Fernand Neuray

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Fernand Neuray
Biographie
Naissance
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Étalle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
AthènesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Parentèle
René Hislaire (neveu)
Olivier Neuray (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Fernand Neuray, né à Étalle, dans la province belge de Luxembourg, en , et décédé en Grèce, en , est un journaliste et publiciste belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fernand Neuray est l'un des grands noms du journalisme belge de la première moitié du XXe siècle ; il fréquenta Georges Clemenceau.

En 1914, il est rédacteur en chef du journal Le Vingtième Siècle et travaille avec l'abbé Norbert Wallez (qui embauchera plus tard le jeune Georges Rémi) puis au printemps 1915, Neuray lance au Havre une version néerlandophone du Vingtième Siècle intitulée Het Vaderland (La Patrie).

En , il fonde et dirige La Nation belge. Ces projets sont financés par le comte Charles de Broqueville, ancien premier ministre.

Ses chroniques artistiques dans La Nation Belge le suivent lorsqu'il travaille pour la « bonne vieille L'Indépendance belge », « reprise et rajeunie » par son neveu René Hislaire, qui avait après lui dirigé La Nation belge raconte Fernand Demany, dans La Chasse aux canards : souvenirs de journalismes[1].

En 1934, son décès lors d'un voyage en Grèce est suivi de funérailles quasi nationales.

Une rue de la commune d'Ixelles porte son nom, et la façade Sud du CPAS d'Étalle, son village natal, porte un médaillon de bronze à son effigie.

Il est l'arrière-grand-père du dessinateur de bandes dessinées Olivier Neuray.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Chasse aux canards : souvenirs de journalismes , par Fernand Demany, page 122.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Quinze Jours en Égypte (Fernand Neuray, 1908) ;
  • La Belgique Nouvelle - À Travers Quatre Ans De Guerre (1914-1918). (Fernand Neuray, Bruxelles et Paris, G.Van Oest & Cie, in-12. 1918) ;
  • Le Mirage Russe (paris, « La Revue Universelle » tome XVIII, no 10, ) ;
  • Deveze, Albert - Neuray, Fernand - Renkin, Jules - Vandervelde, Emile, Pour l'examen de maturité. (« Le Flambeau » VII, 7 (1924), 257-260) ;
  • Entretiens avec Clemenceau (Fernand Neuray, éditions Prométhée, Paris, (c) 1930, 98 pages, format 12 × 17 cm. Collection « figures et questions du jour » ; préface de Léon Daudet) ;
  • Godefroid Kurth, Un demi-siècle de vie Belge. Fernand Neuray. (Librairie Nationale d'Art et d'Histoire, 242 pages in-8. 1931) ;
  • Regards sur l'Europe (Fernand Neuray, Bruxelles, NSE, Essais et mémoires, 1934. In-12, 270 p., broché) ;
  • Cassandre (Fernand Neuray, Bruxelles, NSE, Essais et mémoires, 1934. in-12, 241 pages, broché).

Sources[modifier | modifier le code]

  • Fernand Neuray, le plus grand journaliste belge de son temps (1874-1934), par Jean-Claude Delhez (Annales de l’Institut Archéologique belge du Luxembourg, CXVIII-CXIX, chez l’auteur, 1987-1988);
  • L'Action Française dans le nationalisme belge 1914-1918 par Dr. E. Defoort, bibliothécaire à la K.U.L. Section Courtrai (p. 113-152).

Liens externes[modifier | modifier le code]