Fédération syndicale mondiale

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La Fédération syndicale mondiale (FSM) est une internationale syndicale fondée à Paris en 1945.

Son siège est maintenant à Athènes. Après avoir été l’internationale syndicale la plus importante, elle fut un moment marginalisée par rapport à la Confédération syndicale internationale. Cependant, on note depuis l'arrivée en 2005 de la nouvelle direction élue au Congrès de la Havane, un regain de dynamisme à la FSM. La phase de recul consécutive à l'effondrement de l'Union soviétique semble avoir laissé la place à une nouvelle phase d'expansion. La FSM gagne à nouveau du terrain sur la plupart des continents et en premier lieu dans les pays dits du "Tiers-monde".

En Europe, elle souffre cependant de la désaffiliation des grandes confédérations française et italienne (CGT et CGIL), bien que certaines de leurs fédérations soient toujours membres de la FSM. On observe au sein de la CGT la ré-adhésion de certaines fédérations (à l'image de la Fédération de la chimie) ou certains syndicats d'entreprise à la FSM. Plusieurs Unions Départementales de la CGT - dont la puissante des Bouches du Rhône - ont entamé des démarches d’adhésion à la FSM ces dernières années.

La FSM est actuellement dirigée par George Mavrikos, issu du mouvement syndical PAME, émanation du Parti Communiste de Grèce (KKE).

Elle est présidée par Mike Makwayiba, issu de la Fédération de la santé et de l'éducation du syndicat sud-africain COSATU, pilier syndical de la lutte contre le régime d’apartheid et des grèves insurectionelles de cette ère qui ont contribué à la chute du régime.

Historique

Le syndicalisme international pendant la Seconde Guerre mondiale

À la suite de la dissolution de l’Internationale syndicale rouge en 1937, et de la disparition des centrales syndicales des pays de l’Axe, les deux internationales subsistantes, la Fédération syndicale internationale et la Confédération internationale des syndicats chrétiens sont pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp des Alliés. De plus, leurs directions sont toutes les deux réfugiées à Londres. Mais l’action syndicale passe alors davantage par des rencontres bilatérales. Ainsi, la Commission syndicale anglo-soviétique se met en place après l’invasion de l’Union soviétique par les Allemands.

Vers la FSM

En novembre 1943, le Trade Union Congress lance l’idée d’une conférence syndicale mondiale devant se réunir en 1945. Les syndicats américains et soviétiques se joignent à cet appel. La Conférence de Londres se réunit du 6 au 17 février 1945, elle rassemble 55 organisations syndicales. Elle demande la démilitarisation de l’Allemagne et du Japon, l’association des syndicats au règlement de la Paix, et la création d’une Organisation des Nations unies. Enfin, elle convoque une deuxième conférence à Paris ayant pour but de préparer la Fédération syndicale mondiale.

Le Congrès de Paris (3-8 octobre 1945)

Le Congrès tenu à Paris du 3 au 8 octobre 1945 voit s’affronter trois tendances, une proche des soviétiques, une fortement anti-communiste et regrettant la Fédération syndicale internationale, et enfin, une tendance centriste dont les deux piliers sont la CGT française, et le CIO américain. La CISC refuse d’adhérer pour défendre le pluralisme syndical auquel elle est attachée, et l’AFL n’en est pas membre non plus. Malgré le poids des communistes, c’est l’ancien président de la Fédération syndicale internationale, Walter Citrine qui devient le premier président de la FSM, le cégétiste Louis Saillant devient le secrétaire général.

Les premières tensions

Malgré le dynamisme des organisations syndicales au sortir de la guerre, la FSM connaît quelques déconvenues. Tout d’abord, elle n’est pas associée au niveau qu’elle le souhaitait à la création de l’Organisation des Nations unies, ensuite l’AFL par méfiance envers les soviétiques pousse les Secrétariats professionnels internationaux à ne pas adhérer à la FSM, enfin la CISC reste en dehors, empêchant la FSM de représenter l’ensemble des salariés. De plus, les Sociaux-démocrates et les défenseurs de l’autonomie syndicale sont de plus en plus gênés par le pouvoir croissant des communistes sur l’appareil de la FSM.

