Discussion:Écologie profonde

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Profonde vs Superficielle[modifier le code]

Comme tant d'écologistes, je me suis intéressé à l'écologie profonde dans une recherche de radicalité viable. Puis en lisant Naess j'ai relevé qu'il conçoit l'écologie profonde non pas comme une philosophie "totale" mais au contraire, comme une philosophie et un mouvement de large amplitude, pourvu qu'on ne tombe pas dans l’écologie superficielle, aussi appelée greenwashing, ou écoblanchiement. C'est pourquoi la phrase en fin d'article disant qu'on trouve des représentant dans les mouvement sociaux animalistes me parait fausse, à mon sens l'écologie profonde a une définition qui couvre une part de la population minoritaire, mais pas ultraminoritaire.

Vanada Shiva[modifier le code]

Après examen de ses prises de positions publiques, il me semble que Vanda Shiva, écofeministe, est tout à fait dans l'écologie profonde. Est-ce que d'autres personnes sont d'accord avec cette vue? Wikipedia en anglais donne une liste impressionnante de personnalités du mouvement. En étant plus sélectif, je trouve que nous pouvons mettre Mme Shiva comme personnalité référente. --BillardJB (discuter) 24 août 2019 à 12:29 (CEST)[répondre]

Tirolle et Macy[modifier le code]

Pour avoir lu le traité d’écopsychologie de J. Macy et avoir exploré son site et regardé des vidéos youtube, je n’ai pas l’impression qu’il existe un lien conceptuel direct avec le travail de jean Tirolle sur l’économie du bien commun. Par contre la pratique du rêve du dragon relève clairement des pratiques d’écopsychologie de groupe permettant de stimuler la dynamique militante collective d’écologie profonde.--BillardJB (discuter) 9 août 2019 à 19:50 (CEST)[répondre]


Sur l'article[modifier le code]

Essayons quand même d'apporter un peu de modération à l'affaire. Je n'intègre pas ces éléments dans l'article, car ce n'est pas l'endroit pour échanger des avis (et puis je n'ai pas envie de devoir citer toutes les sources etc...)

L'écologie profonde est basée sur 2 concepts majeurs: la réalisation personnelle et le biocentrisme. [BillardJB] pas d'accord


Pour la réalisation personnelle, voit Thoreau (fasciste militant contre l'esclavage aux USA) ou Snyder (un pote à Kerouac, également profondemment anti-humain) par exemple. Pour le biocentrisme, s'il doit signifier anti-humanisme, celà dépend de ce que l'on met derrière le mot. Après tout chacun est libre. Même de me traiter de nazillon comme Mr Ferry. Mais c'est vrai que l'écologiquement correct et rousseauiste qu'il consent à accepter me laisse un arrière gout: dire que l'homme a tous les droits et par là le devoir de protéger la nature aboutit au fait que l'homme s'arroge tous les droits et aucun devoir. Ensuite, suivant les sensibilités, on peut discuter du droit non seulement animal, mais aussi des ensembles végétaux et éventuellement naturels au sens large. Dans son "Contrat naturel" Michel Serres le fait mieux que moi.

Vouloir donc que l'objet vivant, non domestique et non humain puisse avoir un droit ne tend qu'à essayer de le faire respecter par l'homme. Que l'homme se grandisse à travers ce respect m'est assez indifférent. c'est mon coté "profond"; mais d'autres écologistes, assurémment non nazis, comme notre ami Theodore Monod le disent bien: "tout ce que veulent les animaux, c'est qu'on leur foute la paix..." Il est vrai que TM est un parpaillot assez particulier... (:-).

Ce qui me conduit à une dernière remarque: pourquoi dans un article sur l'écologie profonde trouvons nous une vague tentative de justification du christianisme quant au respect de la Nature, et en corrollaire une attaque du cartésianisme? Si on a envie de discuter de l'impact de "croissez et multipliez et soyez la terreur des êtres vivants" sur nos psychologies, on peut peut être le faire ailleurs non? Par exemple dans la page sur St François d'Assises (si elle existe). Wikipedia commence vraiment a devenir un ring, alors que les articles devraient simplement amener de la connaissance et les forums permettre d'échanger de façon moins académique... Pour ceux qui s'intéressent, et pas seulement à la polémique, j'ai trouvé un petit papier informel mais assez complet à http://ribotto.hautetfort.com/

Assez salut les écolos de tout poil (et plumes).


  • Article malheureusement, très vague... Un expert peut-il éclairer ma lanterne ?
    • esquisse de définition : est-ce une doctrine anti-humaniste qui veut "renaturaliser" l'Homme pour le mettre au même niveau que les autres éléments naturels (animaux, plantes) ? Faut-il comprendre que le droit des cailloux à rester tranquille nous interdit de faire des briques, que le droit des poussins à vivre nous interdit de manger des œufs, ou encore que le droit des microbes à vivre nous interdit de nous soigner (ce serait égoïste, et pourquoi préférer l'Homme aux microbes, tous deux êtres naturels ?), entre autres (et je vous passe le milliard d'exemples possibles) ?
    • "Auteurs influent" : pourquoi Heidegger ? Tocqueville ?? Quel rapport entre la distinction de Louis Dumont et cette notion-ci : les sociétés chaudes seraient plus proches de la nature alors que les sociétés froides se seraient perdues dans les affres de la "raison instrumentale" ? Merci, à qui prendra le temps de rendre cet article un peu plus profond. --(=S=) 15 août 2006 à 17:36 (CEST)[répondre]
    • en cherchant sur google, j'ai trouvé ça:

[ Luc Ferry ] distingue ainsi la shallow ecology (écologie réformiste) de la deep ecology (écologie profonde) qui prête à la nature une "intelligence" de l'équilibre, supérieure à l'intelligence humaine, lui conférant des droits : la nature, dont le projet serait d'assurer le triomphe du vivant, poursuivrait un but moral. Ainsi, la notion de "crimes contre l'environnement" a pu voir le jour et être reprise, par exemple, dans un rapport de la Commission de réforme des lois du Canada.

Régression sans précédent dans l'Histoire, cette écologie qui élève la nature au rang de sujet juridique porte atteinte, selon Ferry, à l'idéal humaniste hérité des Lumières. Plus généralement, la doctrine écologique ne saurait être considérée comme une idéologie de clivage qui remplacerait le communisme. Halte aux "Khmers verts" !

Idées clés, par Business Digest
L'humanisme issu du siècle des Lumières accorde un statut juridique au seul être humain.
La révolution de 1789 et la Déclaration des droits de l'homme place l'être humain au centre de toute considération (anthropocentrisme). Il est le seul être capable de culture et d'histoire : la liberté le définit et le différencie de l'animalité. Il est également le seul à avoir une éthique et un statut juridique.
Les écologies utilitaristes et profondes prennent racine dans des idéologies d'extrême droite et d'extrême gauche.
Les écologies radicales dénoncent l'anthropocentrisme et revendiquent les valeurs du sang et du sol, le retour à une vie authentique et aux origines. Certains des thèmes revendiqués ont une résonance avec l'écologie nazie.
Il faut traiter l'animal avec respect et dignité.
Ne pas considérer l'animal et la nature comme un sujet de droit n'exclut pas d'avoir du respect et des devoirs envers eux. Respecter et reconnaître les valeurs de la nature doit permettre de la protéger et de la modifier en agissant avec prudence, c'est-à-dire avec sagesse.
--(=S=) 15 août 2006 à 18:52 (CEST)[répondre]

si je puis me permettre, l'"écologie" nazie a été largement surestimée notamment par Luc Ferry (loi de protection des animaux en 34 d'accord mais surproduction agricole, problèmes environnementaux). ils ont poursuivi les tenants de la biodynamie (d'accord pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'écologie mais ce mouvement etait précurseur de l'agriculture bio explicitée). Je me propose de faire un peu d'exploration historique avant de vraiment rédiger mais il ne s'agit pas de caricaturer. Arne Naess le père fondateur utilise le concept de réalisation de soi, tandis qu'Aldo Leopold propose une éthique de la terre (ref les trois scénarios de l'écologie, analyse de dominique bourg). bonne continuation.
PS cela dit cet article est encore un peu obscur, pas d'article sur le biotisme  ? --Julianedm | ðΔ 20 octobre 2006 à 15:50 (CEST)[répondre]

