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Famille Sforza

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Sforza
Image illustrative de l’article Famille Sforza
Armoiries de la maison Sforza

Fondateur Giacomo Attendolo
Branches Attendolo

Famille Visconti

Pays Italie
Fiefs tenus Duché de Milan

Comté de Santa Fiora

Titres obtenus Impératrice du Saint-Empire romain germanique

Reine de Germanie

Reine de Pologne

Archiduchesse d'Autriche

Duc de Milan

Prince de Rossano

Prince de Genzano

Duc de Onano

Marquis de Castell'Arquato

Marquis de Caravaggio

Comte de Cotignola

Comte de Celano

Comte de Galliano

Comte de Borgonovo

Comte de Santa Fiora

Seigneur de Pesaro

Seigneur de Gênes

Demeures Château des Sforza

Château des Sforza de Vigevano

Château de Torrechiara

Villa Imperiale

Forteresse Rocca Costanza

Château normand-souabe de Bari

Château Visconti

Fonctions ecclésiastiques Cardinal
Alliances Maison de Habsbourg

Maison d'Oldenbourg

Maison Jagellon

Maison de Montefeltro

Maison de Trastamare

Famille Malatesta

Maison de Médicis

Famille Sanseverino

Famille Visconti

Maison de Savoie

Famille Boncompagni

Maison d'Este

La maison Sforza est une illustre maison anciennement souveraine fondée par Giacomo Attendolo. Elle régna sur le duché de Milan de 1450 à 1535. La branche Sforza de Santa Fiora, toujours présente aujourd'hui sous le nom de Sforza Cesarini, gouverna le comté de Santa Fiora en tant qu'État autonome de 1439 à 1624, puis, en tant que seigneurs féodaux des familles Médicis et Lorraine jusqu'en 1806. Les Sforza furent la dynastie qui fit la grandeur de Milan : le fondateur de la branche milanaise, Francesco Sforza Visconti, était le fils illégitime de Giacomo Attendolo (dit « Sforza »), alias Muzio, noble romagnol, comte de Cotignola et chef militaire, et de sa maîtresse Lucia Terzani. La fortune de la famille était déjà établie par Attendolo, qui avait reçu en compensation de ses services militaires le comté de Cotignola de l'antipape Jean XXIII, plusieurs fiefs dans les Pouilles de la reine Jeanne II de Naples et, grâce au premier mariage de Francesco avec Polissena Ruffo, d'autres fiefs en Calabre.

C'est François lui-même qui, après avoir remporté la guerre de succession qui suivit la mort de Philippe Marie Visconti, devint duc de Milan en 1450, lorsqu'il entra dans la ville le jour de l'Annonciation aux côtés de sa troisième épouse, Blanche Marie Visconti, fille naturelle légitimée de Philippe. La famille milanaise Sforza joua un rôle actif dans les événements de la Renaissance italienne, devenant mécène des artistes et s'engageant, avec la paix de Lodi (1454), à instaurer une paix de près de quarante ans en Italie. L'assassinat de Galéas Marie Sforza en 1476, cependant, avait ébranlé la stabilité du duché, permettant à son frère Ludovic le More d'usurper progressivement le pouvoir ducal, pour finalement s'en emparer à la mort suspecte de son neveu en 1494.

La légitimité formelle du duché ne fut obtenue que par Ludovic le More en 1494 grâce à Maximilien Ier de Habsbourg, empereur du Saint-Empire romain germanique, et ne fut pas reconnue par Louis XII et la famille d'Orléans, ce qui conduisit à l'invasion française de Milan en 1499 et à la fuite de Ludovic le More. Machiavel lui-même, dans Le Prince, fait référence à Francesco Sforza comme à un prince semi-légitime et acquis. L'ambition de Ludovico Le More, combinée à l'imprévoyance diplomatique, contribua à la guerre de Charles VIII en 1494, et provoqua les conflits qui déclenchèrent les guerres d'Italie entre le Royaume de France et le Saint-Empire romain germanique et qui se retournèrent contre les Sforza, privés à plusieurs reprises du duché (revendiqué par les rois de France en vertu de la descendance de Valentine Visconti), qui à la mort du dernier descendant François II fut confisqué par l'empereur Charles Quint, en conformité avec le Congrès de Bologne.

