Aller au contenu

Discussion:Le Ventre de l'Atlantique

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

retrait passages mal sourcés

[modifier le code]

Je mets ici ce que j'ai retiré. C'est sourcé avec des mentions comme «Diomé p 76» sauf qu'on ne sait pas à quoi «Diomé» se réfère

La question de l’identité

[modifier le code]

L’ouvrage de Fatou Diome décrit la question de l’identité sous plusieurs angles[1]. L’identité mise en évidence dans le roman de Fatou Diome est avant tout l’identité plutôt conflictuelle de la protagoniste et narratrice Salie. La narratrice est divisée entre les deux cultures, celle de la France et celle du Sénégal[2]. C’est en effet le regard des autres lui reprochant son altérité, qui l’empêche de se sentir chez elle.  En outre, la question de l’identité est évoquée à travers les différences entre les pratiques culturelles comme par exemple la nourriture : « C’est ainsi qu’on parle de ceux qui loin de chez eux, quand on a oublié leur plat, leur musique, leurs fleurs, leurs couleurs préférées, quand on ne sait plus s’ils prennent le café avec ou sans sucre ; toutes ces petites choses qui ne tiennent pas dans une valise mais font qu’en arrivant on ne sent chez soi ou pas » (Diome, 2003 : 253).

Fatou Diome creuse le clivage entre les deux cultures, opposant constamment les mœurs des deux continents - les noms, le rapport à la culture, les jours de naissance etc. À travers un langage coloré, la narratrice prend alors plaisir à rythmer son discours de proverbes du village. Dans la culture africaine les proverbes jouent un rôle prépondérant. Ils sont des éléments qui nourrissent l’identité culturelle de chaque famille. La littérature africaine donne plus de valeur à la littérature orale qu’à la littérature écrite. La littérature orale, en Afrique, a recours aux genres tels que les proverbes, les contes, les panégyriques etc. Ainsi, la narratrice trouve réconfort à citer sa grand-mère : « Née sous la pluie, avait-elle murmuré, tu n’auras jamais peur d’être mouillée par les salives que répandra ton passage ; le petit du dauphin ne peut craindre la noyade ; mais il te faudra aussi affronter le jour » (Diome, 2003 : 73).

Très souvent, les proverbes africains jouent sur la métaphorique de la nature qui est d´une grande importance dans la culture africaine : « L’arbre à palabre est un parlement, et l’arbre généalogique, une carte d’identité » (Diome, 2003 : 79). De même, la plupart d´entre eux évoquent la misogynie de la culture africaine. Dans la société africaine, les mères sont reléguées au second plan dans tous les domaines de la vie sociale, économique politique et culturelle : « […] nourrir des filles, c’est engraisser des vaches dont on n’aura jamais le lait » ou encore : « […] berger sans taureau finira sans troupeau » (Diome, 2003, 145).  Le lait symbolise ici l´argent, du moins la réussite sociale que seul un homme pourrait entamer pour enrichir sa famille dans le futur. Nattes à chat (discuter) 26 juillet 2024 à 13:29 (CEST)[répondre]

  1. Jean-Marie Volet, « "Le ventre de l'Atlantique", un roman de Fatou DIOME Paris : Editions Anne Carrière, 2003, (296p.). Compte rendu de Jean-Marie Volet », Lire les femmes et les littératures africaines. The University of Western Australia/School of Humanities.,‎ (lire en ligne)
  2. Kossi Souley Gbeto, « Le Ventre de l’Atlantique de Fatou Diome : une écriture entre opposition et dualité », dans Le français et les langues partenaires : convivialité et compétitivité, Presses Universitaires de Bordeaux, , 283–300 p. (ISBN 978-2-86781-895-0, DOI 10.4000/books.pub.42172., lire en ligne)