Echarlens
Echarlens | ||||
Église Notre-Dame de l'Assomption à Echarlens | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Gruyère | |||
Syndic | Laurent Gremaud | |||
NPA | 1646 | |||
No OFS | 2131 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
839 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 181 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 38′ 55″ nord, 7° 04′ 27″ est | |||
Altitude | 785 m Min. 729 m Max. 960 m |
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Superficie | 4,63 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Liens | ||||
Site web | echarlens.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Echarlens ou Écharlens (/e.ʃaʁ.lɑ̃s/[3]) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Gruyère.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom « Echarlens » ou « Écharlens »[4] provient du nom de personne germanique masculine Scarilo et du suffixe germanique –ingōs, qui signifie « chez les gens de ». Le nom veut donc signifier « chez les gens (ou chez le clan) de Scarilo », Scarilo étant probablement le nom de la personne qui a fondé la localité. L'étymologie est identique à celle d’Échallens[5].
En allemand, Echarlens se disait anciennement Zärlingen ou Schärlingen (prononcé /ˈʃæːrlɪŋə/ en alémanique). Ces noms sont rarement utilisés maintenant. La forme francoprovençale est /tsɛrˈlɛ̃/[5] Écouter. Selon le dictionnaire français-patois publié par la Société cantonale des patoisans fribourgeois, ce nom s’écrit Tsèrlin en patois fribourgeois[6].
Le lieu est attesté pour la première fois en 855 sous la forme in Escarlingus villa, puis comme Scarlens en 1145, Escharlens en 1172, et Escharleins en 1225.[réf. souhaitée]
La forme française moderne ainsi que la plupart des attestations historiques montrent un /e/ prothétique au début du nom, un changement phonétique régulière en francoprovençal. Par contre, les formes allemandes et francoprovençales modernes ne montrent pas la prothèse d’un /e/ pour des raisons inconnues[5].
Géographie
[modifier | modifier le code]Echarlens mesure 463 ha[2]. 9,5 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 75,1 % à des surfaces agricoles, 13,7 % à des surfaces boisées et 1,7 % à des surfaces improductives[2].
Située sur les bords du lac de la Gruyère, Echarlens est limitrophe des communes de Bulle, Corbières, Marsens, Morlon, Riaz, Villarvolard. Elle possède également une enclave à 3 km à l'ouest de la partie principale de la commune, entre Bulle, Riaz et Vuadens.
Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]Ancienne église paroissiale, reconstruite en 1626. Il en subsiste la nef et le chœur[7].
Nouvelle église, élevée en 1924-1926 par l'architecte Fernand Dumas[8].
Démographie
[modifier | modifier le code]Echarlens possède 839 habitants en 2022[1]. Sa densité de population atteint 181 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Echarlens entre 1850 et 2008[9] :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Prononciation en français de Suisse standard retranscrite selon la norme API.
- Nicolas Pépin, « Echarlens » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Kristol, A. (Ed.). (2005). Dictionnaire toponymique des communes suisses - Lexikon der schweizerischen Gemeindenamen - Dizionario toponomastico dei comuni svizzeri. Frauenfeld, Lausanne: Huber, Payot. p. 310
- Dictionnaire-Dikchenéro : Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 152
- (de) Hans Jenny (dir.), Kunstführer durch die Schweiz : Basel-Landschaft, Basel-Stadt, Bern, Freiburg, Jura, Solothurn, vol. 3, Zurich, Société d’histoire de l’art en Suisse /Büchler Verlag, , 1108 p. (ISBN 3-7170-0193-0), p. 775
- Aloys Lauper, « L’architecture relieuse de Fernand Dumas », Patrimoine fribourgeois, no 5, , p. 57-60.
- [xls] « Évolution de la population des communes 1850-2000: Canton de Fribourg », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )