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François Coppens

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François Coppens
Image illustrative de l'article François Coppens
Présentation
Naissance
Bruxelles
Décès (à 72 ans)
9e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la Belgique Belgique
Mouvement Architecture éclectique en Belgique
Activités Architecte
Formation Académie royale des beaux-arts de Bruxelles
Œuvre
Agence Bruxelles
Réalisations • première gare du Nord à Bruxelles (1846 -1953)
• Château de La Hulpe
• Château de Peteghem
Distinctions Chevalier de l'ordre de Léopold
Entourage familial
Famille Épouse : Eugènie Joséphine Dens,
Fils : Eugène Nicolas Aimé Coppens de Fontenay
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François Coppens, parfois prénommé Jean-François, né à Bruxelles le et mort à Paris 9e le [1],[2], est un architecte et promoteur immobilier belge du XIXe siècle représentatif de l'architecture éclectique en Belgique.

Biographie

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François Coppens est l'élève de l'architecte bruxellois Jean-Alexandre Werry. À l'âge de 20 ans (en 1820), l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles décerne à Coppens le "Premier prix"[3].

Coppens a épousé à Bruxelles[4] le 28 août 1823 Eugènie Joséphine Dens (née à Bruxelles[5] le 16 novembre 1802, décédée en 1885). Un fils est né de ce mariage, Eugène Nicolas Aimé Coppens (° Bruxelles, 8 novembre 1824, † 6 février 1896), connu sous le nom de Coppens de Fontenay, qui épousa à Paris le 21 avril 1853 Louise Alexandrine Defontenay[6],[3]. Un second fils, Charles François Coppens (° Bruxelles, 9 juin 1830), tôt veuf, convola à Paris, premier arrondissement, le avec Caroline Marguerite Benoist de Lostende[7].

En plus d'être architecte, François Coppens était aussi un promoteur. Il a laissé sa marque sur l'embellissement de la ville de Bruxelles et a construit en 1827 la rue Coppens, ainsi nommée d'après lui, avec une composition symétrique et des façades identiques[8].

Il a travaillé pour les Chemins de fer de l'État belge et a construit (toujours à Bruxelles) de 1841 à 1846, la monumentale gare du Nord à la place Rogier. Ce bâtiment avec des décorations de style néo-Renaissance avait l’apparence d’un palais romain. Du côté des voies, elle était équipée d'un toit de verre et une ossature métallique, reposant sur des colonnes en fonte. Ce toit témoignait des nouvelles techniques de construction de l'époque.

Réalisations

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  • La place Rogier et l’ancienne gare du Nord à Bruxelles.
    La place Rogier et l’ancienne gare du Nord à Bruxelles.
  • Verrières reposant au-dessus des voies soutenues par des colonnes en fonte.
    Verrières reposant au-dessus des voies soutenues par des colonnes en fonte.
  • Le château Solvay conçu par les architectes Jean-Jacques Arveuf-Fransquin et François Coppens.
    Le château Solvay conçu par les architectes Jean-Jacques Arveuf-Fransquin et François Coppens.

Distinction

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Le François Coppens est nommé Chevalier de l'ordre de Léopold par arrêté royal, pour « la part qu'il a prise à la formation du projet de la nouvelle station du Nord, à Bruxelles », en tant qu'architecte honoraire du chemin de fer. La proposition avait pour origine le ministre des travaux publics Demaisières[12].

Notes et références

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  1. ↑ Acte de décès à Paris 9e, n° 317, vue 13/31.
  2. ↑ a et b La place Charles Rogier sur le site de l'inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale
  3. ↑ a et b Source : Geneanet
  4. ↑ Acte de mariage de la ville de Bruxelles n° 548. Le marié est qualifié de bouwmeester, fils de Nicolaus Coppens, propriétaire et de Petronilla Josepha Starmans, propriétaire.
  5. ↑ Elle est la fille de Jan Franciscus Dens, hôtelier à la rue des Fripiers à Bruxelles, habitant Bruxelles en 1823, et d'Anna Magdalena ou Helena Francoeur, hôtelière à la rue des Fripiers.
  6. ↑ Transcription de l'acte de mariage parisien à Bruxelles : acte de mariage de la ville de Bruxelles, no 6, du 6 mars 1854. Le marié est qualifié de propriétaire, résidant à Paris. Il est le fils de François Coppens, résidant à Bruxelles, ingénieur en chef et inspecteur des constructions des chemins de fer belges, chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre de Léopold. La mariée, née le 17 décembre 1829 à Louviers, Eure, et résidant à Paris, rue de la Ferme-des-Mathurins 19, ans profession, est la fille d'Augustin Félix Defontenay, décédé, ancien maire de Louviers, chevalier de la Légion d'honneur, et de Caroline de Laulne Delongchamps, propriétaire à Paris. Parmi les témoins du mariage se trouve Charles Eugène Frédéric Dens, oncle d'Eugène Coppens, 54 ans, résidant à Liège, général de brigade, officier de l'Ordre de Léopold.
  7. ↑ Transcription de l'acte de mariage parisien à Bruxelles : acte de mariage de la ville de Bruxelles, no 29, du 20 août 1858. Le marié est qualifié de veuf de Laurence Gabrielle Alice Bignan, rentier, résidant rue du Luxembourg 23 à Paris. Il est le fils de François Coppens, 58 ans, résidant à Paris, rue de l'Arcade 4, inspecteur honoraire des chemins de fer belges, chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre de Léopold. La mariée, née le 29 juillet 1835 à Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, réside à Paris, place du Palais-Bourbon 3, et est la fille de feu le baron Grégoire Benoist de Lostende, et d'Anne Angèle Burignot de la Varenne, 56 ans, propriétaire, résidant à Paris, place du Palais-Bourbon 3. Parmi les témoins du mariage se trouve Charles Dens, oncle de Charles Coppens, 60 ans, résidant à Gand, général major, officier de l'Ordre de Léopold.
  8. ↑ a et b Source : Bruxelles Patrimoine.
  9. ↑ François-Emmanuel de Wasseige, La route des châteaux, Namur, Institut du Patrimoine Wallon, , 160 p. (ISBN 978-2-87522-077-6), p. 14
  10. ↑ (nl) Source: Inventaris Onroerend Erfgoed - Vlaanderen (Kasteel van Petegem)
  11. ↑ Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1A, Pentagone A-D, Pierre Mardaga éditeur, 1989, p.XLIX
  12. ↑ Belgique, Pasinomie : collection complète des lois, décrets, ordonnances, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, E. Bruylant, (lire en ligne), p. 690.

Liens externes

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