Giacomo Attendolo (1369-1424), dit « Sforza ».

Cette famille a été fondée par Giacomo Attendolo, né à Cotignola près de Ravenne en 1369 et mort en 1424.

Originaire de Romagne, ce condottiere sert les rois angevins de Naples. Le condottiere Alberico da Barbiano le surnomme « Sforza », ce qui signifie « Le Fort » en français car c'était un homme doué pour les combats. À sa mort, Jeanne II de Naples souhaite que son surnom se perpétue[1]. Il est le plus connu de cette dynastie de condottieri.

Armoiries et emblématique

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Les armoiries primitives des Sforza sont, comme souvent au Moyen Âge, des armoiries parlantes. La maison porte « un lion d'or, armé et lampassé de gueules, tenant un coing d'or tigé et feuillé de sinople sur champ d'azur ». Le coing (cotogno en dialecte de Romagne) rappelait la ville d'origine de la famille (Cotignola). Le lion serait une concession de l'empereur Robert de Wittelsbach en 1401. L'écu était complété par un cimier rappelant un épisode de la vie de Francesco Sforza au cours duquel le condottiere s'était vu offrir par le marquis de Ferrare une de ses bagues, ornée d'un gros diamant. Le cimier représentait donc un buste de dragon à tête de vieillard tendant de ses mains une bague ornée d'un diamant, les ailes chargées d'anneaux d'or.

La branche milanaise, pour manifester sa filiation avec les Visconti, qui exerçaient la seigneurie sur Milan avant elle, adopta de nouvelles armoiries, associant celles de l'Empire et des Visconti sous différentes formes : en écartelé, en parti, avec l'Empire en chef... Il reprit de façon générale de nombreux éléments de l'emblématique des Visconti, comme la tourterelle, le soleil ardent, le linge noué, etc. Par la suite, les Sforza enrichirent cette emblématique, avec notamment les boutefeux ardents portant des seaux d'eau.

Le premier duc de Milan fut le fils aîné de Muzio Attendolo, Francesco (1401-1466), qui acquit le titre ducal par son mariage avec Blanche Marie Visconti, dernière héritière du duc Philippe Marie Visconti, décédé en 1447. De ce mariage naquit la branche principale de la famille. Le successeur de François Ier fut Galéas Marie (1444-1476), duc de 1466 à sa mort, qui épousa Bonne de Savoie, fille de Louis 1er de Savoie, prince de Piémont et duc de Savoie. Parmi ses filles illégitimes figurait Catherine Sforza, qui épousa en premières noces Girolamo Riario, devenant ainsi Dame de Forlì et d'Imola, et devint plus tard la mère de Jean de Médicis dit des Bandes Noires. Le successeur de Galéas Marie fut son fils Jean Galéas (1469-1494), qui épousa Isabelle d'Aragon, fille du roi de Naples Alphonse II de Naples et de Ippolita Marie Sforza. Jean Galéas, en raison de sa faiblesse et de son incompétence, ne gouverna pratiquement jamais directement, et la régence du duché fut dès le début confiée à son oncle Ludovic Sforza, dit « il More », qui ne prit le titre de duc qu'à la mort de son neveu. Ludovic le More épousa Béatrice d'Este. Le prestige dont jouissait la famille milanaise à cette époque est attesté par le mariage de Blanche Marie, sœur de Jean Galéas, avec l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg. Ludovic le More régna sur le duché de Milan jusqu'en 1500, date à laquelle il fut finalement vaincu et fait prisonnier par les Français. Après que les Français furent chassés par l'armée de mercenaires suisses de l'empire (1512), le duché de Milan retourna pendant quelques années aux mains des fils de Ludovic le More, Maximilien (1493-1530) et François II (1495-1535), qui épousa Christine de Danemark, nièce de l'empereur Charles Quint. Impliqués dans les guerres entre la France et l'Empire, ils régnèrent par intermittence et sous la protection des Habsbourg, à qui, après la mort de François II à Vigevano, sans héritier, le duché passa. De Giovanni Paolo (1497-1535), fils naturel de Ludovic Le More et de Lucrezia Crivelli ( voir La Belle Ferronnière de Léonard de Vinci), descendait la branche des marquis de Caravage, éteinte en 1717. De Sforza Secondo, fils naturel de Francesco I, descendait la branche des comtes de Borgonovo Val Tidone, éteinte en 1679 ; de Jacopetto, fils naturel de Sforza Secondo, descendait la branche des comtes de Castel San Giovanni, qui perdura jusqu'au XXe siècle et à laquelle appartenait le ministre Carlo Sforza.

