules Lévy, 1887. Préface d’Aurélien Scholl ;
  • Encore des Galipettes ;
  • Toujours des Galipettes ;
  • Rien que des Galipettes ;
  • Plus que jamais des Galipettes 1911 ;
  • Re-Galipettes, Histoires de théâtre est édité en 1930, peu avant sa mort.

Autres écrits[modifier | modifier le code]

  • Nos Acteurs dans la rue ;
  • Monologues et récits ;
  • Confetti ;
  • Pour casinoter. Comédies, saynètes, monologues, fantaisies, Paris, Paul Ollendorf, 1895 ;
  • Théâtricule ;
  • La Tournée Ludovic ;
  • Petits Vers sur de grands mots ;
  • Gorgibus et Sganarelle ;
  • Un monsieur qui a un tic ;
  • Le Raid Paris-Monte Carlo en deux heures ;
  • Le Premier cigare du collégien ;
  • Les sifflets du merle, soliloques gais, Paris, Librairie théâtrale, 1931.
Félix Galipeau dans Le Comte de Luxembourg (1912)

Œuvres coécrites[modifier | modifier le code]

  • 1905 : La Mémoire des dates, coécrit avec Edmond Guiraud
  • 1921 : La guerre en pantoufles, coécrit avec Gabriel Timmory
  • 1928 : Nous allons passer une bonne soirée !, coécrit avec Gabriel Timmory

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Oh! La Marseillaise !, Éditions Fayard, Paris, 1895
  • La Soirée Bourgeois, Éditions Flammarion, Paris, 1923
  • Ceux que j'ai connu, Tome 1 , Éditions Figuière, 1931
  • Les souvenirs de Galipaux. (1878-1930), Préface de J. Truffier. Éditions Plon, Paris, 1937, 1 vol. in-12 X-265 pp. (Journal intime de l'acteur Galipaux).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les amoureux [poésie comique] (de Clairville) Félix Galipaux », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  2. Félix Galipeau au cimetière du Père Lachaise
  3. Wiktionnaire : Galipette.
  4. Edmond Rostand, Chantecler : pièce en quatre actes, en vers, Paris, Charpentier et Fasquelle, , 244 p. (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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