Aller au contenu

Famille Couraye du Parc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Famille Couraye du Parc
Image illustrative de l’article Famille Couraye du Parc
Armes

Blasonnement D’azur au cheval d’or accompagné de trois quintefeuilles de même posées 2 et 1, au chef aussi d’or chargé de trois roses de gueules
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Granville (Manche)
Charges Subdélégué de l'intendant de Caen, lieutenant de police, président du conseil général de la Manche, maire de Granville

La famille Couraye du Parc est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Granville (Manche), anoblie en 1778[1]. Elle compte parmi ses membres des capitaines corsaires, des armateurs et négociants, des magistrats, des résistants, ainsi qu'un maire de Granville[2],[3].

La famille Couraye du Parc est l'une des seules à n'avoir eu aucun membre guillotiné durant la Révolution française. Elle compte également parmi ses membres plusieurs chefs de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Jean Couraye du Parc s'est en premier lieu engagé comme radio-transmetteur avant de prendre des responsabilités dans la Résistance[4]. Il fut arrêté avec sa femme Germaine par la Gestapo le . Il fut déporté le au départ de Paris Gare de L'Est à destination du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne) où Jean Couraye du Parc fut torturé et a succombé le . Les principales actions du couple en tant que résistants furent notamment de faire du renseignement, faire passer des personnes de confession juive en Angleterre, réunir les familles de l'aristocratie afin de financer le débarquement, soigner des aviateurs anglais blessés et leur faire passer les frontières. Cette famille est également une famille influente dans la magistrature française ; elle compte parmi ses membres décédés ou vivants plusieurs magistrats, procureurs, avocats, présidents de tribunal, qui ont entre autres signé la fin de la traite des négriers, ou participé activement au procès de Nuremberg.[réf. nécessaire]

Personnalités

[modifier | modifier le code]
  • D’azur au cheval d’or accompagné de trois quintefeuilles de même posées 2 et 1, au chef aussi d’or chargé de trois roses de gueules[5],[7].
  • Une espèce d'Insecte coléoptère de la famille des Histeridae, Halacritus courayei, originaire d'Égypte[8], a été dédiée à Léonor-François Couraye du Parc (1719-1754) par l'entomologiste français Yves Gomy en 2004[9].
  • À Annoville, une rue Jean-et-Germaine-Couraye-du-Parc honore la mémoire de ce couple de résistants.
  • Une salle leur a été dédiée lors d’expositions temporaires au Musée du Débarquement et plusieurs documents les mentionnent de manière permanente.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, édition 2007, p. 69
  2. a et b Anne Cahierre, Dictionnaire des capitaines corsaires granvillais, Archives départementales de la Normandie, 2009, p. 115-117
  3. a et b Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale, volumes 13-16, Centre national de la recherche scientifique, 1978.
  4. Archives Nationales de Paris
  5. a et b Annuaire du Conseil héraldique de France, 1907, « Les anoblissements et maintenues de noblesse dans la généralité de Caen de 1674 à 1790 ».
  6. « Couraye du Parc, Léonor-Charles-Julien », dans Dictionnaire Bénézit, (lire en ligne).
  7. [PDF] Archives départementales de Seine-Maritime, table alphabétique des blasons contenus dans les registres mémoriaux de la Cour des Aides, 1575-1789, page 48 (en ligne).
  8. S. Mazur, 2011, A concise catalogue of the Histeridae (Insecta: Coleoptera), Warsaw University of Life Sciences, SGGW Press, 332 pages
  9. Yves Gomy, 2004, « Description d'une nouvelle espèce d'Halacritus Schmidt des rivages de la Mer Rouge (Coleoptera, Histeridae) », Nouvelle Revue d'Entomologie (N.S.), 21(2), p.111-114

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]