Branches de la maison Sforza

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Giacomo Muzio Attendolo eut de nombreux enfants, légitimes ou illégitimes, qui se répartirent son héritage. Trois d'entre eux se distinguent particulièrement et fondèrent chacun une des branches principales de la maison :

Les comtes de Santa Fiora devenue Sforza-Cesarini

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Il s'agit de la branche aînée légitime, quoiqu'elle ne soit pas la plus puissante. Elle atteint son apogée au XVIe siècle en s'alliant à la famille du pape Paul III. Elle compta à cette époque trois cardinaux, Guido Ascanio, Francesco et Federico (au siècle suivant), ainsi qu'un chevalier de la Toison d'or, Sforza Sforza. Elle déclina au XVIIe siècle sous la pression des puissants voisins du comté, les Médicis.

  • Bosio Ier (1410-1476), comte de Santa Fiora, comte de Cotignola, seigneur de Castell'Arquato
    • Francesco de Cotignola, comte de Cotignola
    • Sforzino de Castell'Arquato, seigneur de Castell'Arquato
  • Guido de Santa Fiora, comte de Santa Fiora
  • Giovanni de Santa Fiora, comte de Santa Fiora
  • Federico I de Santa Fiora, comte de Santa Fiora
  • Bosio II de Santa Fiora, comte de Santa Fiora
    • Sforza de Castell'Arquato, (1520-1575), marquis de Castell'Arquato, chevalier de l'ordre de la Toison d'or (1556)
      • Francesco de Varzi, comte de Cotignola, marquis de Varzi
  • Mario Ier de Santa Fiora, comte de Santa Fiora
  • Federico II de Santa Fiora, comte de Santa Fiora
  • Alessandro de Segni, duc de Segni
    • Mario II de Santa Fiora, duc d'Onano, comte de Santa Fiora
      • Ludovico d'Onano, duc d'Onano
    • Paolo II de Proceno, marquis de Proceno
      • Francesco de Santa Fiora, duc d'Onano, comte de Santa Fiora
      • Federico de Segni, duc de Segni, rameau Sforza-Cesarini

Les ducs de Segni

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Cette branche des comtes de Santa Fiora porte le nom de Sforza-Cesarini depuis le mariage de Federigo Sforza (1651-1712) et de Livia Cesarini (morte en 1712). Cette branche est encore subsistante au début du XXIe siècle.

Ludovic Sforza dit « le More ».
Armoiries de Maximilien, de Ludovic & Béatrice, et de François II Sforza, par Léonard de Vinci.

Le fils illégitime de Muzio Attendolo, Francesco Sforza (1401-1466) marié à Blanche Marie Visconti, unique descendante du duc de Milan, Philippe Marie Visconti, reprit le titre de duc de Milan en 1450 après la disparition de ce dernier et de la République ambrosienne (1447-1450).

Ludovic Sforza (1452-1508), Ludovico il Moro, connu pour avoir pris Léonard de Vinci à son service, fut battu en 1500 par l'armée française de Louis XII.

Après que les Français eurent été rejetés par les troupes impériales et les Suisses, Maximilien Sforza, fils de Ludovic, devint duc de Milan, jusqu'au retour des Français et de François Ier qui l'emprisonna. La disparition de François II sans héritier provoqua le retour du fief à son suzerain, l'empereur Charles Quint. Ce dernier en investit son propre fils dès 1540, faisant passer le Milanais dans la couronne d'Espagne.

Les seigneurs de Pesaro

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La famille s'unit aux Borgia, avec le mariage arrangé de Lucrèce Borgia (1480-1519) avec Giovanni Sforza (qui est le fils illégitime de Costanzo Ier Sforza).

Il existe aussi deux autres branches mineures de la maison Sforza à savoir celle de Borgonovo éteinte en 1922 et celle de Caravaggio éteinte en 1717.