Le Plan Marshall et la scission

Lors de l’annonce du Plan Marshall le 5 juin 1947, les organisations de la FSM se partagent entre celles qui le refusent catégoriquement (syndicats soviétiques et communistes) et celles qui l’acceptent (syndicats nord-américains, britanniques, scandinaves). En mars 1948, l’AFL convoque à Londres une conférence des organisations syndicales partisanes du Plan Marshall, qu’elles soient ou non membres de la FSM. De fait l’unité a vécu. En janvier 1949, le TUC britannique demande la suspension des activités de la FSM compte tenu de la situation. Comme celle-ci n'est pas décidée par le congrès qui se tient en juillet de cette même année, il quitte la fédération, suivi du CIO américain et des syndicats néerlandais. En décembre 1949, ils fondent la Confédération internationale des syndicats libres. Au niveau national, certaines confédérations connaîtront des scissions, comme la Confédération générale du travail en France (les opposants aux communistes vont former la Confédération générale du travail - Force ouvrière) ou en Italie (scissions de la Confédération générale italienne du travail en 1948 et 1949).

Domination des Communistes

À partir de cette date, la mainmise des communistes sur la FSM est complète, et ses orientations suivent complètement les instructions données par les soviétiques. C’est encore renforcé en 1951, quand le gouvernement français expulse la FSM de son siège parisien, et qu’elle s’installe à Prague. La vie de la FSM suivit alors les méandres de la diplomatie soviétique, avec l’expulsion des syndicats yougoslaves en 1950, ou des syndicats chinois et albanais en 1966. Cependant certaines centrales adhérentes, et particulièrement la CGT française et la CGIL italienne appellent à une rénovation de la FSM à partir des années 1960. Ainsi, en 1968, Louis Saillant condamne l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques. Pierre Genssous, issu de la CGT française et du Parti communiste français, assurera les fonctions de secrétaire général de la FSM de 1969 à 1978.

Pendant la grève des mineurs britanniques de 1984-1985, bien que le syndicat des mineurs (NUM, dirigé par Arthur Scargill) ne soit pas affilié à la FSM, elle organise une campagne de solidarité financière et politique mondiale avec les mineurs en grève. Parfois même en contradiction avec certains gouvernements des pays du bloc de l’est (principalement la Pologne) qui rechignent à arreter entièrement leur export de charbon vers le Royaume Uni. Dans ce contexte, la FSM et ses affiliés dans tout le monde organisent des donations, des convois de vivres, des vacances gratuites pour les familles de grévistes, des rassemblements et concerts de solidarité. Plusieurs rencontres - dont certaines secrètes - entre la direction de la FSM et la direction du NUM sont organisées pour organiser la solidarité. Les syndicats du bloc pro-soviétiques organisent des collectes importantes qui sont versées au fond de grève des mineurs.

Une rénovation difficile, mais une influence considérable

La CGT française et la CGIL italienne en furent les principaux membres en Europe occidentale, et aussi ceux qui poussèrent le plus la FSM à se détacher de l’influence soviétique. Mais en 1975, la CGT quitte la direction, alors que la CGIL se désaffilie pour rejoindre bientôt la confédération européenne des syndicats. Si contrairement à ses deux rivales (CISL et CMT), la FSM n’a pas d’organisations régionales, ni de Secrétariats professionnels internationaux, elle bénéficie d’une grande influence, siégeant dans plusieurs instances de l’Organisation des Nations unies et rassemblant des Congrès toujours plus nombreux. En 1987, la FSM revendiquait 214 millions d'adhérents dans 94 pays.

Un déclin après la chute de l’URSS, un renouveau depuis 2005

Lors du congrès de Moscou en 1990, les syndicats soviétiques font voter un changement de statut qui fait disparaître la référence à la lutte des classes, et la mise en place de bureaux régionaux.La FSM essaie aussi de se rapprocher de la CISL, mais son déclin semble inexorable. Elle est abandonnée par les syndicats des anciens pays sous domination soviétique, la CGT se désaffilie en 1995. La FSM doit déménager son siège de Prague à Athènes.

