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6 février : Chamberlain déclare aux Communes que toute menace contre les intérêts vitaux de la France entraînera l’assistance de la Grande-Bretagne
7 février : ouverture de la conférence de Saint James au Royaume-Uni sur le statut de la Palestine mandataire. Elle reçoit des délégués d’Égypte, de Transjordanie, d’Arabie saoudite et d’Irak (la France a refusé la présence de la Syrie et du Liban), ainsi qu’une délégation palestinienne et des représentants des sionistes. La Grande-Bretagne propose que les Arabes aient un droit de veto sur l’immigration juive et les Juifs un droit de veto sur l’indépendance de la Palestine afin de parvenir à un accord. Mais les parties refusent et la conférence est ajournée.
9 février, Espagne : loi de Responsabilité politique qui permet aux tribunaux militaires d’exception de juger les délits d’opinion et de poursuivre tous les suspects de collusion avec le front populaire.
Le Japon occupe l’île de Hainan et fait le blocus des concessions françaises et britanniques de Tianjin, ce qui amène les États-Unis à dénoncer leur traité de commerce avec le Japon en juillet[1].
Espagne : les troupes nationalistes contrôlent toute la frontière pyrénéenne.
14 février : lancement du cuirassé allemand Bismarck.
Les mouvements fascistes remportent une quarantaine de mandats aux élections parlementaires. En février, Béla Imrédy est contraint de démissionner car la presse découvre un juif parmi ses ancêtres. Le gouvernement de Pál Teleki prend quelques mesures contre l’extrême-droite sans parvenir à endiguer la vague nazie.
25 - 27 février : Paris transmet à Berlin un projet français de collaboration économique mis au point par la commission interministérielle à des fins d'apaisement diplomatique ; Paris reconnaît le régime franquiste.