Personnalités

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Giacomo Attendolo, condottiere, grand connétable du royaume de Naples, comte de Cotignola

Francesco Sforza, duc de Milan

Galéas Marie Sforza, duc de Milan

Blanche Marie Sforza, impératrice du Saint-Empire romain germanique, reine de Germanie et archiduchesse d'Autriche

Anne Sforza, princesse héritère de Ferrare

Jean Galéas Sforza, duc de Milan

Bonne Sforza, reine de Pologne et grande duchesse de Lituanie

Ludovic Le More, duc de Milan

Maximilien Sforza, duc de Milan

François II Sforza, duc de Milan

Alessandro Sforza, seigneur de Pesaro

Giovanni Sforza, seigneur de Pesaro

Catherine Sforza, princesse de Forlì

Ascanio Maria Sforza, cardinal

Polixène Sforza

Ippolita Maria Sforza, duchesse de Calabre

Battista Sforza, duchesse d'Urbino

Ginevra Sforza, princesse de Bologne

Carlo Gabriela Sforza, archevêque de Milan

Alessandro Sforza, cardinal

Francesco Sforza, cardinal

Costanza Sforza, duchesse de Sora

Guido Ascanio Forza di Santa Fiora

Federico Sforza, cardinal

Carlo Sforza, ministre

Sforza-Galeazzo Sforza, haut fonctionnaire européen et sculpteur

Château des Sforza, illustre château italien

Château Visconti

Château Sforza di Galliate

Château des Sforza de Vigevano

Château di Melegnano

Château di Cusago

Château di Santa Croce

Château di Soncino

Château di Novara

Château normand-souabe de Bari

Château Boscaiola

Palais Sforza-Cesarini

Villa Sforzesca

Forteresse Rocca Costanza

Villa Imperiale

Forteresse di Ravaldino

Forteresse Sforza di Imola

Palais Gallavresi

Château de Torrechiara, illustre château italien

La famille Sforza est connue pour avoir contribué au développement de la Renaissance italienne qui se propagea par la suite en Europe. L'Italie à travers les familles souveraines ou de la haute noblesse était alors le centre culturel et artistique de l'Europe.

Chez les Sforza, citons Ludovic le More, duc de Milan qui soutient financièrement Léonard de Vinci. De Vinci a d'ailleurs réalisé pour Ludovic Le More, les tableaux La Cène, la Vierge aux rochers, la Belle Ferronnière, la Dame à l'hermine ou encore La Belle Princesse qui représente de profil la fille de Ludovic, Bianca Sforza. De même, Ludovic invite à sa cour l'illustre moine mathématicien Luca Paciolo. Ce dernier va d'ailleurs écrire en l'honneur du duc de Milan l'ouvrage De divina proportione. Le duc fait également travailler pour lui les artistes Giovanni Ambrogio de Predis, Cristoforo de Predis, Andrea Solari, Giovanni Pietro Birago, Giovanni Antonio Amadeo, Cristoforo Solari, Ambrogio Borgognone, Le Pérugin, Giovanni Cristoforo Romano.

D'autres membres de la famille soutiendront des artistes. Lorenzo di Credi en bénéficiera tout comme Piero Pollaiuolo, Bonifacio Bembo, Piero della Francesca ou encore Ercole de’ Roberti.

Les Sforza contribua aussi grandement à la construction de nombreux édifices comme la Chartreuse de Pavie ou encore le château qui porte leur nom le château des Sforza, immense château milanais.