Depuis l'élection de la nouvelle direction lors du congrès de la Havane en 2005, le déclin semble être arrêté. Les références à la lutte des classes sont de nouveau dans les statuts et la FSM cherche au contraire à rassembler ses syndicats autour d'une base de classe et de masse, contre l'impérialisme avec une perspective révolutionnaire clairement affirmée d'abolition de l'exploitation capitaliste.

Toujours forte dans les pays dits du "Tiers-monde", elle connait également une certaine réimplantation, modeste mais réelle, dans les pays industriels d'Europe de l'Ouest desquels elle avait quasiment disparu après l'effondrement du bloc soviétique. Cette disparition rapide fut la conséquence de la baisse d'influence des partis communistes notamment en France et en Italie. La "prise de distance" entre la CGT et le Parti communiste français fut concomitante avec la désaffiliation en 1995 de la confédération CGT de la FSM présentée comme trop marquée[réf. nécessaire].

En Amérique Latine, la Centrale des travailleurs cubains, la Centrale Ouvrière bolivienne, la CTB et CGT du Brésil, la CGT du Pérou, les syndicats dits ‘bolivariens’ du Venezuela constituent l’ossature de la FSM sur cette partie du sous continent américain. Ses organisations membres ont subi de très fortes répressions (emprisonnement, exécutions, tortures) lors des dictatures militaires qui ont sévit dans ces pays.

En Afrique, le plus gros affilié de la FSM est le syndicat COSATU, pilier syndical de la triple alliance ANC (Parti de Nelson Mandela) - Parti Communiste - COSATU qui a mené la lutte victorieuse pour la fin du régime d’apartheid. La FSM bénéficie d’une implantation historique forte au Soudan, pays d’Afrique arabophone qui compta longtemps le Parti communiste et le mouvement syndical le plus puissant de cette région du monde. En revanche, la forte répression et la quasi liquidation du mouvement communiste soudanais, puis la mise en place du régime d’Omar El Bashir et la mise sous tutelle de l’État de la Fédération syndicale soudanaise a modifié la donne. La FSM a salué et exprimé son soutien à la révolution soudanaise de 2019, appelant les affiliés et tous ceux se reconnaissant en elle à participer et à soutenir la révolution soudanaise de 2019.

Au Moyen - Orient et dans le monde turcophone, des fédérations du syndicat DISK turc, la CGT du Liban, le GFTU de Syrie constituent les plus gros affiliés. En Palestine, l’Union Générale des Travailleurs Palestiniens est membre de la FSM. En Syrie, la FSM a mené des campagnes actives dans plusieurs pays proches disposant de base de l’OTAN (Grèce, Chypre, Turquie), contre les interventions militaires dirigées contre la Syrie depuis 2011. Cette opposition aux interventions militaires en Syrie a valu de nombreuses critiques décriant la FSM comme ‘liés au régime syrien’. De même, les organisations membres de la FSM du Moyen-Orient ont fourni un soutien important aux organisations combattant les factions de l’État islamique, d’Al Qaeda. De nombreuses campagnes de solidarité matérielle avec les réfugiés syriens ont été organisées dans les pays voisins de la Syrie, à Chypre, en Grèce, au Liban, en Turquie. En réponse à ces critiques, la FSM répond que sa solidarité et son ‘opposition aux guerres imperialistes’ n’est pas ‘conditionné au type de gouvernement du pays attaqué’.

En Asie, le VGCL de la République Socialiste du Vietnam, plusieurs syndicats importants indiens (lié notamment à la mouvance communiste), les syndicats sri lankais ainsi que plusieurs syndicats indonésiens constituent les plus gros membres. Le syndicat des travailleurs migrants de Russie est membre de la FSM. Sujet de polémique récurrent dans les milieux militants, dans la péninsule coréenne, la FSM compte la Fédération Générale des syndicats de Corée (Corée du Nord) tout en ayant des liens très resserrés avec plusieurs structures de la KCTU en Corée du Sud. La FSM explique cet état de fait avant tout par des raisons historiques mais réaffirme sans ambiguïté son opposition à toute intervention militaire dirigée contre la Corée du Nord, contre les sanctions économiques visant à étouffer la Corée et pour une réunification de la Corée dont les conditions ne doivent être décidées que par les seuls coréens, ‘sans intervention des puissances étrangères à la péninsule’. La FSM rappelle à qui veut l’entendre que dans la région, la seule puissance ayant fait usage de bombes nucléaires contre les masses populaires sont les États - Unis, qui maintiennent encore aujourd’hui une présence militaire de plusieurs dizaines de milliers de soldats prêts à intervenir contre la Corée du Nord.

