Discussion:Plan américain

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Je pense que la mention des films à petits budgets n'a aucun sens. De plus on peut très bien réaliser un plan américain avec une longue focale. Certes, les premiers films étaient réalisés avec des focales "normales", mais aujourd'hui on peut tout faire, même un plan américain au grand angle... Une valeur de plan peut être obtenue à des focales différentes et des distances de prise de vues différentes, ça n'a pas de sens de préciser cela.

Pour l'histoire du colt j'en ai déjà parlé dans l'article "cadre" je vais sourcer, mais j'enlève tout de suite la notion de petit budget. --Laurent.a 29 mai 2007 à 01:42 (CEST)[répondre]

Laurent a parfaitement raison, il n'y a pas de rapport intrinsèque entre la taille d'un plan et la focale, tout dépend de la distance du sujet filmé. Cette indication n'est pas pertinente. Octave.H hello 22 avril 2008 à 18:40 (CEST)[répondre]

sens et origine du terme[modifier le code]

Notification wikig et PODZO DI BORGO : je sais que vs vs intéressez au sujet. Je laisse aux auteurs le soin d'intégrer, ou non, ces sources à l'article.

Le « plan américain » désigne ce qu'on appelle, dans les beaux-arts, une représentation à mi-cuisses. Tout le monde tombe d'accord là dessus aujourd'hui. Mais voyez ici: pour l'agence Meurisse en 1922, c'est un plan taille (plus grand que le buste, plus petit que le personnage en pied).

Quant à l'origine du terme, la première occurrence trouvée dans Gallica montre un usage quelque peu condescendant à l'égard de ces américains qui bafouent le noble art du théâtre, et montrent le haut d'une marionnette :

« Hélas un jour une firme américaine — « La Vitagraph » — lança sur le marché français toute une série d'aimables comédies à peu de personnages qui, avouons-le, obtint un très gros succès.

L'originalité de ces films résidait en ce que le metteur en scène montrait rapidement l'ensemble du décor ; puis, isolant les personnages en cause, les prenait de la tête au buste et, les plaçant au premier plan, les faisait jouer uniquement avec des jeux de physionomie.

La grosse projection ou « plan américain » venait de faire son apparition. »

Léonce Perret et al., « D'où vient cette crise de l'industrie cinématographique et quels problèmes soulève-t-elle ? », La Renaissance : politique, littéraire et artistique,‎ (lire en ligne)

À l'origine, le plan américain n'a donc aucun rapport avec les revolvers des westerns. C'est un synonyme de gros plan, c'est-à-dire, plus près qu'au théâtre. On a spécialisé les termes plus tard. PolBr (discuter) 30 octobre 2015 à 11:02 (CET)[répondre]

L'article ne dit pas que le plan américain ait un rapport avec les revolvers des westerns, il précise simplement que ce type de cadrage permettait de les voir. - Wikig | talk to me | 1 novembre 2015 à 14:37 (CET)[répondre]
L'article mentionne les revolvers, et relie ainsi inutilement le plan américain à un genre, le western. Il serait plus judicieux, à mon avis, de remarquer que le plan américain est le plan le plus rapproché qui permette toujours de voir les mains du personnages, puisque le bras ballant amène la pointe des doigts une largeur de main au dessus du genou. Le protagoniste n'a pas toujours un revolver, mais il a presque toujours une ou deux mains. Je ne crois pas qu'on puisse discuter le fait que les mains sont un élément expressif important ; mais si besoin est, on trouvera des sources tant en théâtre qu'en peinture et en cinéma. PolBr (discuter) 1 novembre 2015 à 15:01 (CET)[répondre]
En tous cas, ces sources sont très intéressantes pour dater ce terme spécifique à la langue française (repris dans quelques langues après le français, un peu comme la nuit américaine). Notamment celle de 1916 (Léonce Perret). - Wikig | talk to me | 1 novembre 2015 à 15:41 (CET)[répondre]

En 1921 (c'est l'occurence suivante sur Gallica), un « plan américain » est, pour Max Linder, un gros plan inspiré de l'estampe japonaise : Max Linder, « Sessue Hayakawa filmé et interviewé par Max Linder », Comoedia,‎ (lire en ligne). La même revue donne en 1922 un début de différence, avec le « premier plan américain », en 1926, « en premier plan ou en plan américain », pour arriver à la définition actuelle en 1931 : « Tantôt une tête de premier plan, colossale, accapare l'écran, tantôt un « plan américain » nous montre le personnage jusqu'au genoux » dans un article théorique sans référence à un film particulier André Levinson, « Le débat du ballet et du film », Comoedia,‎ (lire en ligne). Mais le même auteur, le 19 mai de la même année, écrit « la protagoniste, prise en « plan américain » jusqu'à la ceinture » (André Levinson, « Carmen Joselito danseuse andalouse », Comoedia,‎ (lire en ligne)). À cette époque et pour cette publication spécialisée, le sens actuel n'est pas encore établi. PolBr (discuter) 30 octobre 2015 à 13:38 (CET)[répondre]

« Le mieux est d'adopter le plan américain, c'est-à-dire la vue de l'interprète jusqu'à la taille ou aux genoux », lit-on dans Léon Moussinac, « Procédés expressifs du cinéma », Art et décoration,‎ (lire en ligne), qui rapporte les propos de Louis Delluc qui mentionne le gros plan, le gros premier plan et implicitement le plan d'ensemble (« le plus de champ possible »). Toujours pas la spécification rigoureuse d'aujourd'hui. Léon Moussinac publie aussi en 1925 Naissance du cinéma avec les termes de l'époque. L'article est reproduit p. 29 sq. PolBr (discuter) 30 octobre 2015 à 13:54 (CET)[répondre]

En 1927, Cinéa-Ciné distingue « plan général, plan américain et gros plan » et c'est tout (S. Vernes, « Une innovation technique », Cinéa-Ciné,‎ , p. 22 (lire en ligne)) ; « Le « plan américain », en langage technique, désigne la scène où l'on ne voit les artistes ni simplement en buste, ni entièrement en pied : ils sont photographiés jusqu'à mi-corps » (« Entre nous », Cinéa-Ciné,‎ , p. 40 (lire en ligne)). Cette définition historique est encore celle du Grand Larousse de la langue française en sept volumes, t. 5, (lire en ligne), p. 4245 « Plan américain, celui qui représente les personnages cadrés aux genoux ou à mi-corps ». On n'est pas surpris de trouver la même définition dans le Trésor de la langue française informatisé, citant André Berthomieu (préf. Muller-Strauss), Essai de grammaire cinématographique, Paris, la Nouvelle édition, , p. 39 : « Plan américain. Plan qui représente les personnages cadrés à mi-corps. Le plan américain ou plan rapproché est un plan très utilisé, car il permet d'isoler les personnages les uns par rapport aux autres ». Je n'ai pas trouvé dans une source de définition correspondant exactement à celle de l'article, qui semble donc plus récente ; mais les questions de droit d'auteur bloquent la publication en ligne pour les années où la transition semble avoir eu lieu. A-t-elle eu lieu sous l'influence des films de western ? je me le demande. PolBr (discuter) 30 octobre 2015 à 18:56 (CET), actualisé PolBr (discuter) 31 octobre 2015 à 13:54 (CET)[répondre]

La définition de l'article est donnée dans Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 350. D'après les illustrations et ce qu'on voit ailleurs, par exemple dans Jeremy Vineyard, Les plans au cinéma, Paris, Eyrolles, , p. 13, et conformément à l'illustration de l'échelle des plans, il vaut mieux ne pas prendre « à mi-cuisse » comme signifiant « au milieu de la cuisse », mais plutôt comme « au dessus du genou et en dessous de la taille ». Je ne sais pas de quand date cette acception précise, mais je peux témoigner qu'elle était déjà enseignée dans les années 1980. PolBr (discuter) 1 novembre 2015 à 15:30 (CET)[répondre]

Contribution au débat, Roger Boussinot, L'Encyclopédie du cinéma, Bordas, 1967 : « Le plan américain (ainsi dénommé en Europe parce que son emploi fut caractéristique des films de Thomas H. Ince et très remarqué par les cinéastes français). Il correspond approximativement à la notion de « buste » en statuaire et ne s'applique qu'à la photographie des personnes, des cheveux à la taille ou aux hanches, approximativement, parfois même jusqu'à mi-jambes ». Pas question, là non plus de revolver. • Octave.H hello 1 novembre 2015 à 16:10 (CET)[répondre]
J'ai un peu modifié l'article pour refléter une partie de ce qui est dit ici. - Wikig | talk to me | 1 novembre 2015 à 16:34 (CET)[répondre]
La définition de Boussinot est celle du Larousse, de la même année, plus vague que celle de l'article. Il y a sans doute quelque chose d'artificiel dans la volonté d'attribuer à chaque nom de plan des limites précises. Dans tout le développement de Briselance et Morin 2010 sur l'usage des cadrages (p. 349-359), le PA n'est mentionné qu'une fois, pour le définir, mais il me semble que ce que les auteurs écrivent du plan mi-moyen s'applique parfaitement à son cas. Mais je ne me hâte pas de conclure. PolBr (discuter) 1 novembre 2015 à 16:37 (CET)[répondre]

Trois quarts[modifier le code]

J'aimerais bien que l'article indiquât quel livre utilise l'expression ambiguë plan de 3/4. Trois-quarts désigne plutôt, en général la position du corps intermédiaire entre face et profil. Est-ce sous l'influence de la mode ou un vêtement 3/4 est intermédiaire entre la veste et manteau que l'expression est appliquée aux images ? PolBr (discuter) 30 octobre 2015 à 11:08 (CET)[répondre]

Notification TwoWings : Voir la remarque de PolBr ci-dessus. Merci quand même d'avoir spécifié que ce terme est du domaine de la photographie et non du cinéma.--PODZO DI BORGO [me répondre] 15 décembre 2015 à 13:10 (CET)[répondre]
Je comprends tout à fait que la version précédente posait problème (l'expression « Dans les livres, il est parfois appelé... » était assez pitoyablement floue et immature !). Mais il se trouve que les deux sources que j'ai apportées montrent bien que ce terme alternatif existe et qu'il est parfois employé en photo d'une part et en Belgique d'autre part (et même bien ailleurs si l'on considère l'expression en anglais 3/4 shot). -- TwøWiñgš Et si on discutait ? 15 décembre 2015 à 13:20 (CET)[répondre]
Merci pour ces sources. PolBr (discuter) 15 décembre 2015 à 13:47 (CET)[répondre]