Famille de Cupis de Camargo

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Les membres de la famille de Cupis de Camargo (olim Cupis alias Camargo), favorite des Muses, furent célèbres au XVIIIe siècle dans la musique et dans la danse.

Origines[modifier | modifier le code]

Si beaucoup d'auteurs de son siècle et du nôtre[1], lui ont donné une origine italienne voire espagnole, cette famille n'en est pas moins de souche profondément bruxelloise et brabançonne tant wallonne que flamande.

Le plus ancien ancêtre prouvé en est Alexandre Cupis alias Camargo (de son nom de guerre), lieutenant d'une compagnie de cuirassiers et qui avait épousé Élisabeth Lejeune, dame de la Baillerie (Brabant wallon).

Généalogie[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Cupis alias Camargo, dont:
    • Thierry de Cupis alias Camargo (décédé le 21 janvier 1675), époux de Anne-Dorothée Le Gros Ils sont les ancêtres des Cupis de Camargo membres des Lignages de Bruxelles.
    • Jean de Cupis alias Camargo.
  • Jean de Cupis alias Camargo (décédé le 17 septembre 1658), époux de Anne d'Herville, fille de Louis et de Jeanne van Gindertaelen, dame d'Opperseel et d'Osselt.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Annuaire de la noblesse belge, 1849 et 1866.
  • François Schoonjans, « Amour, danse, musique, lignages : les Cupis de Camargo », dans, Les Lignages de Bruxelles, Bruxelles, no 55-56, 1973, p. 49-54.
  • Jan Caluwaerts, « De Huldenbergse origine van een Franse balletdanseres », dans, Tijdschrift van de heemkring van Huldenberg.
  • Casanova de Seingalt, Mémoire de ma vie, Robert Laffont, Collection Bouquins, d'après le manuscrit Brockhaus.
  • Henri Liebrecht, les fantaisies de Camargo.
  • Sur les murs de l'étable de la ferme de l'abbaye de Villers-la-Ville, se trouvent les armoiries et la devise de Martin, père-abbé de cette abbaye et membre de cette famille.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Casanova de Seingalt, Mémoire de ma vie, Collection Bouquins d'après le manuscrit Brockhaus, éd Francis Lacassin.