Discussion:Marie-Emmanuelle Bayon

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Ce qui dit César sur M-. E. BAyon[modifier le code]

Deborah HAYES : 'Bayon Louis, Marie Emmanuelle', Grove Music Online ed. L. Macy (Accessed 29 March 2004), Grove Music Online "Bayon Louis [née Bayon], Marie Emmanuelle (b Marcei, Orne, 1746; d Aubevoye, Eure, 19 March 1825). French pianist and composer. She published six keyboard sonatas, three with violin accompaniment (1769); a two-act opéra comique, Fleur d'Épine (1776); ... . Her unpublished works, discussed during her lifetime but now lost, include further instrumental chamber music and opéras-comiques, and a divertissement La fête de Saint Pierre to a text by François-Antoine Quétant (performed in 1771). Her playing, singing and composing were recognized from the 1760s in Parisian intellectual and artistic circles. She was a member of the salon of Mme de Genlis, who discusses Bayon's music in her Mémoires (Paris, 1825), and music teacher to the daughter of Denis Diderot, who refers to Bayon in his Leçons de clavecin, et principes d'harmonie (Paris, 1771). She married the architect Victor Louis in 1770, presided over distinguished salons in Bordeaux and Paris, and is credited with bringing the fortepiano into vogue in France." [AS]


Le dix-huitième siècle voit la femme tenir un rôle de plus en plus important dans la musique et même naître des compositions qui, bien qu'originales, n'atteignent pas le génie. C'est toujours dans l’interprétation que la femme excelle. Parmi ces quelques femmes compositeurs citons Marie de Louvencourt (1680-1712), poétesse et musicienne, auteur de nombreuses chansons avec Rouillé du Coudray et de cantates mises en musique par Clérambault notamment; Mlle Bayon, auteur en 1768 de Six sonates pour le clavecin ou le piano-forte dont trois avec accompagnement de violon obligé; Mlle Ravissa avec ses Six sonates pour le clavecin ou piano-forte en 1778; Mlle Pouillard ; auteur en 1782 de Trois Sonates pour le clavecin ou le piano-forte et Isabelle de Charrière qui composait en 1783 "Trois Sonates pour le clavecin ou piano-forte". N'omettons pas également ces organistes qui probablement se sont livrés à la composition mais dont les œuvres se sont égarées au cours des siècles : Agnès Olivier, organiste de Saint-Landry (1759); Marie-Claude Renault, des Dames de la Croix (1751); Mlle Bouchard, de Saint-Leu-Saint-Gilles (1763); Cécile-Louise Calvière[1], de Sainte-Marguerite (1755); Mlle Chéré, des Religieuses de la Conception (1763); Marie-Anne Corneille (NDA : rapport avec Médéric Corneille ?), de la Madeleine-en-la-Cité (1747); Mlle Courtin, du Couvent royal des Filles-Dieu de Paris (1769); Jeanne-Françoise Dandrieu[2], de Saint-Barthélemy (1738); Mlle Fieul, de l'Abbaye de Longchamp à Bagneux (1788); Marie-Geneviève Noblet[3], de Sainte-Opportune (1769); Mlle Lochmann, cotitulaire à Saint-Étienne-des-Grès (1772) etc… Il est intéressant de souligner que ces femmes organistes ne sont titulaires d'aucune tribune importante et se contentent de jouer dans de petites paroisses ou des couvents. À Notre-Dame, Saint-Germain-l'Auxerrois, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Etienne-du-Mont, Saint-Eustache, Saint-Merry, Saint-Roch ou encore Saint-Sulpice aucune femme! Dans certaines de ces paroisses importantes ce n'est que très récemment que des femmes ont eu accès à la tribune de l'orgue, mais par exemple à Notre-Dame où la liste des organistes est connue depuis le XIVe siècle (et même avant) et celle des maîtres de chapelle depuis le XVe siècle, même de nos jours ces postes sont toujours confiés encore à des hommes !

Parmi les femmes compositeurs du XVIIIe siècle citons encore Mlle Elisabeth Lachanterie, élève de Couperin, claveciniste distinguée et organiste de Saint-Jacques-de-la-Boucherie (1770) qui est notamment l'auteur de deux concertos pour clavecin avec accompagnement d'orchestre et Marie-Rose Dubois (1717-apr.1787), claveciniste appréciée de l'écrivain Pierre-Louis d'Aquin de Chateau-Lyon (auteur du Siècle littéraire de Louis XV) qui, mariée en 1741 au violiste Jean-Baptiste-Antoine Forqueray (1699-1782), l'accompagnait dans certains de ses concerts et qui, très probablement, a dû composer des œuvres perdues depuis. [1] (20/04/2022)