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Francesco Zucchi (graveur)

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Francesco Zucchi
Autoportrait, 1733.
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Fratrie
Andrea Zucchi
Carlo Zucchi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Giuseppe Zucchi (en)
Antonio ZucchiVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Andrea Zucchi, Carlo Zucchi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique

Francesco Zucchi (Venise, 16921764) est un graveur italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Francesco Zucchi naît à Venise en 1692. Il a deux frères[9], Andrea (1679-1740, peintre et graveur) et Carlo (d) (1682-1767, architecte et graveur). Le premier le forme à la gravure, et ils gravent ensemble plusieurs planches pour Verona Illustrata[2],[7]. Il est également décrit comme proche de Pietro Scalvini, dont il grave plusieurs dessins[10].

Francesco Zucchi reprend l'atelier de son frère quand celui-ci part pour Dresde en 1726[7]. Il crée ses premières séries, mais se spécialise d'abord dans l'illustration de livres[7], puis dans les sujets architecturaux[3],[5]. Il travaille beaucoup pour des libraires et aurait laissé plus de 200 estampes, la plupart de mauvaise qualité[8].

Il est invité à Dresde pour graver quelques plaques d'après les tableaux de la Gemäldegalerie Alte Meister, mais son travail est interrompu par la guerre de Sept Ans[2],[8]. Il participe notamment avec son neveu Lorenzo (de), mais n'est probablement jamais allé lui-même à Dresde[7], Füssli suggérant que Zucchi envoyait là-bas ses œuvres depuis Venise[11].

Francesco Zucchi produit 24 vedute de Venise pour Il Forestiere illuminato (1740), puis de Brescia ou de Bressanone pour Vedute di Bressanone d'après des tableaux de Francesco Battaglioli, ainsi que des portraits de personnalités vénitiennes[7],[8].

Il crée de nombreuses illustrations de livres[10] dont la traduction italienne de 1742 du Paradis perdu de Milton[12], la Divine Comédie de Dante[13], Panorama di Brescia (1751)[10], Teatro delle fabbriche più cospicue (Giovanni Battista Albrizzi, vers 1765/1766)[7].

Outre les sujets architecturaux et les illustrations, on connaît de lui quelques œuvres d'après Rubens, Giambettino Cignaroli et Antonio Balestra[2],[8]. Il grave au burin sur cuivre, sur bois et en manière noire[4],[1].

Francesco Zucchi meurt à Venise le [1]. Son fils Antonio (1726-1795) est peintre et son fils Giuseppe (en) (1721–1805) est graveur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Bénézit 1976, p. 925.
  2. a b c et d Bryan 1889, p. 750.
  3. a et b (nl) « Notice de Francesco Zucchi », sur rkd.nl (consulté le ).
  4. a et b (en) « Notice de Francesco Zucchi », sur getty.edu (consulté le ).
  5. a et b (en) « Notice de Francesco Zucchi », sur royalacademy.org.uk, Royal Academy (consulté le ).
  6. (en) « Notice de Francesco Zucchi », sur britishmuseum.org, British Museum (consulté le ).
  7. a b c d e f et g Partsch 2023, p. 337.
  8. a b c d et e Thieme et Becker 1947, p. 578.
  9. Certaines sources identifient Andrea Zucchi comme son père[1],[2], mais les notices modernes l'identifient comme étant son frère[3],[4],[5],[6],[7],[8].
  10. a b et c (it) « Dizionario Pittori e Scultori Bresciani », sur dizionariopittoribresciani.it (consulté le ).
  11. (de) Rudolf Füssli, Allgemeine Kunstlerlexicon, 11/12, 1821, cité dans Thieme et Becker 1947, p. 578.
  12. (en) « Francesco Zucchi after Giambattista Tiepolo, illustration to Book X, engraving », sur christs.cam.ac.uk.
  13. (it) Alighieri Dante, La Comedia di Dante Aligieri con la nova espositione di Alessandro Vellutello (présentation en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Emmanuel Bénézit, « Zucchi, Francesco », dans Bénézit, vol. 10, (DOI 10.1093/benz/9780199773787.article.B00202538), p. 925. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charles Blanc, Manuel de l'amateur d'estampe, vol. 4, 1890.
  • (en) Michael Bryan, « Zucchi, Francesco », dans Walter Armstrong et Robert Edmund Graves (dir.), Bryan's Dictionary of Painters and Engravers (L–Z), Londres, George Bell & Sons, (lire en ligne), p. 750. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (it) A. Calabi, La gravure italienne au 18° siècle, Paris, 1931.
  • (it) A. Corubolo, in: F. Magani (dir.), Il Settecento a Verona, Cinisello Balsamo, 2011.
  • (it) G. Delogu, Pittori veneti minori del Settecento, Venise, 1930.
  • (it) I pittori bergamaschi, Il Settecento, vol. I, Be., 1982.
  • (de) Susanna Partsch, « Zucchi, Francesco », dans Allgemeines Künstlerlexikon, vol. CXIX, Saur, (lire en ligne), p. 337. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de) J. Schulz, Boll. dei Mus. Civ. Veneziani, vol. 3, 2008, p. 100-151.
  • (de) Ulrich Thieme et Felix Becker, « Zucchi, Francesco », dans Thieme-Becker, vol. 36, (lire en ligne), p. 578. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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