Le syndicat chinois ACFTU n’est pas membre de la FSM en raison de divergences historiques idéologiques fortes, néanmoins, des échanges ont lieu.

Dans plusieurs pays d'Europe de l'Ouest, au Royaume-Uni et en Italie des confédérations et fédérations syndicales importantes ont rejoint la FSM depuis 2010. En France, certaines fédérations de la CGT ont maintenu leur affiliation à la FSM. Le siège de la FSM est basé à Athènes et l’impulsion de l’activité du secrétariat de la FSM est assumé principalement par des dirigeants du PAME de Grèce, puissante fraction syndicale du Parti communiste de Grèce, réputée particulièrement disciplinée et organisée.

Aujourd’hui

La FSM revendique un peu moins de 100 millions de membres en 2016 (Congrès de Durban).

Les dirigeants actuels de la FSM, élus lors du XVII Congrès, tenu à Durban en Afrique du Sud en 2016, sont le grec George Mavrikos (syndicat PAME), secrétaire général et Michael Mzwandile Makwayiba (syndicat COSATU sud africain pilier syndical de la lutte contre l’apartheid), président. Bien que son influence actuelle soit loin d'atteindre celle de son apogée, la FSM connait aujourd'hui une phase d'expansion après près de deux décennies de reculs.

A Monaco, Il est à noter la récente adhésion à la FSM de l'Union des Syndicats de Monaco (USM), qui en l'espace de deux ans, s'est désaffilier de la CES (2018) pour adopter un statut d'observateur au sein de la Fédération syndicale Mondiale pour ensuite, l'année suivante (2019), s'affilier officiellement au sein de la FSM. C'est un fait historique car c'est la première fois que la CES se retrouve confrontée au départ d'une confédération au sein de ses rangs.

En France, on note un regain d'intérêt pour la FSM dans plusieurs organisations de la CGT : fédérations, unions départementales, syndicats. La Fédération nationale des industries chimiques CGT a s'est affiliée à la FSM en 2014. La Fédération de l’agroalimentaire CGT a maintenu son affiliation. La Fédération CGT du commerce et des services à adhéré à la FSM en 2019. Des syndicats de cheminots CGT en région parisienne (région SNCF de Paris Rive Gauche) ont entamé des rapprochements avec la FSM en 2013. Parmi ceux-ci, le syndicat CGT des Cheminots de Versailles (le plus dynamique de la Fédération CGT des Cheminots en termes d'adhésion ces dernières années), a formellement adhéré à la FSM en 2014. La CGT Énergie Paris est adhérente à la FSM. Le congrès de l'Union Départementale du Val de Marne en 2018 décide aussi d’entreprendre des rapprochements avec la FSM. De même, la puissante Union Départementale CGT des Bouches du Rhône a entamé les démarches en vue d’une affiliation à la FSM. Plusieurs dizaines de syndicats CGT de différents champs professionnels ont adhères à la FSM ces dernières années.

Ce mouvement d’adhesion multiples a la FSM pousse l’ancien secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, à intervenir par le biais d’un texte publié en interne à la veille du congres confederal de la CGT de 2019. Dans ce texte, sans jamais citer la FSM, il exprime la crainte de voir la CGT se faire ‘isoler’ au plan syndical européen et défend le bilan de l’appartenance de la CGT à la Confédération européenne des syndicats, tout en affirmant comprendre les critiques la décrivant comme pas assez combative et trop liée à la Commission européenne.