Rapport avec la philosophie noétique[modifier le code]

Bonjour ! Dès les premiers mots de l'article, et avant même que l'on sache de quoi il s'agit, il est évoqué la proximité qu'aurai l'écologie profonde avec la philosophie noétique. Or la philosophie noétique semble plus récente d'une part que l'écologie profonde et d'autre part sa proximité ne semble que très lointaine (si l'on se fit a la définition indiqué a noétique, qui parle de lien avec les idées en général (voir Dieu en particulier)), en tout cas il ne me semble pas dans la hiérarchie de l'information qu'elle est sa place signalé dès l'introduction de l'article, au mieux, cela pourrait être indiqué en fin d'article ou qq. chose de ce genre. Non ?bug-in (d) 15 décembre 2009 à 17:40 (CET)[répondre]

Et l'orthographe ?--Arrakis (d) 16 décembre 2009 à 01:04 (CET)[répondre]
Je ne comprend pas le sens de votre remarque bug-in (d) 24 décembre 2009 à 16:59 (CET)[répondre]

Je (BillardJB) suis d'accord avec ça, et je vais changer cette introduction par une simple traduction de la version anglaise, bien plus objective.

Importance de l'article[modifier le code]

Quelle importance metteriez-vous à cet article? Pour ma part, je lui donnerais une importance élevée, vu que la problématique environnementale est au coeur des débats... --Gevers 26 juin 2007 à 13:09 (CEST)[répondre]

Ecologie Profonde et vision chrétienne de la Nature[modifier le code]

Je ne vois pas le rapport entre une définition (certe imparfaite) de l'écologie profonde et les considérations théologiques pro-chrétiennes sur la Nature qui suivaient. Je propose donc le nettoyage de ces "considérations hors sujet" car elles sont hors sujet.

référence à wikipedia en anglais[modifier le code]

Pricipalement parceque les écrits de A Naess, le théoricien de l'écologie profonde n'ont été traduit en 2 livres que depuis 2009, beaucoup de contre vérités ont circulé sur cette philosophie. Je propose aux contributeurs d'enrichir la page française en puisant dans la page en anglais.

référence plus souhaitée[modifier le code]

Bonjour, je suis un modeste contributeur ayant des connaissances en philosophie de l'écologie.

J'ai fait des conférences sur l'écologie profonde à la maison de la philosophie de Toulouse en 2014. J'essaye actuellement d'améliorer l'article sur l'écologie profonde.

J'ai produit une assertion, et une référence a été souhaitée pour l'étayer. "Pour Baptiste Lanaspeze, les philosophes de l'écologie sont incompris parce qu’ils ne sont pour ainsi dire pas traduits en français"


Je me souviens qu'en 2009 le fondateur des éditions Wildproject Mr LASPANEZE disait que l'écologie profonde était méconnue en France du fait du faible nombre des traductions en français de Arne NAESS auteur de référence. C'est la raison pour laquelle il a créé la collection "Domaine sauvage" qui reprend les textes fondamentaux comme celui incontournable de Rachel Carson. Par contre je n'ai pas retrouvé de trace sur l'internet actuel de ce souvenir.

Je me souviens de ce fait, mais je n'en ai pas la preuve. Je ne n'arrives pas sourcer mon assertion. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par BillardJB (discuter), le 24 août 2019 à 10:32 (CEST)[répondre]

Citation de Malcom Ferdinand[modifier le code]

Bonjour Jessicarambar, je ne crois pas que la citation de Malcom Ferdinand que tu utilises soit bien adaptée. C'est, pour moi en tous cas, un jargon que je ne comprends pas. Il me semble qu'il serait mieux d'essayer d'exprimer sa proposition de manière plus claire, sans le citer...--Cyberic71 (discuter) 6 mai 2021 à 09:50 (CEST)[répondre]