Arbre généalogique des Sforza

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Giacomo (Muzio) Attendolo, surnommé Sforza
│
├─>Bosio Ier, comte de Cotignola, premier comte de Santa Fiora
│ x Cecilia Aldobrandeschi, comtesse de Santa Fiora et Pitigliano
│ │
│ └─>Comtes de Santa Fiora puis rameau Sforza-Cesarini
│
├─>François Ier (1401-1466), duc de Milan 1450-66
│ x Blanche Marie, fille de Philippe Marie Visconti
│ │
│ ├─>Galéas Marie (14431476), duc de Milan 1466-76
│ │ │
│ │ ├─>Catherine (1463-1509), princesse de Forlì
│ │ │ x Jean de Médicis le Popolano
│ │ │ │
│ │ │ └─>Grands-ducs de Toscane
│ │ │
│ │ ├─>Jean Galéas (1469-1494), duc de Milan 1476-94 sous la régence de sa mère Bonne de Savoie
│ │ │ x Isabelle de Naples, puis de son oncle Ludovic le More
│ │ │ │
│ │ │ │
│ │ │ ├─>François II, comte de Pavie puis abbé
│ │ │ │
│ │ │ └─>Bona (1494-1557)
│ │ │   x Sigismond Ier de Pologne
│ │ │   │
│ │ │   └─>Rois de Pologne
│ │ │
│ │ └─>Blanche-Marie (14721510)
│ │   x Maximilien Ier empereur
│ │
│ ├─>Ippolita Maria (1446-1484)
│ │ x Alphonse II d'Aragon de Naples
│ │
│ ├─>Ludovic Marie le More (14521508) duc de Milan 1494-99 et 1500
│ │ │
│ │ └─>Maximilien (1493-1530), duc de Milan 151215
│ │ │
│ │ └─>François II Marie (1495-1535), dernier duc de Milan (1521-24), (1525-26) et (1529-35)
│ │
│ └─>Ascanio (1455-1505), cardinal
│
└─>Alessandro, premier seigneur de Pesaro
 x Constance de Varano
 │
 └─>Costanzo Ier (1447-1483), seigneur de Pesaro
   │
   ├─>Giovanni (1466-1510), seigneur de Pesaro
   | xMaddalena Gonzaga
   │ x Lucrèce Borgia
   │ x Ginevra Tiepolo
   │ └─>Costanzo II (1510-1512), seigneur de Pesaro
   │
   └─> Galeas (1470-1519), dernier seigneur de Pesaro

Références

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  1. Terra e identità, revue n° 34 de janvier-mars 2007, p 13.

Sources primaires

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  • (it) Luciano Moroni Stampaéd.) et Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. I : Francesco Sforza, t. I : 1450-1455, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XLVII-472 p. (ISBN 88-7713-206-X).
  • (it) Luciano Moroni Stampaéd.) et Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. I : Francesco Sforza, t. II : 1456-1461, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XVI-480 p. (ISBN 88-7713-210-8).
  • (it) Luciano Moroni Stampaéd.) et Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. I : Francesco Sforza, t. III : 1462-1466, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XVII-627 p. (ISBN 88-7713-231-0).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. II : Galeazzo Maria Sforza, t. I : 1466-1468, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XX-720 p. (ISBN 88-7713-281-7).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. II : Galeazzo Maria Sforza, t. II : 1469-1472, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XVIII-764 p. (ISBN 88-7713-356-2).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. II : Galeazzo Maria Sforza, t. III : 1473-1476, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XVIII-656 p. (ISBN 88-7713-402-X).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. III : Gian Galeazzo Maria Sforza : reggenza di Bona di Savoia, t. I : 1476-1477, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , XX-465 p. (ISBN 88-7713-446-1).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. III : Gian Galeazzo Maria Sforza : reggenza di Bona di Savoia, t. II : 1478, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , 748 p. (présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. III : Gian Galeazzo Maria Sforza : reggenza di Bona di Savoia, t. III : 1479-1480, Bellinzone, Edizioni dello Stato del Cantone Ticino, , 876 p.
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. IV : Gian Galeazzo Maria Sforza : reggenza di Ludovico il Moro, t. I : 1480-1484, Bellinzone, Edizioni Casagrande, coll. « Ticino Ducale », , 686 p. (ISBN 9788877137067).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. IV : Gian Galeazzo Maria Sforza : reggenza di Ludovico il Moro, t. II : 1485-1489, Bellinzone, Edizioni Casagrande, , 716 p. (présentation en ligne).
  • (it) Giuseppe Chiesiéd.), Ticino ducale : il carteggio e gli atti ufficiali, vol. IV : Gian Galeazzo Maria Sforza : reggenza di Ludovico il Moro, t. III : 1490-1494, Bellinzone, Edizioni Casagrande, , 776 p. (ISBN 9788877139955).

