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Djaghataï (khan)

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Djaghataï
Statue de Djaghataï en Mongolie.
Fonction
Khan
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
ᠴᠠᠭᠠᠲᠠᠢVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom posthume
忠武皇帝Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de temple
聖宗Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Yeli'andun (d)
Huochenbieji (d)
Wuluchi (d)
Djötchi
Ögödei
Tolui
Alaqai Beki
Checheyikhen
Tümelün
Il-Alti (en)
Kuoliejian (d)
Chawuer (d)
Shuerche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Mutukan
Baidar (en)
Yesü Möngke
Saruban (d)
Mochi Yebe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Djaghataï ou Tchaghataï ou Chagatai (en mongol : ᠴᠠᠭᠠᠲᠠᠢ VPMC : Čaγatai ; Цагадай, translittération : Tsagadai, « le blanc »[1]), né en 1183 (le 22 décembre) et mort en 1242 (le 1er juillet), fils de Gengis Khan, est, dans le cadre de l'empire mongol, le khan des territoires situés autour de la mer d'Aral de 1226 à 1242[2].

Il est le frère de Djötchi, Ögödei et Tolui.

Djaghataï est le deuxième fils de Gengis Khan et de son épouse principale Börte.

À la mort de son père, il hérite de la plus grande partie des territoires occidentaux de l'empire de Gengis Khan, ensuite connus sous le nom de Khanat de Djaghataï, correspondant aux actuels cinq États d'Asie centrale et au nord de l'Iran[3].

Il est également nommé par Gengis Khan pour superviser la mise en application du Yassa, code juridique de l'empire mongol.

Chagatai avait deux épouses principales ainsi que d'autres épouses et concubines :

  1. Yesülün Khatun - fille de Qata Noyan de Khongirads (cousin de Börte)
  2. Tögen Khatun – Sœur de Yesülün Khatun
  3. Sevinch Khatun – Fille de Buraq Hajib
  4. Ebuskun - attesté uniquement dans Tarikh-i-Rashidi de Mirza Muhammad Haidar Dughlat, probablement identique à Yesülün

Enfants par concubines

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  • Mochi Yebe - fils aîné, peu apprécié par Chagatai, gendre de Batu Khan, contrôlait le territoire sur la rive gauche du Dniepr
  • Sarban
  • Baidar (mn) - un commandant de l'invasion mongole de l'Europe
  • Baïju

Ses descendants sont les Djaghataïdes, dont ses trois fils les plus notables, Mutukan, Yissu Mangu et Baidar (mn).

Notes et références

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  1. composé de cagaan et du suffixe de déclinaison -daï
  2. (en) Mirza Muhammad Haidar Dughlat, N. Elias, Sir Edward Denison Ross, A History of the Moghuls of Central Asia : The Tarikh-i-Rashidi, Cosimo, Inc.,, , 696 p. (ISBN 978-1-60520-150-4, lire en ligne)
  3. D'après Mirza Muhammad Haidar Dughlat, N. Elias et Edward Denison Ross, A History of the Moghuls of Central Asia : The Tarikh-i-Rashidi, Cosimo, Inc., , 696 p. (ISBN 978-1-60520-150-4, lire en ligne), p. 696.

4.Le nom a été pris pour Jaghataï Khan, personnage Primarque dans Warhammer 40 000.

Bibliographie

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  • Denise Aigle, « Loi mongole vs loi islamique. Entre mythe et réalité », dans Annales Histoire Sciences sociales, 5/2004, p. 971-996, disponible en ligne sur le site Cairn-info
  • Anonyme (trad. Marie-Dominique Even, Rodica Pop), Histoire secrète des Mongols : Chronique mongole du XIIIe siècle, UNESCO/Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient », , 350 p. (ISBN 9782070736904)

Liens externes

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