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Déclic Images

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Déclic Images
logo de Déclic Images

Création 1999
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique SARL
Siège social Brignoles
Drapeau de la France France
Activité Éditeur d'animation japonaise
Produits DVD d'anime
SIREN 424185809[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.declic-images.com

Déclic Images est une entreprise spécialisée dans la traduction/vente en francophonie de dessins-animés nippons.

Le label Déclic Images est apparu en 1999. Dès 2002, près de la moitié des nouveaux titres d'animation japonaise publiés en France ces derniers mois le sont chez cet éditeur. Souvent, les séries en question sont relativement riches en épisodes et le rythme de sortie rapide.

Le but de la société est principalement de proposer des séries accessibles à tous, populaires, contenant au moins 26 épisodes. Afin de s'assurer des ventes confortables, Déclic Images prend le parti de mélanger titres récents (Love Hina, Fruits Basket, X de CLAMP...) à des grands classiques du dessin animé comme Heidi ou Les maîtres de l'univers.

A partir de 2002, une véritable guerre d'achats commence, en concurrence frontale avec Kaze animation et Dybex, les 2 autres éditeurs de japanimation concurrents, dont les produits sont pourtant distribués par la société des dirigeants de Declic Images : Manga Distribution. Afin d'être sûrs d'alimenter la société, les dirigeants de Déclic Images décident de jouer la surenchère en proposant aux ayant-droits japonais des prix jamais vus jusqu'à présent pour le seul marché francophone. Les autres éditeurs doivent, soit suivre, soit se rabattre sur des titres moins prestigieux ou compter sur la chance pour trouver la perle rare.

En plein boom de la japanimation en DVD, le chiffre d'affaires de Déclic Images explose pour atteindre 5,24 millions d'euros en 2005. La société propose ses produits en grande surface, sur Internet, en magasin spécialisé et se lance en 2004 dans une grande campagne kiosque, s'offrant même des spots TV sur TF1 à 20H30. Malgré toutes ces campagnes, Déclic Images souhaite frapper un grand coup car, si les ventes suivent, le faible bénéfice par produit et la gestion hasardeuse des supermarchés par Manga Distribution font craindre pour les années à venir. C'est en 2005 donc que tout bascule pour la jeune société.

Après une forte ascension de 2002 à 2005 avec une dizaine de titres nouveaux tous les ans, la société a sorti la série Goldorak en DVD en août 2005. Il a été avéré par la suite que la société n'en avait pas les droits. Après un long imbroglio judiciaire, la société est condamnée à verser 7,2 millions d'euros suite à la décision de la Cour de Cassation.

Le 24 juin 2009, la Cour d’Appel de renvoi confirme la condamnation de première instance, avec toutefois des dommages-intérêts fixés à 4,8 millions d'euros (dont 2,4 millions d’euros à titre privilégié et 2,4 millions d’euros à titre chirographaire). L'arrêt rendu par la Cour d'Appel de renvoi est revêtu de l'autorité définitive de chose jugée, puisque Manga Distribution et Déclic Images n'ont pas formé de pourvoi en cassation.

Toutefois, les deux sociétés condamnées, à titre définitif, pour contrefaçon de droits d'auteur et de marque, ont déposé une requête en interprétation sur la disposition de l'arrêt rendu par la Cour d'Appel de renvoi relative aux dommages-intérêts, s'agissant d'une condamnation in solidum se fondant sur le montant évalué d'après le jugement de première instance. La décision est rendue, à ce sujet, le 27 janvier 2010 et confirme le montant du 24 juin 2009 (fixant 2.4 millions d'euros à titre privilégié au passif du redressement judiciaire de Déclic Images et 2.4 millions à titre chirographaire au passif du redressement judiciaire de Manga Distribution).

Cependant, il reste l’affaire pénale sur le coffret 3 et également celle de l'édition remasterisée de Capitaine Flam, parue en mars 2006, sans que Déclic Images ne dispose d'un contrat de licence digne de ce nom, puisque reposait sur des réserves, du distributeur Rouge Citron, quant à l'effectivité des droits pouvant être concédés. Le producteur japonais a donc déposé une plainte contre X avec constitution initiale de partie civile[2].

La société a subi de nombreuses restructurations, un redressement judiciaire et semble dans l'impossibilité d'obtenir des contrats de licence sur de nouvelles séries, ayant perdu la confiance des distributeurs et producteurs japonais[3].

Titres diffusés

Notes et références

Liens externes