Bibliographie

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  • (it) Gli Sforza a Milano e in Lombardia e i loro rapporti con gli Stati italiani ed europei (1450-1535) : Convegno internazionale, Milano, 18-21 maggio 1981, Milan, Cisalpino-Goliardica, , 625 p. (ISBN 88-205-0425-1).
  • (en) Monica Azzolini, The Duke and the Stars : Astrology and Politics in Renaissance Milan, Cambridge, Harvard University Press, coll. « I Tatti Studies in Italian Renaissance History », , 370 p. (ISBN 978-0-674-06663-2, présentation en ligne).
  • (en) Jane Black, Absolutism in Renaissance Milan : Plenitude of Power under the Visconti and the Sforza, 1329–1535, Oxford, Oxford University Press, , IX-242 p. (ISBN 978-0-19-956529-0, présentation en ligne).
  • (it) Giulia Bolognaéd.), Milano e gli Sforza : Gian Galeazzo Maria e Ludovico il Moro (1476-1499) : mostra documentaria e iconografica in occasione del Convegno internazionale « Milano nell'eta di Ludovico il Moro » : Biblioteca trivulziana, Castello sforzesco, Milano, 28 febbraio - 20 marzo 1983, Milan, Rizzoli, , 255 p.
    Catalogue d'exposition, Congrès international « Milano nell'età di Ludovico il Moro ».
  • (it) Franco Catalano, Gli Sforza tra la Francia e Machiavelli, Milan, Vangelista, , 173 p.
  • (it) Giorgio Chittolini, Gli Sforza, la Chiesa lombarda, la corte di Roma : strutture e pratiche beneficiarie nel ducato di Milano, 1450-1535, Naples, Liguori Editore, coll. « Europa mediterranea ; Quaderni » (no 4), , XXI-398 p. (ISBN 88-207-1730-1).
  • (it) Marco Gentile, « Aristocrazia signorile e costituzione del ducato visconteo-sforzesco : appunti e problemi di ricerca », dans Marco Gentile et Pierre Savy (dir.), Noblesse et États princiers en Italie et en France au XVe siècle, Rome, Publications de l'École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome » (no 416), , 434 p. (ISBN 978-2-7283-0839-2, lire en ligne), p. 125-155.
  • (en) Gary Ianziti, Humanistic Historiography under the Sforzas : Politics and Propaganda in Fifteenth-century Milan, Oxford, Clarendon Press, , XIII-254 p. (ISBN 0-19-822893-7, présentation en ligne).
  • (en) Gregory Lubkin, A Renaissance Court : Milan under Galeazzo Maria Sforza, Berkeley (Californie), University of California Press, , XXIII-405 p. (ISBN 0-520-08146-3, présentation en ligne).
  • (en) Paul Alfred Merkley et Lora L. Matthews Merkley, Music and Patronage in the Sforza Court, Turnhout, Brepols, coll. « Studi sulla storia della musica in Lombardia : collana di testi musicologici » (no 3), , XXX-514 p. (ISBN 2-503-50706-9, présentation en ligne).
  • Élisabeth Pellegrin, La Bibliothèque des Visconti et des Sforza, ducs de Milan, au XVe siècle, Paris, Centre national de la recherche scientifique, coll. « Publications de l'Institut de recherche et d'histoire des textes » (no 5), , X-494 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • (it) Caterina Santoro, Gli Sforza : la casata nobiliare che resse il ducato di Milano dal 1450 al 1535, Milan, TEA, coll. « TEA Storica » (no 6), , 450 p. (ISBN 88-7819-546-4).
  • Pierre Savy, « Les feudataires et le contrôle territorial dans le duché de Milan à l'époque des Sforza », dans Marco Gentile et Pierre Savy (dir.), Noblesse et États princiers en Italie et en France au XVe siècle, Rome, Publications de l'École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome » (no 416), , 434 p. (ISBN 978-2-7283-0839-2, lire en ligne), p. 173-190.
  • Pierre Savy, « Conseils et conseillers à Milan sous les Sforza (1450-1499) », dans Cédric Michon (dir.), Conseils & conseillers dans l'Europe de la Renaissance, v. 1450-v. 1550, Tours / Rennes, Presses universitaires François-Rabelais / Presses universitaires de Rennes, , 467 p. (ISBN 978-2-86906-286-3 et 978-2-7535-2217-6, lire en ligne), p. 175-209.

Articles connexes

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Liens externes

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