Le 52e congrès de la CGT à Dijon vote un amendement au document d'orientation - contre l'avis de la direction confédérale battue sur le sujet - qui réintègre la FSM parmi les organisations citées avec lesquelles la CGT doit chercher des possibilités de collaboration syndicale. C'est une première depuis le départ de la CGT de la FSM.

Au Royaume-Uni, le syndicat des travailleurs du transport le Rail Maritime Trade Union (RMT), fort de 80 000 adhérents a demandé son adhésion à la Fédération Syndicale Mondiale en juin 2013 sous l’impulsion de son secrétaire général défunt, Bob Crow. Ce syndicat, fortement implanté dans les transports britanniques, est connu pour ses positions combatives, en rupture avec le Labour Party et la confédération Trade Union Congress (TUC). Il est considéré comme le syndicat le plus combatif, faisant régulièrement usage de la grève dans un contexte national de recul et affaiblissement des syndicats britanniques depuis les années 1980.

En Italie, le syndicat "de classe et de combat" Union des Syndicats de Base (USB), fort de 250 000 adhérents et un poids certains dans plusieurs secteurs de l'économie italienne (notamment dans les transports), a rejoint la FSM.

En Afrique du Sud, la principale confédération syndicale, la COSATU, forte de 16 millions de membres, a entamé des rapprochements avec la FSM. Plusieurs de ses fédérations sont déjà membres de la FSM. La fédération de la métallurgie, plus grande force organisée du mouvement ouvrier sud-africain - le NUMSA - en rupture avec la ligne générale de la COSATU sur la question du soutien au gouvernement ANC - est membre de la FSM. À noter que la fédération des mineurs - le NUM (deuxième force syndicale, derrière NUMSA) - est également membre de la FSM.

En symbole de la ré-implantation de la FSM sur le continent africain et plus particulièrement en Afrique du Sud, le congrès de la Fédération Syndicale Mondiale de 2016 se tient à Johannesburg.

Le prochain congrès en 2021 est prévue de se tenir en Republique Socialiste du Vietnam. Ce choix s’explique par le soutien et les liens actifs et vivants entretenus entre la FSM et ses organisations membres qui ont notamment œuvre au soutien de la lutte anti-coloniale et de libération nationale vietnamienne contre la France et les États - Unis.

Membres

Pays Syndicat
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Congrès des syndicats sud-africains (COSATU: Congress of South African Trade Unions)
Drapeau du Bangladesh Bangladesh বাংলাদেশ ট্রেড ইউনিয়ন কেন্দ্র (bn)
Drapeau de la Bolivie Bolivie Central Obrera Boliviana
Drapeau du Brésil Brésil Unidade Classista (pt)
Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord Fédération générale des syndicats de Corée (조선직업총동맹)
Drapeau de Cuba Cuba Centrale de travailleurs de Cuba (Central de trabajadores de Cuba)
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la France France
Drapeau de la Grèce Grèce Front militant de tous les travailleurs (PAME: Panergatiko Agonistiko Metopo/ΠΑΜΕ: Πανεργατικό Αγωνιστικό Μέτωπο)
Drapeau du Japon Japon Confédération Nationale des Syndicats (ja) (全国労働組合総連合, Zenkoku dōkumiai sōren?), Zenroren (全労連?)
Drapeau de l'Inde Inde இந்திய தொழிற் சங்க மையம் (ta)
Drapeau de l'Iran Iran خانه کارگر (fa)
Drapeau de l'Italie Italie Union Syndicale de Base (it)
Drapeau de la Palestine Palestine Union Générale des Ouvriers Palestiniens
Drapeau du Pérou Pérou Confédération générale des travailleurs du Pérou (Confederación General de Trabajadores del Perú)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (en)
Drapeau de la Serbie Serbie Trade Union Organization Sloga
Drapeau de la Syrie Syrie Fédération Générale des Syndicats
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Confédération Générale du Travail du Vietnam (vi)

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean SAGNES (dir.), Histoire du syndicalisme dans le monde, Privat, 1994
  • Fabio BERTINI, Gilliatt e la piovra. Il sindacalismo internazionale dalle origini ad oggi (1776-2006), Roma, Aracne, 2011

Articles connexes

Liens externes